Autrui Me Transforme En Objet Et Me Nie Merleau Ponty

Ce texte de Maurice Merleau-Ponty, soulève la question de l’effet que produit le regard d’autrui sur moi. Plus particulièrement l’auteur chercher à savoir si autrui peut me transformer. De cette façon dans son texte « Phénoménologie de la perception » Chapitre IV, celui ci soutient que c’est le regard d’autrui qui me transforme. Dans une première partie (l.1 à 6) l’auteur explique l’étape de transformation. Puis dans une deuxième partie (l.7 à 11) il explique l’objectivation du regard de l’autre

car comme St Augustin l'a fort bien exprimé dans ses Confessions2, tant qu'on ne me demande pas ce qu'est le temps, je le sais, mais dès qu’il s’agit de l’expliquer, je ne le sais plus. Il en va de même pour autrui : j'en fais l'expérience quotidiennement, mais dès que je tente de définir autrui et de donner un fondement philosophique à l'expérience que j'en fais, je tombe dans l’embarras. L'autre est lui aussi un "moi" pour lui-même, un ego, tout comme moi : il apparaît ainsi comme la prolongation

IDEE DE PHILOSOPHIE CHEZ MAURICE MERLEAU-PONTY INTRODUCTION GENERALE A LA PHILOSOPHIE PHENOMENOLOGIQUE DE MERLEAU-PONTY Analyse des concepts Par Antoine Welo Okitawato OWANDJALOLA Docteur ès Lettres Université de Genève /Suisse Professeur à l’Enseignement Supérieur et Universitaire en R.D.C. 2004 365 TABLES DES MATIERES PREFACE..................................................................................... 2 AVANT - PROPOS ..................................................

PhilCHAPITRE 3 : AUTRUI Si autrui c’est l’autre personne doté d’une conscience, alors cela implique une relation d’identité de différence. Par son corps, autrui, occupe un certain espace qui lui est propre, et qui le rend différent de façon irréductible, mais par sa conscience, autrui est identique à moi-même comme sujet pensant. Mais alors la compréhension d’autrui est-elle possible ? Et comment pouvons-nous connaître autrui voire même participé à son vécu ? Mais alors l’intersubjectivité est-elle

le monde des idées et le monde intelligible et le monde sensible ( monde de la caverne) et le monde des apparences, un monde en devenir c'est à dire un monde qui se transforme, et monde accèssible que par les sens. Il s agit d'un monde d'apparence car il est subjectif. Il varie selon les sujet qui le perçoivent. Exemple : un même objet peut apparaître bon au bien portant. Le monde sensible n'est que rapport entre les choses. Le chien est grand par rapport a la sourit et le chien est petit par rapport

1. Le sujet La conscience : Descartes, Discours de la méthode La perception : Alain, 81 Chapitres sur l'esprit et les passions L'inconscient : Freud, Métapsychologie Autrui : Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception Le désir : Épicure (342-270 av. J.-C.), Doctrines et Maximes L'existence et le temps : Pascal, Pensées, Lafuma 47 (1670) 2. La culture Le langage : Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes L'art : Hegel, Esthétique I Le travail

Angles d'analyse · Eléments de définition Autrui = Au sens général, c'est l'autre comme moi qui n'est pas moi, comme corrélatif du moi. - Chez Rousseau = Autrui désigne mon semblable, c'est-à-dire tout être qui vit et qui souffre, avec lequel je m'identifie dans l'expérience privilégiée de la pitié (Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes). - Chez Hegel = Autrui, donnée irrécusable comme existence sociale et historique, est

ces instances. Si elle les reprend, c'est sur un autre mode, c'est pour les ramener à nous-mêmes, au vécu : non à une « vie privée », mais à une « intersubjectivité qui, de proche en proche, nous relie à l'histoire entière ». 1 1 Maurice MERLEAU-PONTY, « Le philosophe et la sociologie », dans : Éloge de la philosophie et autres essais, Paris, Gallimard, 1953 et 1960, p. 143. Claude Savary, “La philosophie et la sociologie et leur rapport à la culture” (1982) 7 L'espace de la science

ses idées et ses concepts grâce au langage. C'est la méta-représentation. Cette faculté s'acquiert, l'homme ne la possède pas de manière inée, spontanée. Le propre de l'homme d'après Hegel est d'avoir cette double existence, il peut être sujet et objet de ses représentations. Tout cela ne peut pas exister sans la mémoire. Le sujet est un produit qui est propre à notre univers occidental, il n'est pas universel à toutes les cultures. Marc Augé, ethnologue, a écrit que lorsqu'il était au sein de différentes

créer ses propres valeurs à défaut d'en trouver de solides). L'individualiste croit encore en la valeur du concept de subjectivité, mais il est en fait le seul sujet de ce concept. L'individualisme est donc l'humanisme d'un seul homme. En ce sens, Merleau-Ponty a pu soutenir de l'individualisme qu'il est un "humanisme sans vergogne". L'individualiste croit en effet au sujet, mais ce sujet n'est plus l'homme, c'est lui ! L'individualisme est ainsi devenu le dernier visage de l'humanisme sans vergogne,