Bergson Le Devoir

Le cas Voltaire Agnès de Ferluc et Paul-Victor Desarbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 La foi à l’épreuve du scandale chez Kierkegaard Marina Seretti . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 Bergson et le mysticisme Marie-Nil Chounet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 Lecture du Drame de l’humanisme athée d’Henri de Lubac Jeanne-Marie Martin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

juger ses propres actions en bien comme en mal. Même si celle-ci est susceptible de nous faire éprouver du remords ou de la «  mauvaise conscience  », elle fait pourtant notre dignité. La conception kantienne de la morale pose la question du devoir  : « Que dois-je faire? ». Kant énonce le principe de l’impératif catégorique qui se présenterait tel une loi universelle d’actions, guidée par des impératifs moraux. C’est ce qui détermine sa formule : « Agis de façon telle que tu traites l’humanité

pouvoir juger ses propres actions en bien comme en mal. Même si celle-ci est susceptible de nous faire éprouver du remords ou de la « mauvaise conscience », elle fait pourtant notre dignité. La conception kantienne de la morale pose la question du devoir : « Que dois-je faire? ». Kant énonce le principe de l’impératif catégorique qui se présenterait tel une loi universelle d’actions, guidée par des impératifs moraux. C’est ce qui détermine sa formule : « Agis de façon telle que tu traites l’humanité

lequel l’Homme s’épanouit, subvient à ses nombreux besoins à travers l’entraide, la collaboration quelle institue. Ainsi, la société humanise l’individu et donne un sens à sa vie. C’est ce que note subtilement (habilement, intelligemment) Henri Bergson (1859 – 1941, philosophe Français) en ces mots : « En dehors de la ruche, l’abeille s’étiole (s’affaiblit) et meurt ». « Isolé de la société où ne participant pas assez à son effort, l’Homme souffre d’un mal qu’on appelle l’ennui ». ‘’Les deux

ait un accès direct à la vérité absolue par la philosophie, car cette représentation abstraite – et donc véritable – est contraire à la « tendance naturelle » de l’homme. Ce type de « religion » que nous venons de développer est ce que Bergson appelle « la religion dynamique », celle qui puise ses préceptes dans un élan vital, une volonté primaire, en un mot : la foi. Or les religieux ne sont pas entièrement animés uniquement par la foi. Le rapport à la religion n’est pas naturellement

l’objet de forces qui le dépassent, un être qui se pense lui-même. Définitions : « Qu’est-ce que la conscience ? Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l’expérience de chacun de nous. » Bergson, L’énergie spirituelle. Ne tirons pas un argument paresseux de cette formule, et analysons ce qu’elle enseigne. * La conscience n’est pas une chose tangible que l’on peut toucher mais l’expérience de la conscience apparaît comme un fait irrécusable

(car il ne vit plus dans la peur). Rousseau avance lui l'idée d'un « contrat social », qui transformerait la liberté naturelle en liberté civile. Le plus fort n'est donc plus le maître, sauf « s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir ». Les lois sont donc là pour assurer ma liberté, mais surtout, pour me faire sortir de ma condition animale. Dès lors que j'obéis à des lois et non plus à ce que me dictent mes désirs, je deviens homme. C'est-à-dire que je ne suis plus l'esclave

l'introspection aura intérêt à fuir la compagnie des autres, qui ne pourrait que le détourner de soi, pour être seul avec lui-même. a. L'expérience de la conscience comme intuition. Or l'intuition est une connaissance absolue, non relative ou partielle. Bergson distingue deux sortes de connaissances. L'une qui s'effectue du dehors. Elle est nécessairement relative au point de vue que j'ai de l'objet. L'idéal serait de pouvoir coïncider avec l'objet, de le connaître de l'intérieur. Par exemple, l'observation

| | | |l’espèce humaine | | | | |Kant |Schleiermacher |Bergson |Lucrèce | | |- La religion n’est pas |- Il y a en l’homme, une |- La religion statique est|- Il affirme que c’est | | |affaire de connaissance. |dimension

on a le droit d’être antifasciste, anticommuniste ou encore antilibéral. Certains peuvent donc discuter le détail de ces interdits de la liberté d’expression mais guère en contester le principe. En outre, on pourra rajouter que rire peut être un devoir. En effet il est important de savoir rire même quand nous sommes dans des situations les plus difficiles. Si dans n’importe quelle situation, si terrible soit elle nous parvenons à rire, tout n’est pas perdu. De fait, si il y a du rire cela signifie