Bennecourt

Christine, qui devient son modèle et sa maîtresse. De son tableau Plein air, qui fait scandale au salon va naître une nouvelle école. Mais malgré l'amour de Christine, la complicité de ses camarades parmi lesquels l'écrivain Sandoz-,les villégiatures à Bennecourt sur les bords de la Seine, les stations sur les ponts devant le paysage parisien, Claude se laisse pénétrer par le doute. Le portrait de son enfant mort suscite l'indifférence. Il se pend devant le tableau visionnaire d'une femme nue, qu'il n'a

où se retrouvent les peintres impressionnistes; il en deviendra l’un des fidèles. Mai: il fait la connaissance d’Antoine Guillemet et d’Édouard Manet. Il vient habiter, avec Alexandrine, 10, rue de Vaugirard. Été: il séjourne plusieurs fois à Bennecourt avec ses amis peintres et Baille (polytechnicien, astronome). 1867 1er avr.: ouverture de l’Exposition universelle de Paris. Avr.: Zola, sa mère et Alexandrine Meley vont habiter 1, rue Moncey, aux Batignolles. Fin sept.-11 oct.: séjour à

semble être le refus de la tragédie et du mythe. En effet, l’œuvre est avant tout un roman basé sur le réel. L’œuvre se passe à Paris ; Toute la géographie mentionnée dans ce roman est la géographie réelle, de Paris comme des campagnes ( Passy, Bennecourt ...). Cet ouvrage est un fragment du cycle des Rougon-Macquart, famille comme il en existe tant d'autre en France, dont chaque livre de Zola représente une branche de son arbre généalogique. Comme nous l’avons déjà dit, l’œuvre est un roman naturaliste

une jeune fille Christine qui devient son modèle et sa maîtresse. De son tableau « Plein Air », qui fait scandale au salon des refusés, va naître une nouvelle école. Mais malgré l’amour de Christine, la complicité de ses camarades, les vacances à Bennecourt sur les bords de la Seine, Claude va se laisser pénétrer par un doute. Le portrait de son enfant mort suscite l’indifférence. Il se pend devant le tableau visionnaire d’une femme nue qu’il n’a pas réussi à porter à la perfection dont il rêvait.

provoque une réaction forte au salon des Refusés, comme celui de Claude. L’action se déroule à Paris, chez Claude, quai de Bourbon, puis dans différents lieux de Paris, chez Sandoz, Mahoudeau, au café Baudequin, au Salon, puis à la campagne, à Bennecourt, puis au nouveau logement de Claude et Christine, dans un hangar, chez Irma Bécot et dans différents lieux de Paris. Le thème central est celui de la peinture, celle de Claude. Claude est un peintre de génie, le maître de « l’école de plein air

son modèle et sa maîtresse. De son tableau intitulé Plein air, qui fait scandale au Salon, va naître une nouvelle école. Mais, malgré l’amour de Christine, la complicité de ses camarades — parmi lesquels l’écrivain Sandoz —, les villégiatures à Bennecourt sur les bords de la Seine, les stations sur les ponts devant le paysage parisien, il se laisse pénétrer par le doute. Le portrait de son enfant mort suscite l’indifférence. Il se pend devant le tableau visionnaire d’une femme nue, qu’ il n’a pas

A l’insatisfaction du peintre, répond le lamento du romancier en proie à l’angoisse du néant. La présentation positive de Christine, à la fois vierge et initiatrice, résonne en écho à cet hymne à l’amour, à la femme et à sa chair. L’idylle à Bennecourt est éphémère, et surtout elle place la femme en rivale victorieuse de la peinture. Nés d’une même pulsion, l’acte de peindre et l’acte d’amour d’équivalent et s’excluent : de retour dans l’atelier du peintre, Claude et Christine se sentent « étrangers

avril, il est scandalisé par l'interdiction de certains journaux par la Commune et, le 10, il est menacé d'être pris comme otage. Les Zola prennent alors la fuite en passant par Saint-Denis, qui est sous le contrôle des Prussiens, et se réfugient à Bennecourt. Ils reviennent à Paris fin mai, après la Semaine sanglante et l'écrasement de la Commune20. Le 3 juin 1871 dans le Sémaphore de Marseille, Zola écrit à propos du peuple de Paris : « Le bain de sang qu'il vient de prendre était peut-être d'une

peuple, est morte, ravagée par la puissance des armes. 16) Où Zola s’est-il réfugié durant la Commune ? Quel était son sentiment à propos de cet événement ? Pendant la Commune, du 18 mars au 28 mai, il réside d’abord à Paris, puis se réfugie à Bennecourt à partir du 18 mai. Zola désapprouve le désordre et les excès que la Commune entraîne. Il n'approuve pas pour autant la répression, ordonnée de Versailles par le gouvernement et ne se prive pas de le dire: « Voilà l'odieux. On s'est tué entre

Inspiration impressionniste dans les descriptions de tableaux Zola, L’Œuvre (1886) Deux tableaux de Claude. Dans cette première heure de passion et d’espoir, Claude, si ravagé par le doute d’habitude, crut en son génie. [...] Comme il le disait à Bennecourt, il tenait son plein air, cette peinture d’une gaieté de tons chantante, qui étonnait les camarades, quand ils le venaient voir. Tous admiraient, convaincus qu’il n’aurait qu’à se produire, pour prendre sa place, très haut, avec des oeuvres d’une