Autofiction Et Autobiographie

genre littéraire dans lequel le récit, bien que fictif, est présenté sous la forme de mémoires. Le personnage principal du roman-mémoires effectue ainsi un récit à la première personne de sa vie qui prend toutes les apparences d’une véritable autobiographie. Le roman-mémoires se revendique d’emblée cependant comme œuvre de fiction, même si des personnages et des événements historiques ayant réellement existé y sont quelquefois insérés, de façon à « authentifier » le récit en augmentant l’effet de

gravite l'œuvre fictionnelle et romanesque d'un auteur."(1). Ph. Lejeune, en présentant l'autobiographie, précise que: "le mot "Autobiographie" a été inventé aux environs de 1800 et s'est répandu à partir de 1830 pour désigner une dimension personnelle apparaissant dans l'écriture"(2). M. Sweetser rejoint Ph. Lejeune et affirme dans son article que: "Ce Néologisme (Autobiographie) a été admis par l'Académie en 1878."(3) Après avoir donné la date plus ou moins exacte de la parution de cette terminologie

Cette considération, l'écrivain ne manque pas de la relier au destin des « petits pays ». Le jeu d'identification du narrateur avec la figure royale ouvre à un espace qui, tout en touchant à l'Histoire, peut être qualifié d'autofictionnel – une autofiction où l'identification de la vie du narrateur avec celle de son pays va loin. Le roman ne s'achève-t-il pas, alors que les eaux vont effacer de la carte, et le royaume, et ce narrateur qui s'est identifié à des figures presque impossibles ? Ce type

littéraires. Les deux grands textes par lesquels s'invente le roman moderne avec Joyce et Proust témoignent de cette faculté qui lui est propre et par laquelle il absorbe, intègre, accomplit et dépasse tous les autres genres (poésie, essai, autobiographie, théâtre). Il n'y a aucune raison de limiter le roman au domaine des petites histoires inventées dont se moquaient déjà si justement les surréalistes. C'est du «roman-roman» comme disait Cendrars. Et même si le genre a encore ses amateurs,

d'auteur, mais qui est chez Thiéfaine un jeu constant, l'utilisation de sa vie personnelle pour nourrir son œuvre. Cependant, nous ne sommes pas dans la situation d'une autobiographie, mais, plus largement, dans le cadre de la chanson d'inspiration autobiographique. En effet, Thiéfaine ne propose ni autobiographie, ni autofiction à proprement parler (d'ailleurs, ce sont des chansons et pas des récits en prose), même si nous verrons que ces distinctions restent sujettes à polémique, mais simplement

familial ». Loin d’un simple plaidoyer en faveur de l’imaginaire, l’auteur dresse également un violent réquisitoire contre l’instinct de grégarité de l’homme. Sa manipulation des « mauvaises fictions »ou « Arché-texte » (télé-réalité, storytelling ou autofiction pour certains confrères) l’incite au repli identitaire, voire à la guerre. A l’opposé de cette charge (notamment contre l’Amérique, mais aussi contre l’oppression des femmes), Nancy Huston conserve une foi indéfectible en faveur de la fonction civilisatrice

concordance avec le programme d’histoire) ou en début de 2nde. Préalable : l’Histoire de la Chine moderne a été abordée en Histoire-Géographie. Les élèves ont le texte mais ne doivent pas le lire avant le début de l’étude.é à la distinction autobiographie/autofiction, à la littérature engagée, ou encore à l’écriture du réel dans le roman francophone. Objectifs : - Lire une oeuvre complète et en dégager l’essentiel - Aborder la complexité de l’écriture narrative aux frontières de plusieurs genres littéraires

Michaud, directrice. ISSN 0014-2085 Périodique Numéro: 40 :1 2004 GHARBI, Farah Aicha. p. 63-80 Femmes d'Alger dans leur appartement d'Assia Djebar: une Rencontre entre la peinture et l'écriture. SELAO, Ching. p. 129-150. (Im)possible autobiographie. Vers une lecture derridienne de "L'Amour, la fantasia" d'Assia Djebar. http://netsrvr.uc.twsu.edu/~mcllwww/edit.html Etudes francophones. Pays: USA Etudes francophones. (Anciennement "Revue francophone"). Lafayette, LA, University

américaine où l’on partage un ensemble d’émotions, de joies, d’angoisses et de nostalgie qui favorise une certaine complicité avec les lecteurs qui se sentent impliqués dans cette autobiographie et peuvent s’identifier à l’un de ses personnages. Partant de l’enfance puis de l’adolescence, Laferrière au terme de cette autobiographie se dit fatigué de ce long voyage et du chemin parcouru. Il annonce aux lecteurs sa lassitude et la fin de ses " mille et une aventures", une série d’histoires qui s’emboîtent

Sarraute) ne livrent que l’extérieur des choses et des êtres, laissant au lecteur le soin de « construire » un personnage et un univers. Enfin, les frontières entre fiction et réalité se brouillent, avec des genres comme l’auto-fiction, mêlant autobiographie et fiction. Le roman, en offrant un univers fictionnel, permet au lecteur de s’évader du réel et de savourer les plaisirs de l’imagination. Mais, parce que le parcours de personnages individualisés forme le pivot de cet univers, le roman est en