Bergson La Conscience Et La Vie

“rien” n’existe pas en lui-même. C’est la thèse avancée par Henri Bergson qui constate que les philosophes ne se sont guère occupés de cette idée du néant. Pourtant, lorsque l’on prononce le mot “rien”, nous avons une idée à l’esprit puisque toute idée et idée de qqch, d’un fragment déterminé par le réel. De fait, comme n’importe quelle autre idée, l’idée qui accompagne le mot “rien” et bien l’idée de “qqch”. Par exemple, Bergson utilise l’exemple d’une chambre sans meuble qu’on présente en disant

vraies, cela prouve que l’on ne peut pas jouer un rôle sans cesse. Les apparences sont-elles toujours trompeuses ? Est-ce que l’apparence se conforme-t-elle au réel? Est-elle un accès à la vérité ? Les apparences sont-elles indispensables pour notre vie quotidienne ? Nous verrons d’abord que les apparences sont étroitement liés au mensonge, puis qu’il arrive que les apparences s’avèrent vrai. Enfin, nous verrons s’il ne vaut pas mieux se contenter des apparences pour vivre. Platon disait que

 Devoir de Philosophie " A quoi bon la conscience, si elle est superflue pour l’essentiel de l’existence ? " disait Nietzsche. La conscience est un appareil psychologique dont on distingue deux constituantes : la conscience morale , qui nous permet de juger de ce qui est bien ou mal , juste ou injuste , et la conscience psychologique , désignant la capacité de notre esprit à prendre connaissance de la situation . Dès lors, la conscience, comme tout autre organe devrait bien avoir un usage

dans sa capacité à tout dire? C'est le sens de la critique que Bergson adresse au langage dans Le Rire qui n'aurait qu'une fonction utilitaire et pragmatique apte à traduire le monde extérieur où se déroule notre action mais qui échoue à exprimer la durée, le flux de nos états successifs qui s'interpénètrent et fusionnent . Comment expliquer le contenu intuitif de mon vécu? Que représente un sentiment, une émotion si ce n'est pour Bergson dans Le Rire et La Pensée et le mouvant, un devenir, un courant

possédait de manière continue mais n’avons-nous pas des moments d’absence ? Sommes-nous toujours conscient ? Cet inconscient peut d’abords être un infra-conscient composé de sensations trop faibles pour parvenir à la conscience. Il peut être également composé d’instinct et des puissances de la vie (Nietzsche) lié à la nature du corps de l’homme mais et c’est la que se situe la découverte de Freud : l’inconscient peut être conçut comme une entité psychique à part entière et ayant sa propre structure et son

spirituel et qui a tendance à subsister malgré la connaissance que l’on en a . La vie de l’esprit génère t-elle en l’être humain des leurres puissants ? La conscience favorise t-elle l’apparition de mirages , ou , au contraire, tend-elle à faire disparaître les fausses idées que l’on se fait à propos de la réalité ? PREMIÈRE PARTIE : LA CONSCIENCE GÉNÈRE DES ILLUSIONS La conscience produirait des illusions, parce que d’abord la vie est difficile bien souvent ; l’esprit s’ingénierait alors de manière individuelle

Henri Bergson 1859-1941 [001] La conscience et la vie. « Quand la conférence qu’on doit faire est dédiée à la mémoire d’un savant, on peut se sentir gêné par l’obligation de traiter un sujet qui l’eût plus ou moins intéressé. Je n’éprouve aucun embarras de ce genre devant le nom de Huxley. La difficulté serait plutôt de trouver un problème qui eût laissé indifférent ce grand esprit, un des plus vastes que l’Angleterre ait produits au cours du siècle dernier. Il m’a paru toutefois que la triple

incontestable, un besoin vital. Cependant, l'art influence incontestablement notre mode de vie, et il a toujours accompagné, voire parfois impulsé, l'émergence de nouveaux courants de pensée, comme par exemple le futurisme au début du XXè siècle. On peut même dire que l'art semble indissociable de la nature humaine, en cela qu'il a accompagné historiquement toutes les civilisations du monde. Ce dernier est donc ancré dans la vie de chacun, influence nos pratiques et de nos représentations. Si l'art n'est pas

Kant. La question est autre chez Kant : est ce que l’intention peut se résumer au bénéfice que l’on attend de l’acte ? Tout l’intérêt de Kant montre que la conscience morale appartient à chaque homme, même aux criminels : chacun sait où est son devoir  certains l’accomplissent, d’autres non. Le fait d’accomplir fait en effet prendre conscience qu’on est moral. Il faut vraiment chercher des exemples : est ce qu’on apprend à être moral par l’exemple ? Caractère très ambigu, et indispensable, de

Saint augustin, « le temps n’est rien d’autre qu’une distorsion de l’âme », en effet c’est notre conscience qui fait surgir le temps, car elle est imprégnée des trois dimensions du temps, le présent étant toujours entouré de souvenirs et d’un avenir, et c’est elle qui fait le trait d’union entre ces différents moments. Nous ne pouvons donc pas perdre quelque chose qui est uniquement dans notre conscience : « il y a en effet dans l’âme ces trois instances, et je ne les vois pas ailleurs : un présent