Bataille de la Smala

épuisé. Une seule chose aurait pu me sauver : retrouver Aurore, son corps de liane, sa peau de marbre, ses yeux d'argent et son odeur de sable. Mais je savais que ça n'arriverait pas. Je savais que j'avais perdu le combat et qu'à l'issue de cette bataille il ne me restait plus que l'envie de me brûler les neurones à coups de crystal meth ou de n'importe quelle autre saloperie sur laquelle je pourrais mettre la main. Il fallait que je dorme. De retour dans le salon, je cherchai mes médicaments avec

maïs à se mettre sous la dent. Les gens n’avaient que la poisse à se partager. Partout, au milieu des baraques brinquebalantes où chaque venelle était un chemin de croix, des gosses au nez crotté se ratatinaient la poire dans d’insoutenables batailles rangées. À peine plus hauts qu’un poireau, et déjà il leur fallait se démerder seuls, les lendemains s’annonçant aussi vaches que les âges farouches. Le droit d’aînesse revenait d’office à celui qui cognait dur et la piété filiale cessait d’avoir

théatre en arabe dialectal depuis son retour d’exil en 1971. 6 Interview avec Kateb “Situation de l’écrivain algérien”, par Geneviève Serreau, in Lettres Nouvelles, No. 40, Juillet-Août 1956, p. 112. 79 “sans terre ni argent, gardien de la smala défaite.”7 Face à cela, il décide d’abandonner sa vie communautaire pour tenter la vie des villes. 1. La solidarité entre le colonisé et sa terre Dans sa préface au Damnés de la Terre de Frantz Fanon, Jean Paul Sartre dit ceci : Le survivant [l’indigène]

son influence sur la recherche en comportement du consommateur font l’objet d’un développement plus large dans la seconde section de ce chapitre. 25 Cova (2002) confronte le terme de tribu à d’autres types de micro-groupes que sont le clan, la smala, la famille, la lignée, la peuplade, le peuple, la horde, la classe d’âge, la race, la corporation, le corps, la caste, l’ordre, la congrégation, la confrérie, la secte, l’association, le club, le mouvement, le parti, la compagnie, l’équipe, le

Monument (vol. II, p. 131) Armée Arrobe Arrondissement Article dans les noms propres Astérisque Astre Auberge, voir Enseigne (vol. I, p. 334) Avant-propos Avertissement Bandeau Barre oblique Bas de casse B. À T., voir Bon à tirer (vol. I, p. 230) Bataille, voir Guerre (vol. II, p. 43) Bateau 167 169 170 170 173 173 175 176 179 179 179 186 191 195 196 202 203 204 206 208 208 209 209 210 212 10 sommaire du volume i Bavocher Belle page Bible Bibelot, voir Bilboquet (vol. I, p. 228) Bibliographie

fait deux fois le tour de la Madeleine, ils descendirent vers la place de la Concorde. Elle était remplie de monde ; et la foule tassée semblait, de loin, un champ d'épis noirs qui oscillaient. Au même moment, des soldats de la ligne se rangèrent en bataille, à gauche de l'église. Les groupes stationnaient, cependant. Pour en finir, des agents de police en bourgeois saisissaient les plus mutins et les emmenaient au poste, brutalement. Frédéric, malgré son indignation, resta muet ; on aurait pu le prendre

deux fois le tour de la Madeleine, ils descendirent vers la place de la Concor-de. Elle était remplie de monde ; et la foule tassée sem-blait, de loin, un champ d’épis noirs qui oscillaient. Au même moment, des soldats de la ligne se rangè-rent en bataille, à gauche de l’église. Les groupes stationnaient, cependant. Pour en finir, des agents de police en bourgeois saisissaient les plus mutins et les emmenaient au poste, brutalement. Frédé-ric, malgré son indignation, resta muet ; on aurait pu le prendre

(sauf cathare, catharsis et dérivés), mais ceux en CATHO- ont un H (sauf catoblépas, catogan et catoptrique). Les mots en EXU- n’ont pas d’H (sauf exhumer et exhumation). fellah, goth, hadith, hurrah / hourra, mollah / mulla(h), raja(h) / radjah, smala(h). À noter : pas d’H final dans azimut, djellaba, naja. H final muet Les glides Le son [w] de oui Phonèmes Retenez l’orthographe des mots suivants OI : aboi (cri), aloi, cancoillotte, coi, convoi, corroi, désarroi, effroi, tournoi (≠ adj.

l’histoire de la langue française pourrait bien commencer ainsi : «Il était une fois deux des fils de Louis le Pieux, Louis le Germanique et Charles le Chauve, qui, révoltés contre les prétentions de leur frère Lothaire, venaient de gagner sur lui la bataille de Fontanet. Ils se rencontrèrent à Strasbourg le 14.2.842 pour resserrer leur union et se jurèrent alliance. Louis le Germanique jura dans la langue de son frère et des Francs, c’est-à-dire en roman français; Charles répéta la même formule dans