Bergson Le Vrai Moi

n'ont pas d'histoire. » 11. BERGSON Henri, Le Rire : « Le rire châtie certains défauts à peu près comme la maladie  châtie certains excès. » 12. BERGSON Henri, Le Rire : « La seule cure contre la vanité, c'est le rire, et la seule  faute  qui  soit risible, c'est la vanité. » 13. BERGSON Henri, Le Rire : « Si franc qu’on le suppose, le rire cache une arrière-pensée d’entente, je dirais presque de complicité avec d’autres rieurs, réels ou imaginaires. » 14. BERGSON Henri, Le Rire : « Les attitudes

liberté en un pouvoir arbitraire et de faible valeur. Il nous faut néanmoins la prendre au sérieux, car elle manifeste le pouvoir qu’a l’homme de faire apparaitre quelque chose de nouveau dans le monde, quelque chose qui serait dû à sa propre activité. BERGSON dans « l’évolution créatrice », compare la liberté humaine en général à une activité de création artistique. Si nous sommes libres, c’est que nous créons sans cesse de la nouveauté, quelque chose d’absolument imprévisible avant que nous le fassions

processus naturels pour les maître à son profit. Descartes affirme que par la technique, l'homme s'est rendu « maître et possesseur de la nature ». Argument 2: La technique est aussi synonyme de liberté, car elle est synonyme de choix. D'après Bergson, l'intelligence humaine est d'abord pratique : « la démarche essentielle de l'intelligence humaine, pratique, est l'invention mécanique ». La technique est donc le « premier fruit » de l'intelligence humaine. Celle-ci est capable de repérer les enchaînements

produire massivement un grand nombre d’' uvres identiques ; mais l’' uvre d’art se caractérise par la singularité de l’objet, la singularité des techniques employées, et la subjectivité de l’artiste. Bergson défend notamment cette thèse dans son texte L’évolution créatrice, où il affirme que l’art vrai vise à rendre l’individualité du modèle. Benjamin Walter affirme en effet qu’il manquera même à la plus parfaite des reproductions ce qu’il appelle le hinc et hunc d’une ' uvre d’art, c’est-à-dire l’unicité

telle condamnation de l'art ? D’une part parce que l'artiste comme le sophiste possède un savoir-faire qui est un savoir-tromper. Le savoir-faire de l'artiste est semblable à celui du sophiste puisqu'il permet de produire l'illusion du vrai, de présenter comme vrai ce qui ne l'est pas et n'en a que l'apparence en utilisant les séductions du sensible (flatterie, plaisirs des sens ...). Par exemple le bon peintre est celui qui est capable de représenter dans un espace à deux dimensions un objet qui

alors possible dans une troisième partie d’affirmer de la puissance de l’illusion qu’elle peut être affirmation de la liberté elle-même. Ce sera alors l’occasion de parler de la puissance du « rêve » et de citer, si nécessaire, Matière et Mémoire de Bergson, où le rêve apparaît comme liberté. Texte à préciser. II) Dans une deuxième partie, nous montrerons qu’un risque d’illusion peut néanmoins apparaître au sein même d’une conscience qui ignore d’où lui viennent ses pensées et ses décisions. La

salons mondains de l'élégance, etc. Le public populaire se saisit toujours plus vite d'une convention que le public savant (lequel voudrait inlassablement de la vraisemblance, de la logique psychologique, de la profondeur, de la dialectique, du parlé vrai, tout ce qui tente de se soustraite à l'architecture des conventions théâtrales). Le public enfantin des guignols joue avec les conventions du genre comme peu de critiques savent le faire. Car il s'agit non pas de juger l'œuvre mais de jouer avec,

modifier * en se détachant du monde la conscience s’ancre donc dans le temps, c’est la mémoire et la capacité a anticiper, ce qui nous permet de réfléchir sur le monde C) Conscience et choix conscience un pouvoir de décision Selon Bergson : conscience signifie choix. Mes actes sollicitent ma conscience et je mobilise des éléments en moi pour déterminer mon action dans le présent. Ma conscience rassemble et organise mon expérience passée pour me préparer au futur et résoudre les problèmes

général. Il faut alors se demander : que désire la raison ? II- PHILOSOPHIE ET PRATIQUE Comment s’appelle ce besoin ? Quand s’apaise t-il ? Besoin et satisfaction. Platon (cf le Gorgias, discussion entre Calliclès et Socrate) Calliclès : c’est vrai qu’il y a un besoin de philosophie, donc si il y a besoin de philosophie, il faut la pratiquer. Qu’est-ce que le besoin de philo pour Calliclès ? Ça correspond au besoin d’avoir un esprit agile, de savoir discourir, la philosophie donne la maitrise

Penguin Books, 1991, p.393 [1976 pour la première edition]. Ce « psychologisme » ou ce « subjectivisme » dissolvant à l'égard des « contenus stables » est à comprendre au regard du renouvellement philosophique introduit notamment par l'oeuvre de Bergson en France, mais d'autres références philosophiques et esthétiques doivent être mentionnées, qui éclairent le changement de paradigme repéré par Simmel. Le nom de Nietzsche est évidemment attendu ici, dans la mesure où les écrits du philosophe allemand