Automne Malade Guillaume Apollinaire 1913

Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre, elle t’aime. La vérité c’est ce qu’on croit En la nature c’est toi-même. George Sand Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mûrs Au fond du ciel Des éperviers planent Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines Qui n’ont jamais aimé

ces poèmes : Paul-Jean Toulet, né à Pau (Basses-Pyrénées) le 5 juin 1867 et mort à Guéthary (Basses-Pyrénées) le 6 septembre 1920, est un écrivain et poète français, célèbre par ses Contrerimes, une forme poétique qu'il avait créée. Guillaume Apollinaire est un poète et écrivain français, né sujet polonais de l'Empire russe. D'après sa fiche militaire, il est né le 26 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 novembre 1918 à Paris. Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz

Les femmes dans Alcools Apollinaire Guillaume Apollinaire est un poète dit « de la modernité » il est né à Rome en 1880. C’est en 1901 que la vie d’Apollinaire connaît un tournant décisif et que son œuvre prend véritablement naissance. Toujours désargenté et ne parvenant encore à vivre de sa plume, le jeune homme devient précepteur de français auprès de la fille de la vicomtesse de Milhau. Lors de ce séjour en Rhénanie pour accompagner son élève, il commence à composer des poésies rhénanes qui

ANTHOLOGIE DE FRANÇAIS Guillaume Apollinaire, Alcools DUCLOZ Julie AUDA Emeline 1ère S 9 PLAN INTRODUCTION I) Le thème de la rupture amoureuse 1) Le poème «  L’émigrant de Landor Road » p 4, 5 2) Le poème « Le Pont Mirabeau » 3) Le poème « Marie » 4) Le poème « Annie » II) Le rapport à la poésie 1) Le poème « Automne Malade » 2) Le poème « Le Brasier » 3)

Au fil des saisons Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mûrs Au fond du ciel Des éperviers planent Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines Qui n’ont jamais aimé Aux lisières lointaines Les cerfs ont bramé Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu’on les cueille Le vent et

A la Santé Apo« A la Santé » de G Apollinaire . Intro : -Apo, Alcools, 1913, recueil de poème, pdnt industrialisat°. -Fin recueil entre « 1909 » & « Automne malade ». -Sejour de 5 jours dns la prison de la Santé en 1911. Complice de vol de la Joconde. Exclu de la Société, isolé : solitude. -7 strophes courtes avc versificat° irrégulière + raconte expérience : lyrisme sombre. 1er Mouv : (1ère strophe) : Entrée en prison. 2ème Mouv : (2ème strophe) : La

O cruelle à mes vœux ou plutôt à toi-même,Veux-tu forcer des ans la puissance suprême,Et te survivre encore au-delà du tombeau ? Que ta douceur m'oblige à faire ton imageEt les ans douteront qui parut le plus beau,Ou mon esprit ou ton visage. Guillaume Colletet Explication : Remords posthumes (1857) Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoirQu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse ;Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuseEt tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir,Empêchera

Le pont Mirabeau  » Introduction : Guillaume Apollinaire fut un poète contemporain profondément novateur, étroitement associé aux courants artistiques du début du 20ème siècle. Ami de Picasso et proche des cubistes, il fait paraître dans ses poèmes le souffle de l’esprit nouveau, tout en s’inscrivant dans le grand courant de la tradition lyrique. C’est en 1913 qu’il publie le recueil intitulé  Alcools  dans lequel il se montre

Les salades, les fruitsN’attendent que la cueillette ;Mais l’araignée de la haieNe mange que des violettes. Que je dorme ! que je bouilleAux autels de Salomon.Le bouillon court sur la rouille,Et se mêle au Cédron. Arthur Rimbaud Automne malade Automne malade et adoréTu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraiesQuand il aura neigéDans les vergers Pauvre automneMeurs en blancheur et en richesseDe neige et de fruits mûrsAu fond du cielDes éperviers planentSur les nixes nicettes aux

soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mélodieux. Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mûrs Au fond du ciel Des éperviers planent Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines Qui n’ont jamais aimé