Bantoustan

division spatiale du pays imposant des zones de résidence géographiquement séparées et racialement déterminées. Ce grand apartheid fut accompagné de mesures de déplacements et de regroupement des populations noires dans des foyers nationaux appelés bantoustans. Origine de l’Apartheid : Si l'apartheid a été mise en place à partir de 1948, la ségrégation raciale en Afrique du Sud existait depuis près de 3 siècles et s'était établie dans un contexte particulier à l'histoire complexe de ce pays.

zoulou, sotho, etc. • Chef de l'Etat : ....... Nelson Mandela, élu président de la république qui a remplacé Frédérik De Klerk le 9.5.94. Nature de l'Etat : république décentralisée. Réintégration à l'administration de Prétoria des quatre bantoustans indépendants (Bophuthatswana, Ciskei , Transkei, Venda). Nature du régime : parlementaire intérimaire. Principaux partis politiques : Congrès national africain (ANC, au pouvoir); parti national; Parti démocratique (libéral); Parti conservateur

division spatiale du pays imposant des zones de résidence géographiquement séparées et racialement déterminées. Ce grand apartheid fut accompagné de mesures de déplacements et de regroupement des populations noires dans des foyers nationaux appelés bantoustans. L'apartheid a été progressivement réformé en Afrique du Sud durant les années 1980 avec l'instauration de droits politiques aux indiens et aux métis avant d'être aboli en 1991. South Africa considers more than 51 million inhabitants distributed

« Europeans Only », « Native only » et « Coloured Only » deviennent obligatoires. En 1959, le pays est divisé en plusieurs zones, géographiquement distinctes, auxquelles chaque groupe racial est rattaché. Les régions réservées aux Noirs, appelées bantoustans, sont censées acquérir leur autonomie économique et administrative. Mais elles ne couvrent que 13 % du territoire et sont donc surpeuplées. Pire, il s’agit en général des terres les plus pauvres, sans richesse naturelle et sans industrie. Progressivement

illégale l'union maritale interraciale. La politique d'apartheid, poursuivie après l'indépendance de la République d'Afrique du Sud en 1961, a connu son apogée sous les gouvernements de JG Strijdom et Hendrik Frensch Verwoerd avec la mise en place de bantoustans semi-autonomes pour les noirs. Constamment réformés à partir des années 1970, du fait notamment de l'impossibilité d'imposer une séparation concrète absolue entre les différents peuples d'Afrique du Sud et de la réprobation internationale que cette

passe d’une agriculture vivrière à une d’exploitation. Les produits qu’ils consomment sont devenus chers car ils sont importés. Les européens ne se mélangent pas avec les indigènes, la ségrégation est non seulement raciale mais aussi sociale (les bantoustans sont les quartiers noirs). Ils construisent des hôpitaux, des écoles et lycées (la langue enseignée étant celle du colonisateur). Malgré cela, peu d’indigènes vont plus loin que l’école primaire. On leur enseigne des grandes valeurs, comme l’égalité

historique des Afrikaners, blancs d'origine non anglophones, essentiellement néerlandais, d'être submergés par la multitude de la population noire environnante. La ségrégation portait sur les aspects économiques, géographiques (création des bantoustans) et sur le statut social en fonction des origines ethniques et raciales. La population était répartie en quatre groupes raciaux distincts : - les Blancs, environ 20% dont 3/5 d'Afrikaners et 2/5 d'anglophones, - les Indiens (environ 3%), descendants

d’hôpitaux différents pour les Noirs/ et les Blancs) Interdiction aux Noirs de s’asseoir au début du bus (Places avant du bus réservés aux Blancs) Retrait de la citoyenneté sud-africaine pour les noirs issus des communautés ethniques vivant dans les bantoustans. Décret obligeant d’enseigner les cours de maths, sciences sociales, histoire et géographie ; en Afrikaans, pour tout le secondaire. Ect… IIème partie : Sa libération et sa vie après. Pourquoi et comment l’a-t-on libéré ? C’est le Président

travail en défaveur des Noirs… Même après le départ de Malan en 1954, la ségrégation raciale se poursuit plus intensément. À partir de 1959, des régions sont spécialement délimitées pour les populations noires bantoues. Il est prévu que ces Bantoustans, comme on les appelle, deviennent des Etats autonomes, puis indépendants. Mais ces territoires, qui doivent n’occuper que 13 % du pays, sont économiquement trop pauvres pour se suffire à eux-mêmes. En réalité, le fait même de concéder des terres

United in our diversity. L'invention d'une société non raciale et égalitaire se heurte à des obstacles importants. Les différences ethniques et leur manipulation politique à la fois par les leaders de l'apartheid et par certains chefs de bantoustans n'ont pas facilité les relations entre certains groupes noirs (zoulous et xhosas...) mais ces tensions sont désormais apaisées. Reste qu'après l'euphorie de la fin de l'apartheid et de la célébration du miracle de la « nation arc-en-ciel », le retour