Belzébuth

palatins, livrés ici au diable Belzebuth derrière lequel se cache évidemment notre poète. Un plagiat déstructuré d'une ballade médiévale Rimbaud ne fut certes pas le premier adolescent à se réfugier avec ses colères et ses espérances dans le mirage ambigu des vers et des quatrains. Nous sommes confrontés dès le titre à sa volonté adolescente de choquer le bon goût bourgeois qui se reconnaîtra dans la situation du pendu avec son "armure de carton". Sous le diable Belzébuth qui maltraite les pendus en

sens du mystère et de l’utilisation de symboles. Dans ses poèmes, Rimbaud utilise des symboles concrets pour nous faire comprendre des choses abstraites. Dans le poème macabre du ‘Bal des pendus’, l’auteur se sert de Belzebuth qui personnifie le diable pour nous démontrer le mal et la cruauté, comme nous le démontre les vers de la deuxième strophe du poème : «Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d’un vieux Noel.» En effet, les

détruire l'œuvre de Dieu, depuis la création du monde (Genèse 3) jusqu'au temps où Dieu le punira et l'enverra en enfer. Qui est le diable? Le diable ou Satan à reçus plusieurs nom montrant qu'il est Universelle comme Mara qui tenta Boudda, Belzébuth chez les Philistins , Ham Shatan pour les Hébreux, Ahriman chez les Perses, Lucifer pour les Babyloniens et les pères de l'église chrétienne, et Iblis qui refusa de se prosterner devant Allah dans le Coran. Mais quelque soit son nom pour les religions

des porcs et des sangliers Le feu et le sang liés Je prie car j'ai peur Satan rit Solaar pleure, Solaar pleure, Solaar pleure, ... NON, pourquoi moi ? C'est une erreur Gardes-moi, je suis noble de cour Arrêtez la chaleur, je crache sur Belzébuth Je garderais la foi et puis j'ai l'uppercut Pourquoi ce blâme ? Pourquoi ces flammes ? Pourquoi ce torréfacteur qui nous crame ? Cet âne de Chétane plane sur nos âmes Il vit par le feu, périra par le lance-flammes Du lac Lancelot, double A

flamme des lustres ! Allume le désir dans les regards des rustres ! Tout de toi m'est plaisir, morbide ou pétulant ; Sois ce que tu voudras, nuit noire, rouge aurore ; Il n'est pas une fibre en tout mon corps tremblant Qui ne crie : Ô mon cher Belzébuth, je t'adore ! Structure : C est un sonnet écrit en alexandrin aux rimes embrassées ABBA Temps et modes : Majoritairement en mode Impératif présent ce qui, dans le cas présent, donne un effet de souhait, une volonté Mais aussi une sorte d instabilité

Le Bal des Pendus, de Rimbaud Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins. Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël ! Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles : Comme des orgues noirs, les poitrines à jour Que serraient autrefois les gentes damoiselles, Se heurtent longuement

cendres de l'âtre et se vint frotter amicalement contre ses jambes, arquant le dos, ouvrant et refermant ses griffes, en faisant sortir de sa gorge ce murmure enroué qui est le plus haut signe de satisfaction chez la race féline. " Bien, bien, Belzébuth, dit le vieillard en se courbant pour passer à deux ou trois reprises sa main calleuse sur le dos pelé du chat, afin de n'être pas en reste de politesse avec un animal ; je sais que tu m'aimes, et nous sommes assez seuls ici, mon pauvre maître et

fêlées » (vers 21). Mais ce n’est pas tout. Arthur Rimbaud décrit par-dessus tout une scène dérangeante, voire d’horreur, comme le suggère le vers 9 : « et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles ». Il s’avère ainsi que les pantins de Messire Belzébuth sont bels et biens vivants. Les pendus subissent donc doublement les supplices du diable car ils sont l’objet d’un spectacle hideux. Ce rythme infernal est d’autant plus renforcé par les nombreuses onomatopées présentes dans le texte : « Hurrah

Biondetta à sa mère pour pouvoir l'épouser.En chemin , ils s'arrêtent pour participer a une noce comme on les a pris pour mari et femme , ils se retrouvent dans la même chambre , au moment ultime, Biondetta jette le masque pour rappeler qu'elle est Belzebuth (LEDIABLE) 4/Descriptif Alvare récemment initié à l'illuminisme ,invoque Satan et fait apparaitre la séduisante Biondetta ,prenant alors la belle alors sous sa protection , il l'emmène a Venise ou elle exerce sur lui son irrésistible charme

Bal des pendus Rimbaud Au gibet noir, manchot aimable,Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins. Messire Belzébuth tire par la cravateSes petits pantins noirs grimaçant sur le ciel,Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël! Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles:Comme des orgues noirs, les poitrines à jour Que serraient autrefois les gentes damoiselles,Se heurtent longuement dans un