Bantoustan

illicite de la force. Ex : Mandchoukouo, 1931 : les États-Unis ont refusé de le reconnaître (doctrine STIMSON) repris dans une déclaration de la SDN le 11 mars 1932 (condamnation du Japon). Il n’y a pas de reconnaissance en cas d’État fictif : ex du Bantoustan. La reconnaissance sous conditions : il y a des pressions extérieures pour que l’État nouveau se soumette à un modèle (ce qui à pour but de lutter contre la déstabilisation de la région par le nouvel État). Ex : En 1991 la CEE a reconnu les pays

dominion depuis 1909. La minorité afrikaner y a instauré peu à peu un régime d'apartheid sur fond de racisme virulent, attisant les violences, injustices et rancœurs. De nombreux noirs sont cantonnés sur des terres arides (développement séparés de bantoustans homelands). Les massacres se multiplient à partir des années 60 et une ANC milite pour la fin de l'apartheid. En 1976, les émeutes de Soweto sont dramatiques. La situation évolue pourtant très vite dans les années 90. Isolée, l'Afrique du sud évolue

Syrie dans le Bekaa libanais). L’implantation des colons est en fait souvent une annexion. II) L’impact des mutations frontalières 1) La création de frontières nouvelles Peut générer des diasporas (Palestiniens), des concentrations (bantoustans). Une nouvelle frontière peut rompre des systèmes éco, déstructurer les réseaux. Ex : port de Hambourg sur l’estuaire d’Elbe, coupé de son hinterland par une frontière hermétique passant à moins de 50km  écarts éco et culturels. a) Les créations

ville, rues larges et perpendiculaires (Sowetho), disposition anti émeute. (cf Haussmann anti barricade). A partir de 1959, tous les Noirs qui habitent en ville sont rattachés à un bantoustan : ils sont tolérés en ville, mais citoyens d'un bantoustan. Un noir urbain qui perd son emploi peut être expulsé vers un bantoustan. Maisons individuelles = demandent beaucoup d'espace pour les quartiers blancs. Dans les townships = foyers pour les travailleurs célibataires. Zone tampon = zone où il n'y a rien

développent aujourd'hui de véritables politiques. Les différentiels découlant de ces politiques donnent aux limites de ces territoires certaines des caractéristiques de la frontière. Celles-ci sont parfois très marquées, comme dans le cas des anciens bantoustans d'Afrique australe ou du mur en construction entre Israël et Palestine. Elles peuvent être modestes mais néanmoins sensibles, comme entre les communes françaises, différenciées notamment par les taux de taxes professionnelles. Entre les deux, existent

la tension s’apaise entre afrikaners et anglaisAux élections de 1910 : Louis Botha, un afrikaner, devient premier ministre. Noirs et métisses forment 2/3 de la population et sont complètement écartés de la vie politique et économique ; Les bantoustans représentent 7% des territoires (conditions de vie dure). Les travailleurs noirs des mines d’or ou de diamants sont exploités et pas éduqués. Les anglais préfèrent s’attacher les services indiens. Une fraction des noirs parvient à être éduquée

place d'un système de participation citoyenne ( forum de discussion, de consultation ). On a aussi un taux de participation élevé aux élections nationales. On a un redécoupage interne du pays pour éviter la persistance d’entités mono raciales. Les Bantoustans ( région créée pendant la période d'apartheid pour les noirs ) et les townships ( ghettos pour noirs ) sont des régions dans lesquelles les noirs n'avaient pas accès au droit de propriété, sont aujourd'hui intégrés dans d'anciennes provinces blanches :

des thèmes d’actualité propres à la société sud-africaine. Des représentations ont ainsi été réalisées autour de la criminalité, de la violence à l’école et du SIDA PAD est une fédération de six organisations de développement rural dans les ex-bantoustans (surtout au Kwazulu-Natal). Les activités de ce partenaire touchent directement plus de 2.500 familles. L’association apporte surtout son soutien à la construction de structures locales ainsi qu’au développement de petits projets agricoles permettant

dans les bus, les hôpitaux ou les écoles. « RESERVES NOIRES » Le discours officiel se durcit : « L’Afrique du Sud doit être un pays exclusivement blanc, employant de la main-d’œuvre noire qui habiterait dans des zones réservées ».L’idée des bantoustans ou homelands, sorte de réserves pour Noires où ceux-ci s’administreraient, prend forme. Grève et boycotts sont alors les premiers signes de résistance des Noirs, principalement engagés par l’ANC, qui est rapidement interdit. Les manifestations du

d‘autres courants (I post-marxistes I), comme le féminisme, l’écologie, le pacifisme, dans (1 Per l’unità del marxismo critico I), La sinistra, mars 1989, p. 59. (46) R.Gallissot, entrevue au Manifesto, 14 mai 1995. (47) A. Béres, B L‘archipel des bantoustans i), dans Hérodote, no 41, 1986, p. 14, nous rappelle que ce sont les anthropologues ((I proto-différentialistes o, pourrait-on dire) qui ont créé, dans l’après-guerre, les bases théoriques et culturelles de l’apartheid. En effet, les frontières