Berenice Catharsis

que les personnages de tragédie soient éloignés du spectateur ? Introduction : Dans le théâtre tragique, les personnages doivent être présentés comme étant proches du spectateur afin qu'ils s'y reconnaissent. Ainsi fonctionne le principe de la Catharsis. Toutefois, ils doivent garder une certaine distance avec le spectateur de façon à ce que celui-ci ne reproduise pas les faits qui se déroulent sur scène. Mais pourquoi et comment les personnages appartenant à la tragédie classique peuvent paraître

Résumé : La scène 5 de l’acte IV de Bérénice de Jean RACINE (1639/1699) met en scène Bérénice, reine de Palestine qui demande à Titus, qu’elle doit épouser, de renoncer à son devoir d’Empereur de Rome et de rester à ses côtés pour qu’ils puissent vivre leur amour. La scène se termine quand finalement Bérénice déclare que la seule issue est la mort, et sort. Personnages : Bérénice : Reine de Palestine qui aime Titus Titus : Empereur de Rome qui aime Bérénice et le pouvoir. Champs lexicaux :

acceptait davantage de violence. 3. Les ingrédients d’une tragédie pour Racine (l. 2-4) sont : une action noble avec des personnages aux valeurs héroïques, tourmentés par des passions les faisant souffrir dignement (« tristesse majestueuse », l. 4). Bérénice contient tout cela : les personnages principaux sont une reine et un empereur qui doivent choisir entre bonheur personnel et raison d’État. La pièce fait entendre la plainte lancinante, élégiaque de personnages pris dans ce dilemme et qui devront

Pensez-vous que l'absence de mort dans la pièce de Racine "Bérénice" altère la grandeur de la tragédie ? |PLAN | | | | 

Aristote ( IVe siècle avant J.-C. ) définit ainsi la tragédie : « imitation d'une action de caractère élevé et complète […] faite par des personnages en action et non au moyen d'un récit, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation ( catharsis ) propre à de pareilles émotions... ». La définition a été reprise par le poète latin Horace au Ier siècle ap. J.-C., puis par les théoriciens Français du 17e siècle ( l'abbé d'Aubignac et Boileau, en particulier ). La tragédie fait aussi l'objet

la métaphore, ont été reprises par Paul Ricoeur. "en représentant la terreur et le pitié, elle opère une épuration de ces émotions". La dernière partie de la définition pose le problème de la catharsis. Ainsi Aristote montre que le but de la tragédie résidé essentiellement dans la catharsis. La catharsis" est une métaphore médicale à son époque c'est-à-dire une purgation des passions; cet effet passe par le corps, touche très profondément. Le spectacle tragique plonge le spectateur dans la pitié

paradoxe, pb de l’ambivalence du désir. I/ L’essence du tragique : impossible et nécessaire. A/ L’ordre divin. C’est une force supérieure à l’homme mortel, ce qui le dépasse (pr les Grecs). Dieu a ses variantes : la Loi (Horace, Cinna) , l’Etat (Bérénice, Cid). Le Destin est une valeur fondamentale : c’est ce qui est nécessaire, ne peut pas ne pas arriver. Sa forme antérieure était l’oracle (Œdipe). La nécessité est pour Aristote une loi dramaturgique : tous les éléments s’enchaînent de manière

antichambre d'un palais dans la tragédie et maison bourgeoise dans la comédie. Action ; intrigues secondaires indispensables à l'action principale mais ces dernières doivent trouver leur résolution au plus tard en même temps que l'action principale * La catharsis : purgation des passions par l’exemple d’une grande douleur.le spectateur doit être touché et doit pouvoir se sentir concerné par ce qui se déroule sur la scène. Elle est décrite par Boileau ainsi: « Que dans tous vos discours la passion émue Aille

L’évocation des vices est donc très importante et très courante, Molière dans L’Avare, dénonce l’avarice, la malice et le goût pour l’argent, Racine, dans Britannicus dénonce la quête du pouvoir, la jalousie amoureuse poussant aux pires crimes, dans Bérénice une société corrompue et peu sincère. Le théâtre est avant tout un dialogue entre les personnages, ce qui facilite l’échange de points de vues et d’idées : l’auteur va alors utiliser l’antithèse. Paul Claudel dans l’Echange explique que le spectateur

différence entre littérature dramatique (imite par une action) et narrative (imite par un récit) Elle doit susciter deux émotions eleos-phobos. Phobos = crainte D'après Aristote, une tragédie doit évoquer ces deux émotions, elles peuvent susciter la catharsis (idée d'action, purgation). La tragédie crée un choc, un effet sur le public mais l'interprétation intervient et donne un sens plus moral. La maîtrise du langage doit être importante et le ch?ur doit être présent. • • Chap 14 émotion que l'on