Aux Feuillantines

condamné au bannissement. Il se cache alors chez Sophie Hugo, rue de Clichy, avant de trouver refuge dans la chapelle désaffectée du jardin des Feuillantines entre 1809 et 1812. Les enfants, qu’il entourait de son affection et qu’il initiait au latin, ignoraient son identité et voyaient en lui un parent. A la fin de 1810, il est arrêté aux Feuillantines et incarcéré à Vincennes puis à La Force. Il meurt en octobre 1812 sous les balles d’un peloton d’exécution22. Afin de rejoindre son mari en Espagne

théâtre, poésie & récit Ouvres principales : Les Contemplations (1856)–Les Misérables (1862) Les Châtiments (1853)–Notre-Dame de Paris (1831) La légende des siècle (1859-1877) Description : Après une enfance passée aux Feuillantines, il affirme en 1816 «Je veux être Chateaubriand ou rien». En 1822, il se marie avec Adèle (dont il aura quatre enfants), publie son premier recueil poétique, Odes, son premier roman Ham d'Islande, et s'engage dans la voie du romantisme. En 1830

écrire ses premiers textes : un mélodrame Le château du Diable. Il y avait déjà une pièce de ce nom par Loaisel de Tréogate. On leur achète un théâtre de marionnettes. C ‘est une période de relatif bonheur. Ils vivent dans une maison nommée « Les Feuillantines » (quartier latin de Paris). En 1815, la garde est donnée au père, il est mis en pension chez une tante, Tante Goton, pendant trois ans. Il écrit une pièce Irtamène (1816) : tragédie classique. Son intérêt se porte sur le théâtre classique et

fonction du poète et aborde des thèmes sociétaux dans Les Feuilles d’automne (1831), Les Chants du crépuscule (1835), Les Voix intérieures (1837), Les Rayons et les Ombres (1840). 1. Premier poème du recueil Les Feuilles d’automne (1831). 2. « Aux Feuillantines » (V, x), Les Contemplations. Victor Hugo par Nadar, 1878. 9782210764729_Contemplations_001_009.indd 4 18/07/2019 08:035 L’engouement de l’époque pour l’exotisme et pour la Grèce transparaît dans Les Orientales (1829). Avec Les Châtiments

ton air embaumé, Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire, Tout dise : « Ils ont aimé ! » Méditations poétiques Victor Hugo Victor Hugo est né à Besançon en 1802. Sa famille s’installe à Paris dans l’ancien couvent des Feuillantines. Tout en préparant des études scientifiques au lycée Louis-Le-Grand, il s’adonne déjà à la poésie ; il obtient ses premiers succès aves les Odes et poésies diverses (1822) et s’impose comme chef de file du mouvement romantique après l’ardente «

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d’oeufs : 2 pièces • Sucre semoule : 60 g • Feuilles de gélatine de 2 g : 3 pièces • Chocolat au lait : 180 g • Chocolat noir : 30 g • 3 Crème liquide entière : 12.5 cl • Framboises surgelées : 400 g • Sucre semoule : 100 g • Eau : 10 cl pour la feuillantine : Faire fondre le praliné et le chocolat au bain-marie. Incorporer ensuite les brisures de crêpes dentelles et mélanger le tout. Répartir ensuite la préparation dans des cercles individuels et réserver au frais. 1 pour la crème : Mettre le

d’une révolution succombe de cette manière.] http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?analyse_id=833 Ib : Éléments biographiques du livre. Tout un chapitre du roman occupe les souvenirs d’enfance aux Feuillantines, c’est là ou Victor et ses frères ont vécu. « Je me revois enfant, écolier rieur et frais, jouant, courant, criant avec mes frères dans la grande allée verte de ce jardin sauvage où ont coulé mes premières années… « (chapitre XXXIII) Dans ce

qu’inversement le siècle reçoit en partie son aspect de l’action de Hugo. Est-ce parce que ses premières expériences de la vie furent celles de la traversée des existences individuelles par l’histoire –guerre et guérilla en Italie et en Espagne, aux Feuillantines exil, conspiration, clandestinité- ? toujours est-il que le trait le plus constant de la biographie de Hugo le porte à assister aux événements et s’il le peut à y participer. En 1821, il offre à son cousin Delon recherché par la police l’asile

comme sur beaucoup d’autres – maints échos autobiographiques : Cosette enfant que Jean Valjean a du mal à voir grandir évoque Léopoldine, la fille de Hugo. Cosette adulte tient à la fois d’Adèle Foucher aimée et courtisée dans le jardin des Feuillantines, mais aussi de Juliette Drouet et de Léonie Biard. La filiation de Marius, ballotté entre un père général d’Empire et un grand père royaliste n’est pas sans rappeler la propre généalogie de Hugo. Car l’amour, dans le roman, est d’abord une