Bardamu Et Lola

d’autres êtres humains. A ce point, l’horreur de la situation est indicible et la perversion semble achevée. C’est pourquoi les camps de concentration sont l’expression du nihilisme absolu, l’expression du mal radical en l’homme.     La conduite de Bardamu et d’Oscar, confine à l’exhibition de la cruauté. Il s’agit de faire le mal pour le mal et de le montrer en détruisant toutes les assurances du bien et ses repères. Donc de l’étaler dans la représentation. Par exemple, Oscar ne se contente pas de

dérision certaines sinécures internationales. C’était : ____________________________________________________________ _____________________ “L’église” (1927) Pièce de théâtre en cinq actes L’acte I se déroule en Afrique où le docteur Bardamu travaille pour le compte de la Société des Nations. Il est chargé de conduire des recherches sur les maladies infectieuses et sur les conditions d’hygiène des colonies. Sous ses yeux se déroule le spectacle de la mort, de la pauvreté, de la maladie

tournait en dérision certaines sinécures internationales. C’était : _________________________________________________________________________________ “L’église” (1927) Pièce de théâtre en cinq actes L’acte I se déroule en Afrique où le docteur Bardamu travaille pour le compte de la Société des Nations. Il est chargé de conduire des recherches sur les maladies infectieuses et sur les conditions d’hygiène des colonies. Sous ses yeux se déroule le spectacle de la mort, de la pauvreté, de la maladie

Ainsi, Léon Daudet, insistait, dans son éloge de Voyage au bout de la nuit sur le fait qu'il s'agit d'une fiction et non d'un simple récit de vie, où il fallait comprendre : nous avons affaire à une œuvre littéraire et non à un témoignage : « Ce Bardamu est une fiction tirée du réel, qui n'a point d'autre rapport avec l'auteur, M. Céline, que l'imagination de celui-ci. Les assimiler l'un à l'autre, comme le font quelques critiques imbéciles, c'est assimiler Shakespeare à Falstaff, c'est le rendre

idée, d’un pays, et même d’une révolution. 1) Littérature d’idée Le héros est un support à la diffusion de pensée philosophique. Surtout au 18ème siècle. Ex : Candide de Voltaire, les voyageurs perses des Lettres Persanes de Montesquieu. Plus tard, Bardamu de Céline, ou les personnages des pièces modernes, de Sartre (Huis Clos), d’Anouilh (Antigone), Giraudoux (La Guerre de Troie n’aura pas lieu,1935). Le héros permet l’apologue. 2) Héros de propagande Les héros servent parfois des états ou des mouvements

Progrès et la confiance en la Raison qui avaient guidé le XIXème siècle. C'est pourquoi, sans doute, l'évolution intellectuelle de l'époque fut marquée par un scepticisme généralisé et une crainte profonde pour l'avenir. On notera, d'ailleurs, que Bardamu, dans Voyage au bout de la nuit devait suivre le même parcours : partant de la guerre, qui faisait office d'épreuve initiatique, il perdait toute foi en la rationalité et laissait s'insinuer en lui une révolte qui condamnait son époque, pur fruit

Progrès et la confiance en la Raison qui avaient guidé le XIXème siècle. C'est pourquoi, sans doute, l'évolution intellectuelle de l'époque fut marquée par un scepticisme généralisé et une crainte profonde pour l'avenir. On notera, d'ailleurs, que Bardamu, dans Voyage au bout de la nuit devait suivre le même parcours : partant de la guerre, qui faisait office d'épreuve initiatique, il perdait toute foi en la rationalité et laissait s'insinuer en lui une révolte qui condamnait son époque, pur fruit

angoisses de Bardamu ................................................................................ - 67 1.2 Les angoisses de Robinson ................................................................................ - 72 2. Le caveau de Toulouse ........................................................................................... - 76 3. L’asile de Vigny-sur-Seine ..................................................................................... - 85 3.1 La gifle de Bardamu ...........

manière narrative et l’autre de manière discursive, une représentation de la guerre qui remet en cause les valeurs traditionnelles attachées à l’héroïsme, puisque le personnage narrateur y revendique sa lâcheté. Le rejet des valeurs épiques 1. Bardamu associe la guerre à la nuit dans le premier texte, et il l’évoque à l’aide du champ lexical de la mort : « sacrifiât », « fin d’un monde », « me suicider », « trépas », « s’en aller mourir un peu ». Elle est personnifiée à la ligne 21 dans la mesure

rien n'a changé, le manège tourne juste un peu plus vite. De la nausée viendra peut-être l'envie de lucidité. De cette lecture, sûrement. Résumé du roman Paris, place de Clichy, 1914. Envoûté par la musique d'une parade militaire, Ferdinand Bardamu, jeune rebelle, décide, par excès d'héroïsme, de s'engager dans la guerre contre les Allemands. Mais au front, c'est l'enfer et l'absurdité. Il perd vite son enthousiasme et découvre avec épouvante les horreurs de la guerre. Il ne comprend plus pourquoi