Bergson Le Devoir

penser, ce que Bergson montre ici : penser, c'est pouvoir sortir de la situation présente, des impératifs de l'action pour déterminer le déroulement de l'action. En ce sens la pensée qualifie l'essence de l'hOl1une, par opposition à l'animal. Ce dernier est en effet enchaîné à la nature et au présent il est en partie incapable de construire l'action en envisageant de multiples possibilités. L'apprentissage est fondé sur l'instinct ou sur un conditionnement, non sur la conscience. Bergson a effet démontré

conscience et de la science, il y a la vie », écrit Bergson dans Matière et mémoire, IV. Si le langage et la stabilité de l’existence des objets résistent à la démonstration, c’est parce qu’ils sont des artefacts qui, certes, sont nécessaires car ils rendent la démonstration communicable — on ne démontre que pour un autre — mais ne correspondent à aucune réalité naturelle. Ainsi chercher à tout démontrer n’aurait-il pas de sens, car nous serions conduits à devoir rendre raison de faits et objets dont l’existence

Mémoire, Bergson a critiqué la théorie de Ribot ; et les faits mis en lumière par la neurologie paraissent, aujourd'hui encore, confirmer les critiques bergsoniennes. D'après Bergson, le souvenir ne peut pas être conservé par le cerveau car l'expérience montre que la destruction d'un territoire cérébral supprime non les souvenirs correspondants, mais seulement la possibilité de leur évocation dans certaines conditions. III ] LA MEMOIRE BERGSONIENNE A – DISTINCTIONS BERSONIENNES Bergson s’attaque

A-Eléments d’analyse1. Dans ce passage de La Conscience et la vie, Henri Bergson traite de la question de l’effort que produit un homme face à la matière et la pensée. L’effort est la mobilisation par l’homme de son énergie afin d’atteindre un objectif. Ce dernier est atteint quand l’homme fait face à la résistance de la matière à travers l’effort. L’auteur citant en premier lieu « La matière provoque et rend possible l’effort », nous pourrions nous poser la question « l’effort n’est-il que physique

mes sens en extraient pour éclairer ma conduite ; ce que je connais de moi-même, c'est ce qui affleure à la surface, ce qui prend part à l'action. Mes sens et ma conscience ne me livrent donc de la réalité qu'une simplification pratique." Henri Bergson Le Rire, III L'introduction • Elle tient idéalement en quatre étapes : • formule introductive • thème du texte • problématique • annonce du plan La formule introductive : Vous vous devez, en premier lieu, de rappeler

signification théorique ou spéculative c'est-à-dire dans la mesure où elle est capable de connaissance. Mais la raison a aussi une visée d'ordre pratique ; on peut même soutenir qu'elle est apparue d'abord pour s'adapter à l'action et la permettre. (cf. Bergson, txt 6 p 53) Il est certain que l'homme ayant du inventer des techniques pour survivre a du utiliser sa raison pour tailler une pierre afin d'en faire un outil efficace, pour comparer différents matériaux afin d'en faire un vêtement ou un abri, pour

Dans le premier chapitre de l' Essai sur les données immédiates de la conscience Bergson traite de la variation -et plus précisément de l'accroissement- d'intensité de nos états de conscience dits profonds. Dans les paragraphes qui précèdent il expose et réfute l'opinion problématique du sens commun, qui consiste à comparer en termes de grandeur deux intensités, alors que les faits psychiques sont purement inétendus Mais en quoi consiste alors l'accroissement d'intensité de nos états internes, et

prit. » Nietzche parle de la faiblesse de la morale. On s’interdit de faire des choses par l’expérience, par la peur de la punition, par le regard d’autrui (= morale extérieure.), par respect pour autrui, par rapport à la conscience, par la raison. Bergson : Morale close (sociale)/morale ouverte. L’exigence morale nous vient de l’extérieure, pour une cohésion sociale. Morale authentique vient de la subjectivité, exigence intime de soi par rapport à soi. Si la morale est sociale le danger est de fonctionner

 pont  jeté  entre  le  passé  et  l’avenir  »,  Bergson,  L’évolution  créatrice.   «  La   conscience   correspond   exactement   à   la   puissance   de   choix   dont   l’être   vivant   dispose  »,  Bergson,  L’évolution  créatrice   «  Pour  un  être  conscient,  exister  consiste  à  changer  »,  Bergson   «  On  appelle  conscience  morale  la  faculté

L’énergie spirituelle de Henri Bergson Bergson a tout d’abord été frappé de ce que dans les équations mathématiques de la mécanique, le temps ne dure pas, il n’est que le décompte de simultanéités. Ce temps est étrangement une pure abstraction, alors que nous vivons en réalité dans un écoulement perpétuel de temps concret. Nous éprouvons une durée dont la science ne parle pas. La science escamote donc le temps pour rendre le monde prévisible, pour rendre disponible tous les événements