Baiser Du Bellay

ait de vue éloigné son ménage, Que son coeur, où qu’il voise, y soit toujours présent : Souhaite qu’il vieillisse en longue servitude, Qu’il n’éprouve à la fin que toute ingratitude, Et qu’on mange son bien pendant qu’il est absent. Joachim Du Bellay Crâne de squelette fumant une cigarette, Par Vincent Van Gogh Huile sur toile, 32 × 24,5 cm 1885, à Amsterdam, Pays Bas La cigarette Aujourd’hui le temps est épouvantable : Il pleut et mon coeur s’embête à pleurer. J’ai pris, d’un

mes aïeux, Que des palais romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine. Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin, Plus mon petit Liré que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine. Joachim du Bellay (1522-1560 J'ai l'âme de regrets touchée. (Sonnet XI.) J'ai l'âme, pour un lit, de regrets si touchée,  Que nul homme jamais ne fera que j'approche  De la chambre amoureuse, encore moins de la couche  Où je vis ma maîtresse, au mois de Mai

dans ces pays-là. Avant 1920, le français demeurait la langue universelle dans les occasions diplomatiques européennes. Dans le domaine littéraire, au 16e siècle, Joachim du Bellay est un poète important, sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes pour lequel du Bellay rédigea un manifeste, la Défense et illustration de la langue française. Ensuite, le classicisme du 17e siècle s’est épanoui, ce qui a normalisé le français. Plusieurs écrivains

auteurs principaux :Anouilh - Aubigné - Apollinaire - Aragon - Balzac - Baudelaire - Beaumarchais - Beckett - Bernanos - Brecht - Cadou - Camus - Céline -Cendrars - Chateaubriand - Claudel - Corbière - Cohen - Colette - Corneille - Desnos - Diderot - Du Bellay - Eluard - Fénelon - Flaubert -Fontenelle - Giono - Giraudoux - Hérédia - Hugo - Huysmans - Ionesco - Juliet - La Bruyère - Laclos - La Fayette - La Fontaine -Laforgue - Lamartine - Lesage - Mallarmé - Malraux - Marivaux - Marot - Maupassant - Ma

donc, pour éteindre et guérir Ce dur lien, cette ardeur, cette plaie, Je ne quiers fer, liqueur, ni médecine : L'heur et plaisir que ce m'est de périr De telle main ne permet que j'essaie Glaive tranchant, ni froideur, ni racine. Joachim Du Bellay 1549 La Chanson du Mal-aimé                              À Paul Léautaud.                              Et je chantais cette romance                              En 1903 sans savoir                              Que mon amour à la semblance

fables inspirées du poète grec antique Esope. Mais les premiers pétales de cette fleur apparaissent quelques siècles plus tard, au XVIe, avec les premiers grands noms de notre littérature : Ronsard, connu pour ses hymnes, ses odes et de même que Du Bellay pour ses sonnets. Ensuite vient le XVIIe siècle avec Nicolas Boileau, inspiré lui aussi des racines antiques de la poésie, et Vincent Voiture qui écrivit de nombreux rondeaux. Le XVIIIe siècle n'est pas pour moi un siècle de poésie c'est pourquoi

DISSERTATION La poésie est-elle seulement l’expression des sentiments personnels ? « Poète, prends ton luth et me donne un baiser » dit la Muse au Poète dans la Nuit de Mai de Musset. Dans ce long poème qui est aussi une réflexion sur l’inspiration, le dialogue avec la Muse montre à quel point la poésie est inséparable de l’expression des sentiments. L’Histoire donne raison à ce rapport étroit : le luth évoqué ici rappelle la lyre qui était l’instrument des poètes de l’Antiquité, et cet instrument

autres choses, Et sa douce main me battait. Ô mois de juin ! rayons et roses ! L’azur chante et l’ombre se tait. J’essuyai, sans trop lui déplaire, Tout en la laissant m’accuser, Avec des fleurs sa main colère, Et sa bouche avec un baiser. Saisons Chant d’Automne Charles Baudelaire I Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts ! J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres Le bois retentissant sur le pavé des cours

(1524-1566). Elle est originaire de Lyon d’un milieu bourgeois et elle est imprégnée de la culture italienne. C’est une femme atypique : elle est maître d’arme et fréquente les salons. A 16 ans, elle tombe amoureuse d’Olivier de Magny (ami de Du Bellay). C’est un amour malheureux qui est à l’origine de beaucoup de poème. Entre 1545 et 1555 elle publie « Elégies et sonnets », « Débat de Folie et d’Amour ». C’est de la poésie lyrique (joie, amour, corps, cœur) et de la poésie élégiaque (tristesse

souvenir de la femme aimée dont le baiser était une bénédiction. La mélancolie initiale cède la place à la rêverie. Il croit halluciner cette apparition rédemptrice qui est pour lui la clé de l’absolu et une forme d’apaisement salvateur. Pour clore cette anthologie, un triste poème mais cependant rattrapé par la jouissance du style d'écriture -inspiré par Pétrarque- que procure celui de Louise Labé. A l'âge de 16 ans, elle rencontre Olivier de Magny, un ami de du Bellay dont elle s'éprend profondément