Bergson Le Devoir

vit par intuition, il n’y a pas de temps sans un esprit qui pense le temps. L’origine du temps n’est donc pas matérielle, elle est dans l’intuition, dans la conscience. L’idée du temps objectif est plus développée avec la durée de Bergson. Selon Bergson on doit penser le temps en se représentant une mélodie musicale. On n’écoute pas une a une les notes, on écoute l’ensemble de la mélodie. Cette perception ce fait pas intuition, se fait subjectivement et non pas par analyse. Ainsi si on cherche

Cézanne a vécu dans la fascination du spectacle d’un monde par lequel il se sentait « transpercé » et avec lequel il ressentait intensément sa co-appartenance. Cézanne sentait l’appel de la nature et il l’a interprété comme une véritable mission, un devoir de l’artiste, dont l’enjeu était lié à la vérité. C’est comme si le peintre était devenu la conscience de la nature (« Le paysage, disait-il, se pense en moi et je suis sa conscience »). Sa tâche était d’exprimer « la vérité picturale des choses »

sens donner, à partir de ce texte, à l’idée d’un travail artistique ? Il y a certes une part de jeu dans l’activité artistique: comme l’enfant, le poète invente un monde imaginaire. Cependant, il y a aussi une part de travail: car l’artiste va devoir fournir des efforts pénibles pour oeuvrer. Il devra composer avec des contraintes, et lutter contre la résistance de la matière (le romancier se bat contre le langage pour trouver les bons mots, le sculpteur se bat contre l’argile pour donner à

Aristote (Ethique à Nicomaque): Manuel d'enseignement. Rousseau et l'éducation: Jean-Jacques Rousseau (Emile ou de l'Education): Manuel d'enseignement. Renversement par rapport à Aristote. Renvoie à l'individu. Conscience doit être éduquée. Henri Bergson (La Politesse): La politesse de l'esprit n'est guère autre chose qu'une espèce de souplesse intellectuelle. L'homme du monde accompli sait parler à chacun de ce qui l'intéresse ; il entre dans les vues d'autrui sans les adopter toujours ; il comprend

sait pas tout ce que peut un corps ». ● Le devoir et la morale : Kant →La valeur morale d'une action réside dans son intention c'est à dire une action est morale si on fait le bien désintéressée , gratuitement, sans y trouver un intérêt en retour (reconnaissance n considération, argent … ). Or l'intention d'une action est visible , ni par nous, ni pour par les autres. Donc on ne sait jamais si on agit par devoir. Bergson →Le devoir est fondamentalement d'origine sociale. L'obligation

l'humanité, même à ses devoirs. » Rousseau -La liberté: « La vraie liberté, c'est de pouvoir toute chose sur soi. » Montaigne « Ma liberté s'arrête où commence celle d'autrui. » Sartre « Il n'y a point de liberté sans loi. » Rousseau -La vérité: « C'est dans la pratique qu'il faut que l'homme prouve la vérité. » Marx « Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre. » Sartre « Toute vérité est une route tracée à travers la réalité. » Bergson -Le bonheur: « Le

II. QU'EST-CE QUE LA CONSCIENCE ? (= Nature et fonction de la conscience ? En quoi fait-elle de l’homme un « sujet » ?) a. La conscience et la vie. Bergson. (Corrélat : LE VIVANT) b. Conscience et conscience de soi. (Lecture : O. SACKS, « Le marin perdu »). c. La conscience comme pouvoir de réflexion. Alain (Corrélat : LA MORALE, LE DEVOIR) III. CONSCIENCE ET CONNAISSANCE (= Quelles connaissances la conscience de soi peut-elle assurer ?) a. Le « cogito ». Descartes. (Corrélats : LA RAISON

liberté L'homme utilise la technologie pour acquérir sa liberté. Cette idée est notamment développée par des philosophes comme Bergson. Selon Bergson, l'homme est depuis toujours un technicien au sens étymologique du terme. C'est un Homo faber, c'est-à-dire un être susceptible de fabriquer des outils et d'en varier indé7niment la fabrication. Dans L'Évolution créatrice, Bergson cherche à démontrer que la nature est en perpétuelle création, et que c'est à l'homme que revient la tâche de créer et d'utiliser

naturelles ou transformées se substituant à la force musculaire de l’homme actionnant des machines de plus en plus complexes. II°/ L’homme est un homo faber L’homme avant d’être un homo sapiens est un homo faber, telle est la thèse que va défendre Bergson (XX ème) dans son ouvrage L’évolution créatrice : « Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si pour définir notre espèce nous nous en tenions strictement à ce que l’histoire et la préhistoire nous présentent comme la caractéristique constante

été de l’ordre du sacré, ne peut expliquer le fait «  qu’il n’y a jamais eu de sociétés sans religion »(cf, Bergson, Les deux sources de la morale et de la religion). En effet, par delà la fonction fondatrice du politique sur le théologique, la religion occupe selon Bergson une fonction idéologique de renforcement du lien social qui, sinon, pourrait être dissout par l’intelligence. Bergson distingue la « religion dynamique », de « la religion statique ». La première est celle des mystiques qui