Bakufu

japon vie, en retard son époque féodale. Au contraire il faudrait plutôt dire que le Japon a volontairement retardé son annexion au reste du monde commercial. Pourquoi, cela reste à voir dans la suite du travail, mais l’instauration des shoguns, ou bakufu, et le contrôle politique exercé par ces derniers, ont certes un rôle prédominant à jouer dans cette explication. Par contre, une certaine problématique a fini par émerger d’un tel résonnement. Effectivement, leur dite annexion à l’empire économique

L'Ikedaya Jiken (池田屋事件), connu en français sous le nom d'affaire Ikedaya, est un incident armé historique entre les Ishin Shishi, une force antishogunale en provenance de Chosu, et le Shinsengumi, une unité armée du Bakufu. L'incident eut lieu le 5 juin 1864 au ryokan Ikedaya à Kyōto au Japon. Les Ishin Shishi utilisaient Ikedaya comme base de leurs opérations. Leur plan était de mettre le feu à Kyōto et de capturer Matsudaira Katamori le daimyo d'Aizu dont les fonctions à l'époque incluaient la

le commodore menace de bombarder la ville, à l'aide des canons embarqués sur son navire. Le pays fut ensuite soumis à la pression d'ouverture par d’autres puissances étrangères. Devant la menace réelle de la technologie militaire occidentale, le Bakufu céda devant les exigences américaines et signa les Traités inégaux de la Convention de Kanagawa, puis du Traité d'amitié anglo-japonais en 1854. La période qui suit est marquée par des rébellions Anticolonialistes, des assassinats politiques et, de

| | |L'avénement de Minamoto no Yoritomo marque l'arrivée au pouvoir des | | |guerriers. En instituant le Bakufu ( gouvernement militaire ) le nouveau| | |Shogun change toute l'organisation du Japon. Dorénavant, il y a une | | |noblesse

aucune autorité. Yoritomo, ayant établi son bakufu à Kamakura, dicte ses ordres au pays tout entier. Le pays, ruiné, affamé, se rallie à lui. Yoritomo met fin au régime des « empereurs retirés » et règne en maître sur tout le Japon. 1195 : Minamoto no Yoritomo fait une impressionnante démonstration de force à Kyoto, mais les intrigues continuent. 1199 : à la mort de Yoritomo, un seigneur Hojo (apparenté aux Taira) prend la régence (shikken) du bakufu, avec l'aide de sa fille Masako, veuve de Yoritomo

souvent lié à Benkei et Shizuka dans la littérature médiévale. Lorsque Yoritomo demande à son frère de se suicider, en 1189, Benkei se suicide aussi et Shizuka devient moniale. Yoritomo, débarrassé de son frère, va préparer dès 1180 les structures du bakufu. 21/32 COURS 3 : LE JAPON MEDIEVAL, du premier régime féodal à la bataille de Sekigahara (1192 – 1600) [Epoques Kamakura, Muromachi, Azuchi-Momoyama] Deux dates délimitent cette période : • 1192 : Minamoto no Yoritomo devient sei-i-taishôgun

typhon nommé Kamikaze神風. La confiance règne peu à peu, ethnocentrisme des Japonais, nationalisme du bouddhisme. - 1318-1339 : règne de l’empereur Go-Daigo. - 1324 : hostilités ouvertes entre les partisans de l’empereur et les troupes du shogun, du bakufu. - 1331 : révolte de Go-Daigo contre le shogun. - 1333 : Ashikaga Takauji足利尊氏, qui devait contrer Go-Daigo, se retourne contre le shogunat des Hôjô : il détruit Kamakura et massacre la famille Hôjô. Epoque des Dynasties du Nord et du Sud (de

souvent lié à Benkei et Shizuka dans la littérature médiévale. Lorsque Yoritomo demande à son frère de se suicider, en 1189, Benkei se suicide aussi et Shizuka devient moniale. Yoritomo, débarrassé de son frère, va préparer des 1180 les structures du Bakufu.                             COURS 3 : LE JAPON MEDIEVAL, du premier régime féodal à la bataille de Sekigahara (1192-1600) [Epoques Kamakura, Muromachi, Azuchi-Momoyama]     Deux dates délimitent cette période: -         1192 :

milieu du XIXe siècle, le Japon est un état dont les structures politiques n'ont guère changé depuis le début du 17e siècle. Il existe bien un monarque, l'empereur au statut divin, cependant l'essentiel du pouvoir exécutif repose entre les mains du Bakufu (gouvernement militaire) avec à sa tête le Shogun (celui qui détient l'autorité réelle), de la famille Tokugawa. De peur des influences étrangères, ils ont pratiqué une politique d'isolation internationale stricte avec interdiction quasi-générale

elles n’étaient que des superpositions d’éléments disparates empruntés aux grands maîtres. Cette technique d’enseignement dans les ateliers kanô ne représente qu’une partie de la pluralité des pratiques artistique au 19ème siècle. Des 1850, le bakufu (le gouvernement) encourage l’évolution de la peinture à partir du bansho shirabesho (1857-1868 (centre d’étude des livres barbares) dont sa mission est de contrôler les savoirs nouveaux venus d’occident. En 1861, s’ouvrit une section d’étude de la