Aveu

une procédure d'enquête, on soumettant le suspect à ce qu'on appelle l'inquisitio (la grande question) concrètement le suspect va subir un interrogatoire musclé, par le biais de la torture afin d'arracher (d 'extorquer) un aveu (finalités religieuses expiation de l'âme). Au cour de cette instruction l'accusé n'est nullement informé des reproches, des chefs d'accusation pas d'assistance. Durant la phase de jugement devant un ou deux juges non neutre

force probante. La loi instaure donc une hiérarchie entre les différents types de preuves : on trouve des preuves « parfaites » et des preuves « imparfaites ». Les preuves parfaites sont écrites (acte authentique et acte sous-seing privé) ou orales (aveu et serment décisoire). Les preuves imparfaites ne sont pas suffisamment solides et fiables aux yeux de la loi pour pouvoir emporter la conviction du juge. Elles doivent donc être complétées par des preuves parfaites pour qu'elles acquiert une force

par ces galanteries à amadouer Elmire, fait preuve d’une certaine maîtrise du langage dans son emportement amoureux. Les compliments font partie de la stratégie de Tartuffe qui a le calcul de mêler le langage religieux à celui du profane Dans cet aveu, Tartuffe ne se défait pas de son rôle de faux dévot ; il donne ainsi des accents de religion à sa flamme pour ne pas brusquer la situation, de ne pas montrer qui il est réellement.il commence sa tirade par « l’amour qui nous attache aux beautés éternelles

preuve écrite dans l’acte authentique L’aveu verbal est assimilé à un témoignage, il n’est recevable que si le témoignage lui-même est recevable. Aveu judicaire : donné devant le juge et émane d’une personne capable du droit judiciaire. Il est indivisible (doit être pris en compte dans son intégralité) et irrévocable (on ne peut pas revenir sur cet aveu) sauf si il y’a erreur de fait. La force de l’aveu est appréciable par le juge. 3. Le témoignage C’est une déclaration d’un tiers fait au juge

son aveu et à l’immoralité de sa passion incestueuse. Ainsi, Phèdre évoque le regard des autres sur sa situation dans le vers « la veuve de Thésée ose aimer Hippolyte ! » : elle insiste sur l’inconvenance de son amour par rapport à son rang social. La construction des vers appuie aussi sur cet aspect de la tirade : une diérèse est faite sur le mot « odieuse », ce qui l’allonge et insiste sur son sens : à cause de son comportement, Phèdre devient méprisable et honteuse. L’horreur de cet aveu est aussi

avance on verra une gradation des initiatives pour séduire Hippolyte ce qui peu a peu nous détache de l'idée d'une fatalité.Tout d’abord Phèdre fait son aveu à Œnone débutant offensive en l'avouant à Œnone mais aussi a elle même «J'adorais Hippolyte» (Acte I scène 3) prononçant son nom pour la première fois.Ça prochaine initiative sera son aveu Hippolyte après qu'elle apprend de la mort de son mari, Thésée, la déliant de tout liens incestueux. Ici Phèdre fait le choix de suivre l’influence de la

note Patrick Lemoine. Or, pleurer est à l’opposé de l’action, ne serait-ce que parce que ça demande du temps. » Un aveu d’impuissance Pour eux, pleurer, c’est avant tout cesser d’agir, s’avouer vaincu : on pleure en désespoir de cause, quand il n’y a plus rien à faire, quand on a, par définition, « plus que ses yeux pour pleurer ». « Au fond, les larmes sont pour les hommes un aveu d’impuissance, résume Catherine Aimelet-Périssol. D’où leur réticence à s’y laisser aller. » Du plus loin qu’il se

dans cette scène .Dans un premier temps, nous examinerons comment Tartuffe instrumentalise la religion pour la faire servir à ses fins personnelles, puis nous étudierons son art de lever les scrupules, enfin nous verrons que Tartuffe suit dans son aveu une gradation très stratégique. 1. La religion instrumentalisée L'hypocrisie peut être définie comme un vice, mais aussi comme une tactique, une méthode : l'hypocrite utilise ce qui devrait être une fin en soi comme un moyen d'arriver à ses

et l’énumération sans articles, « jeûne, prières, larmes ». Tartuffe avoue volontiers sa défaite, avec un vocabulaire militaire, rejetant la faute sur le charme d’Elmire : « força la résistance ». Cet aveu se fait insistant : il n’est que son « esclave indigne », il n’est que « néant ». Cet aveu d’une faiblesse toute humaine fournit ainsi une excuse commode à sa faute. === Tartuffe est un « imposteur » dans un sens scandaleux ici, puisqu’il met le langage et le dogme de la religion au service de

son amour pour Hippolyte dans la scène 5 . Nous étudierons les particularités de cette scène d’aveu. Tout d’abord nous verrons en quoi cette scène d’aveux est originale puis le passage entre la réalité et l'irréel. I-Une scène d’aveu original A) Un aveu non prémédité -PH bascule vers la folie (v.2) «je crois voir» hallucination = bascule vers la folie (v.3) «...» rupture avec la réalité (v.3) «Je m’égare» perte de la raison (v.4) «ma folle» passion dangereuse =avoue son amour contre règle de bienséance