Barbizon

de toutes mes dents en pensant à tous mes fameux voyages je voulais aller à New York ou à Buenos-Aires connaître la neige de Moscou partir un soir à bord d’un paquebot pour Madagascar ou Shangaï remonter le Mississippi je suis allé à Barbizon et j’ai relu les voyages du capitaine Cook. Philippe SOUPAULT (né en 1897),Œuvres complètes, Ass. Guy-Levis-Mano.  Ecrit par Arthur RIMBAUD à l'âge de 16 ans,« Ma Bohème »évoque une ou plusieurs de ses fugues. Il veut fuir un milieu étouffant

sentiments et idéalisées. « Photographie » des conditions de vie des différentes classes sociales (même les plus humbles) + préoccupations sociales. -Littérature : Balzac «  La comédie humaine » -Peinture : Courbet, Rousseau et l’école de Barbizon (plein air pur représenter la lumière naturelle) Ex. : Millet, Les Glaneuses (1857) Courbet, Les casseurs de Pierres (1849) : En train de travailler, jeu d’ombre et de lumière. Meunier Constantin, Le retour des mineurs

rejetant définitivement la recherche chère aux classiques d'un beau idéal et d'une essence éternelle des choses. Cette nouvelle peinture sera l'aboutissement d'une série de réflexions et d'intentions qui l'ont précédée, celle des peintres de l'École de Barbizon, et celle des peintres pré-impressionnistes des Rencontres de Saint-Siméon à Honfleur (Boudin, Jongkind, Dubourg...) que le jeune Monet fréquentait. Le nouveau réalisme des impressionnistes postule d'abord la prépondérance de la vision par rapport

l'impressionnisme. Gustave Courbet pense que « L'essence du réalisme est la négation de l'idéal... L'expression de la beauté est en rapport direct avec la puissance de conception de l'artiste ». Ce mouvement commence en 1830 avec l'école de Barbizon. Bien que traditionnellement appelée école, le groupe d'artistes n'a ni doctrine, ni liens formels. Les membres expriment tous un même rejet du caractère artificiel de l'art académique et préfèrent s'inspirer directement du réel. Gravitant autour

atmosphériques montrent un ciel typiquement anglais. Le paysage de CONSTABLE qui malgré son respect pour la tradition fut considéré comme une révolution dans la peinture. CONSTABLE fait partit des peintres de l’avant impressionnisme et de l’avant école de Barbizon. Il est considéré par certain comme le père de l’impressionnisme. DELACROIX a dit qu’il était le père du paysage Français. Cette touche griffée, cette modulation atmosphérique, cette sensualité hors de l’objet représenter vont exploser chez les impressionnistes

démontrent cette utilisation. Chrysanthèmes de James Tissot, mit en annexe 1, apparait d’ailleurs comme un bon exemple. Comme le mentionne les auteurs du Chefs-d’œuvre de la peinture française du Sterling and Francine Clark Institue : De l’école de Barbizon à l’impressionnisme, ce tableau « donne une image de la vie domestique contemporaine » (Ganz. A et Brettell, 2011, p.152). La scène se déroulant dans une serre, les uses de l’époque ne préconisait pas alors de porter un chapeau à l’intérieur. Ce

les plus humbles. D’un point de vue sociologique, les nouveaux venus sont issus de milieux populaires et ne sont plus liés à l'aristocratie au pouvoir. Sur le plan géographique, ils sont en quête de sites préservés de la révolution industrielle (Barbizon, Normandie). L'invention de la photographie en 1839 bouleversa la peinture, elle encouragea les impressionnistes à capturer l'instant, non seulement dans la lumière mouvante du paysage mais aussi dans la vie quotidienne des gens. b) Méthode

origines du réalisme : L’art pictural. Le nom de réalisme apparait en France vers 1826 mais il ne se constitue véritablement qu'entre 1850 et 1870 et il fut d'abord introduit en peinture par le genre du paysage, grâce aux peintres de l'école de Barbizon qui sont : Théodore Rousseau, Dupré, Diaz et Daubigny. Le réalisme reproduit le réel sans jamais l’idéaliser ou le modifier, il en vient à s'intéresser directement à ce que les sens perçoivent, et que tout objet, être, chose, évènement ou action

étudier l’homme dans son milieu réel. • Baudelaire et les peintres de la campagne : le rejet du « culte niais de la nature » L’école de Barbizon : la nature réelle, pour elle-même n’est pas jugée digne d’intérêt par les académistes. C’est pourtant ce que choisit de peindre à partir de 1825 et jusque vers 8 1870, un groupe de paysagistes français installés à Barbizon : Corot, Théodore Rousseau, Millet et Daubigny. Rebelles à l’idée de progrès, ils s’installent loin des villes. • Réalisme et travail

rapidement. Éventail des salaires très ouvert. Relative pauvreté, mais avec perspectives de carrières. III. un dynamisme culturel A. un essor créatif général Dans la peinture, évolution de la peinture paysagiste, qui conduit de l’école de Barbizon à Manet et au premier impressionnisme (Pissarro, Monet). Dans la musique, opéra et musique chorale : Verdi, Meyerbeer, Offenbach… Dans la littérature : roman expérimental de Zola, vaudevilles de Labiche, lyrisme de Baudelaire… Dans l’architecture