Baudelaire Odeur Souvenir

mais toutes froncées d’un givre artificiel et démodé. Le soleil tout à coup jaunissait cette mousseline de verre, la dorait et, découvrant doucement en moi un jeune homme plus ancien, 9 qu’avait caché longtemps l’habitude, me grisait de souvenirs, comme si j’eusse été en pleine nature devant des feuillages dorés où ne manquait même pas la présence d’un oiseau. Car j’entendais Albertine siffler sans trêve : Les douleurs sont des folles, Et qui les écoute est encor plus fou. Je l’aimais

par la censure ». Pour Maeterlinck, la Première Guerre Mondiale a augmenté encore sa tristesse et son angoisse, qui pesaient lourdement sur son état psychique et qui avaient une grande influence sur les thèmes abordées dans ses essais. Dans ses Souvenirs (1895-1918), Georgette Leblanc, actrice et premier grand amour de Maeterlinck, a dédié un chapitre entier à la période de la Première Guerre Mondiale. Maeterlinck voulait s’engager dans la Légion étrangère à Rouen, ce qui a été refusé par les autorités

lecture analytique et comparative des extraits • Lancement. Cours dialogué Avant de lire les textes et d’annoncer le titre de la séance ou sa problématique, l’enseignant peut demander aux élèves ce qu’on peut faire quand on voyage pour garder des souvenirs, informer les autres… (les élèves répondront certainement : des photos, envoyer des cartes postales, écrire un blog…), mais aussi ce qu’on peut faire avant de partir (se documenter sur le pays à l’aide de livres, de guides touristiques, d’Internet…)

qui, victime d’un accident, est un jour apporté par le flot sur la plage à Mrs. Aldwinkle. Ces circonstances romantiques la font s'énamourer du jeune homme qu’elle poursuit de ses assiduités, tandis qu'il lui échappe, en chair et en esprit ; le souvenir de ses anciennes amours lui donne la force de quitter Marina di Vezza pour retourner diriger outre-Manche sa ‘’Gazette de I'amateur des lapins’’. Fuite du poète, retraite de Mr. Calarny dans I'isolement d'une chaumière, quête éperdue du bonheur dans

rapport au temps : « nous étions réduits à notre passé » (l. 141), « ne plus se tourner vers l’avenir » (l. 161-162), « vivre avec une mémoire qui ne sert à rien » (l. 174-175), « chacun dut accepter de vivre au jour le jour » (l. 233, p. 79). Le souvenir de l’absent devient obsédant, et engendre un sentiment qui s’apparente à celui de l’« exil », autre terme très fréquent dans ces pages. Le narrateur compare cette mise en quarantaine forcée à la « condition de prisonniers » (l. 140-141, p. 76)

retrouvons dans ses nouvelles: le public mûre et béat, épouse infidèle et adorée,un être prévisible et surprenant. Il se plaît aussi à unir des substantifs et des adjectifs presque incompatibles: haine fidèle, pureté dédaigneuse, adroite maladresse, odeur triste, ombre insatisfaite, familiarité laborieuse, ma difficile facilité et ainsi de suite. C’est en gourmand qu’il choisit et place ses adjectifs. Il dit qu’il met quelquefois l’adjectif devant le substantif „soit pour des raisons d’euphonie („cette

garçon lors de sa séparation avec sa famille et la répercussion que cet éloignement peut avoir sur sa vie d’adulte. Un souvenir personnel 1. Pour rapporter ce souvenir personnel, le narrateur utilise la première personne du singulier qui désigne en même temps l’auteur et le personnage principal comme le prouve notamment l’expression « Je n’aime pas m’en souvenir » (l. 2-3). Le souvenir du jeune garçon est particulièrement précis car ses sensations sont proches. Différents sens sont sollicités comme la

phrase sont au présent de l’indicatif, « Je me souviens » (ligne 32), et au passé simple de l’indicatif, « produisit » (ligne 32). b) Il s’agit ici d’un présent d’énonciation : en effet, le narrateur adulte, au moment où il écrit, fait part de ses souvenirs. Le passé simple exprime une action de premier plan située dans le passé ; c’est une action délimitée dans le temps. c) Le verbe « Je me souviens » renvoie donc au moment de l’écriture, à l’âge adulte du narrateur. Le verbe « produisit » renvoie

moi, me parlant, me regardant. Quand je me couchais sur l’herbe, et que je regardais les herbes ployer sous le vent et la vague battre le sable, je pensais à elle, et je reconstruisais dans mon cœur toutes les scènes où elle avait agi, parlé. Ces souvenirs étaient une passion ». Visite à Alfred Le Poittevin à Fécamp. « Non, le spectacle de la mer n’est pas fait pour égayer et inspirer des pointes ». Mercredi 27 septembre 1837 ? Vendredi 29 septembre 1837 (ou 1836) Septembre-Octobre 1837 Rentrée

Médecine expérimentale Pensez aux écrivains ou poètes qui, comme Baudelaire, ont été critiques d’art. « L’artiste n’est artiste qu’à la condition d’être double, et de n’ignorer aucun phénomène de sa double nature. » Charles Baudelaire (18211867) Curiosités esthétiques « L’artiste, le vrai artiste, le vrai poète ne doit peindre que selon qu’il voit et qu’il sent. Il doit être réellement fidèle à sa propre nature. » Charles Baudelaire Salon de 1859 « Toutes les idées des arts ont leurs modèles dans