Bergson Le Devoir

expérience frustrante des mots inappropriés, pour décrire des sentiments tel que « l’amour », pour reprendre l’exemple donné par le philosophe. Cet exemple de l’amour n’est pas choisi au hasard : on peut le considérer comme une réponse au texte de Bergson traitant du même problème philosophique et débutant d’un constat sensiblement semblable mais dont la thèse est tout à fait différente de celle de Sartre. D’ailleurs, ce dernier amorce l’annonce de sa thèse par une question rhétorique qui ouvre vers

manque de contraintes externes et internes. C’est une chose a laquelle tous aspirent à travers le monde puisque, d’elle dépend la réussite de la vie terrestre. Avec SARTRE, on peut même dire qu’elle est « indétachable » de l’être humain. Pourtant, BERGSON affirme que certaines personnes vivent longtemps sans jamais avoir été libres. Se pose alors le problème, peut on renoncer à sa liberté ? Autrement dit, la liberté est-elle une nécessitée existentielle ? La plupart des sociétés antiques sont caractérisées

la conscience est un fait irrécusable. Elle a pour elle le poids de l’évidence. « Lorsqu’on parle de conscience, écrit Freud, chacun sait immédiatement, par expérience, de quoi il s’agit. » « Qu’est-ce que la conscience ? Vous pensez bien, écrit Bergson de son côté, que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l’expérience de chacun de nous; » La conscience paraît être, pour chacun l’objet d’un savoir immédiat. Le sujet qui pense, ne sait-il pas aussitôt qu’il

FICHE PHILO CHAP 1 : L’Homme se définit-il par la conscience ? Chapitre 1 Introduction- thèmes principaux : conscience, devoir et inconscience¤ Définir homme par ma conscience = idée neuve (XVIIe siècle → siècle du rationalisme)Descartes : premier à affirmer que l’homme a une conscience. Être conscient c’est dire que l’homme est avant tout un individu, il est unique. L’homme est un sujet libre qui peut se détacher du monde, voire s’y opposer. Il ne se réduit pas à ce qu’il est pour le

toujours conscience de quelque chose ». Husserl Plan du cours : Introduction 1) La conscience morale : Augustin et Rousseau 2) La conscience et le cogito cartésien 3) La conscience dialectique chez Hegel 4) La conscience comme mémoire chez Bergson 5) L’inconscient dans la psychanalyse freudienne 6) L’inconscient après Freud : Jung et Maslow Conclusion 1) La conscience morale : Augustin (334-430) et Rousseau (1712-1778) « Il est au fond des âmes un principe inné de justice et

démocratiques contemporaines préfèrent parler d’éthique que de morale. On accepte mal qu’on nous fasse la morale ; mais on comprend mieux que l’on nous rappelle des exigences éthiques. Mais quoi qu’il en soit, « le souvenir du fruit défendu, fait remarquer Bergson, est ce qu’il y a de plus ancien dans la mémoire de chacun de nous, comme dans celle de l’humanité ». C’est dire que la morale apparaît légitimement, voire naturellement comme ce système de règles que l’homme suit ou doit suivre dans sa vie aussi

conscience qui préside au récit de la journée que les personnages du roman de Virginia Woolf : Mrs Dalloway, passent à Londres. Révolution épistémologique, l’analyse critique de l’illusion qui préside à la spatialisation du temps conduit en revanche Bergson à découpler le temps de l’espace pour purifier les concepts de mouvement et de durée de toute contamination par des mixtes d’espace et de temps. Le 1er titre projeté par Nerval était Souvenirs du Valois. Ce titre soulignait d’entrée de jeu l’intrication

s’imposant à l’individu. C’est donc cette dernière qui décide de ce qui est bien ou mal. La société exerce donc une pression sur les individus qui la composent, de manière à préserver sa cohésion. Les règles morales issues de cette exigence sont ce que Bergson appelle « morale close » ; dans Les deux sources de la morale et de la religion, il affirme qu’ « au fond de l’obligation morale, il y a l’exigence sociale ». La morale « close » est celle qui ne concerne qu’une société et règle les rapports de ses

possible, elle passe par une prise de conscience de l’homme impliquant la notion de responsabilité face à la nature et face à lui-même. La technique peut être vue comme construction du monde, comme construction d’un monde spécifiquement humain. Bergson reprend cette idée du mythe de Prométhée qui fait de la technique le propre de l’humanité. Il fait de cette intelligence fabricatrice, la spécificité de l’humanité et propose de penser la technique comme une des manières possible de l’auto-déploiement

La morale Sommaire La morale utilitaire La morale du sentiment La morale du devoir Qu’est-ce que la morale ? C’est un ensemble de jugements et de prescriptions concernant le Bien et le Mal dont se distingue l’éthique qui est la science de la morale. Faire le Bien sous toutes ses formes et éviter le Mal pareillement, voilà ce qui constitue les devoirs moraux. Mais, pourquoi faire le Bien et non le Mal comme se le demande Nietzsche ? Certes, une société comme dit Herbert Marcuse, a besoin