Augustin d'Hippone

saint Augustin. « Le XVIIe siècle est le siècle de saint Augustin » (Jean Dagen). Prégnance de la doctrine de l’évêque d’Hippone, qui propose une vision très sombre de la condition humaine. Pensée aujourd’hui lointaine et peu connue alors qu’imprègne les grands esprits du XVIIe siècle et notamment le milieu port-royaliste.  faut donc avoir cela en tête quand on lit les Pensées. Œuvre d’un moraliste-théologien, d’un homme qui connaît la Bible, récite par cœur les Psaumes, a lu saint Augustin, a

importe qu'on arrache la vie après la naissance ou qu'on la détruise au moment où elle naît. C'est un homme déjà ce qui doit devenir un homme. » Basile le Grand : « La femme qui détruit volontairement son enfant non né est coupable de meurtre.» Augustin d'Hippone : « Parfois, leurs penchants sadiques pour la licence vont si loin qu'ils se procurent du poison pour produire l'infertilité, et lorsque ceci n'a pas réussi, ils trouvent l'un ou l'autre moyen pour détruire l'enfant non né et l'expulser du sein

histoire" est un chef d’œuvre monographique. Après une partie introductive qui définit et situe le domaine de la théologie morale, l’ouvrage se présente en trois parties : - Une approche de la dimension humaine de la morale (en puisant chez Saint Augustin et Saint Thomas) et de la dimension chrétienne de la morale (en s’appuyant sur Saint Paul et le Sermon de la montagne). - L'histoire de la morale chrétienne (depuis les pères jusqu'à l’époque actuelle). - Les fondements de l’édifice moral : la

fables du polythéisme ou les pratiques de superstition empruntées aux cultes de l'Orient13. Sénèque méprise profondément toutes ces puérilités14. Il est fort regrettable que nous ayons perdu son ouvrage sur la superstition, dont Lactance et Augustin d'Hippone ont tiré tant d'arguments contre le polythéisme. La théologie des poètes lui paraît également absurde et irrévérencieuse. Quant aux pratiques superstitieuses, il les condamne en deux mots : elles substituent à l'amour la crainte ; au lieu d'être

religieux, des temples, ainsi que du pont sacré, le pont Sublicius, le premier pont de Rome. Parmi les opposant à ce courant, nous pouvons citer ces quatre pères de l’Église, St Jérôme de Stridon (340-420), St Ambroise de Milan (340-397), St Augustin d'Hippone (354430) et St Grégoire le Grand (540-604). Ainsi, le nom est-il conservé pour le chef de l'Église. En 330, Constantin I° fonde Constantinople sur ce qui était jusque là Byzance et en fait la nouvelle capitale de l'empire Romain, la nouvelle

ritualisme, devient chez les romains une forme de légalisme. Dans la période médiévale, la notion de FIDES est modifiée. Romains : FIDES  la confiance que l’on peut mettre en quelqu’un. Au moyen âge la FIDES : Foedus (pacte) : même racine. Saint Augustin parle d’un acte de convition, de croyance. Historiquement, la fides s’est transformé en croyance ; dans les textes de logique de la fin de l’antiquité on trouve le terme. Facere fidem ; syllogisme dialectique (endoxon, l’opinion communément admise

ce dernier ne saurait empiéter sur le premier. Comme l’affirme le premier pape, saint Pierre, « il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes » (Ac. 5, 29). Là résidera le problème : la juste articulation des deux pouvoirs. Saint Augustin (354-430, évêque d’Hippone), pour ne citer que lui chez les Pères de l’Eglise, s’intéressa à la question dans La Cité de Dieu (413-426) au livre XIX, cap. XVII : « la cité terrestre (…) aspire à la paix terrestre ; et c’est là le but qu’elle assigne à l’union

à d’irréversibles profanations des êtres assujettis à des rêves indigents de bonheur, et victimes, à leur insu, de la tragique propension de l’âme humaine à se corrompre. Entrant, par-delà les siècles, en résonance avec le sermon par lequel saint Augustin tenta, à Hippone, de consoler ses fidèles de la fragilité des royaumes terrestres, Jérôme Ferrari jette, au fil d’une écriture somptueuse d’exigence, une lumière impitoyable sur la malédiction qui condamne les hommes à voir s’effondrer les mondes

de la loi du 11 mars 1957 il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’Éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du Droit de Copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. DANGER © Groupe Eyrolles, 2009 ISBN : 978-2-212-54196-0 Sommaire Introduction....................................................................... Chapitre 1 : Les présocratiques : les initiateurs ................ Chapitre

tends la joue droite). Mais c'est St Augustin, au nom du droit à la légitime défense et en particulier entre les états qui a introduit cette notion de guerre juste dans le sens où la guerre ne pouvait se justifier que dans le cas de défense ou de réparation d'injustices. C'est ainsi qu'un certain nombre de critères ont été élaborés pour éclairer les hommes d'état et les autres sur la manière d'aborder les conflits armés. C. Mellon rappelle que pour saint Augustin, le chrétien ne pouvait envisager de