Autres rivages

une mise en forme qui suscite un intérêt ? Patrick Modiano s’est exprimé sur le sujet en ces mots : « L’entreprise autobiographique m’a toujours paru une sorte de leurre, sauf si elle a une dimension poétique comme Nabokov[1] l’a fait dans « Autres rivages ». Le ton autobiographique a quelques chose d’artificiel car il implique toujours une mise en scène. Pour moi, c’est plutôt une entreprise artistique, une mise en forme d’éléments dérisoires. » Il explique que, de son point de vue, l’autobiographie

de ces sédiments a libéré le sable et le gravier qui composent la plateforme des îles-de-la-Madeleine. Ce sable s’est accumulé pour former les cordons dunaires et les tombolos qui ceinturent actuellement les lagunes et relient les îles les unes aux autres. Comme les îles sont situées au milieu du golfe du Saint-Laurent, sur un plateau de 60 m de profondeur, aucun sable ne peut venir du large ni d’aucune source continentale. Le sable qui circule sur les plages et le long des zones littorales est donc

l’eau était tellement chaude et magnifique qu’elle donnait l’envie d’aller encore plus loin. Je nageais sans réfléchir, je ne me rendais même pas compte que je m’éloignais des bouées de sécurité. Quand je me retournais pour regarder où étaient les autres, je ne vis au loin que des petites personnes et je me disais que s’il m’arrivait quelque chose, personne ne me verrait ni même m’entendrait. Mon inquiétude montait de plus en plus et j’imaginais plein de morts étranges dans l’eau. Tout d’un coup

sens. Tout les matins on se levait tôt, on prenait le petit dej' ensemble, et tout. Et puis une fois, ils nous ont réveillé super tôt, pour nous dire qu'on allait à la plage. Le matin, à marée basse. Puis en y étant, on marchait, tous les deux. Les autres étaient derrière. Ils nous regardaient tu penses? *Sérieux, j'espère pas, sinon ils devaient se poser des questions.* On parlait, on parlait... Encore et toujours. On a fait que ça. Je te regardais, tu me regardais. De l'amour? Ça fait chier ça. Je

CGPPP Rivages de la mer  Ordonnance 1681 : Les limites du rivage doivent être précisées, déterminées. Selon l’ordonnance, « sera réputé bord et rivage de la mer tout ce qu’elle couvre et découvre pendant les nouvelles et pleines lunes, et jusqu’où le grand flot de mars se peut étendre sur les grèves » Mr Kreitmann, 1973 : le rivage de la mer correspond à la terre recouverte par la mer lors des plus hautes eaux en l’absence de perturbations météorologiques exceptionnelles. = rivages de la

Ils étaient là, tout les deux, à se regarder tendrement sur cette plage, ils étaient seuls. Lui était grand et fort, et elle était petite et amoureuse. Les vagues étaient calmes ce soir-là. Ils allèrent se baigner, main dans la main. Tout-à-coup, un vent violent se leva et la mer s'agita. elle se mit à crier, il voulait l'aider mais il n'y arrivait pas. les vagues étaient de plus en plus hautes et fortes, emportant tout sur leur passage. Il y avait, d'un coup, un silence inquiétant tout était redevenu

Le lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir ! Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes Sur ses

n'accompagne que le mouvement verticale de l'onde, les molécules de l'eau suivent le mouvement de l'onde en effectuant un mouvement circulaire. Entre le passage de deux crêtes elle a accompli un cercle parfait. Une vague se brise en arrivant au rivage, elle est soulevé, son amplitude augmente, la pente est trop forte et la vague d'effondre a cause de la gravité. Elle déferle donc sur la plage . http://www.youtube.com/watch?v=NURezj91iCY

muette. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux. Lui, gagnant à pas lents une roche élevée, De son

Alphonse de Lamartine (1790-1869) Méditations poétiques (1820)« Le Lac »Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,Dans la nuit éternelle emportés sans retour,Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âgesJeter l’ancre un seul jour ? Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierreOù tu la vis s’asseoir !Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,   Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,Ainsi