Bergson Nous Ne Voyons Pas Les Choses

par Bergson est inhabituelle parce qu’il dit que l’artiste est un homme qui voit mieux que les autres. Il dit que des gens qui ne sont pas artistes voient le monde d’une façon différent, ils voient le monde faux, mais l’artiste, voit le monde pour ce qu’il est vraiment, il voit le monde direct, le monde réel. Bergson nous dit que nous ne voyons pas les vraies objets dans le monde, les seuls choses que nous voyons ce sont des « conventions interposées  entre l’objet et nous », que nous voyons seulement

que les autres car il regarde la réalité nue et sans voile. Voir avec des yeux de peintre, c'est voir mieux que le commun des mortels. Lorsque nous regardons un objet, d'habitude, nous ne le voyons pas : parce que ce que nous voyons, ce sont des conventions interposées entre l'objet et nous ; ce que nous voyons, ce sont des signes conventionnels qui nous permettent de reconnaître l'objet et de le distinguer pratiquement d'un autre, pour la commodité de la vie. Mais celui qui mettra le feu à toutes

1996 - SÉRIE F12 Bergson, Conférence de Madrid sur l'âme humaine - in "Mélanges" (1885-1892), P.U.F «Qu'est-ce que l'artiste? C'est un homme qui voit mieux que les autres, car il regarde la réalité nue et sans voiles. Voir avec des yeux de peintre, c'est voir mieux que le commun des mortels. Lorsque nous regardons un objet, d'habitude, nous ne le voyons pas ; parce que ce que nous voyons, ce sont des conventions interposées entre l'objet et nous; ce que nous voyons, ce sont des signes conventionnels

L’artiste est un « homme qui voit mieux que les autres » selon Bergson. En commençant sa phrase, il place déjà l’artiste au-dessus des autres, car, selon lui, l’artiste est avant tout un créateur d’art qui se différencie d’autrui. Le terme « autrui » désigne ce qui est différent de nous, ce qui nous différencie des autres hommes. Bergson oppose la « vision » de l’artiste au « regard » des humains ordinaires. L’artiste, lui « voit » mieux, il entre en contact « direct » avec « la réalité ». Il atteint

est extrait du livre "le rire" pages 117-118, écrit par Bergson. Dans ce texte, l'auteur nous montre la signification des mots que nous utilisons pour décrire un objet ou un sentiment. C'est-à-dire que les expressions que nous utilisons ne permettent pas de désigner réellement ce que nous apercevons ou nous ressentons. Dans cet extrait, nous avons deux parties : la première nous montre la fonction que l'on donne aux mots pour décrire les choses et la deuxième nous indique que nous ne prenons pas le

étude du rapport de l'art au réel, nous avons pris appui sur le texte de Bergson [Fichier] que voici. Ce que cherche Bergson, c'est la fonction de l'art ; et ce texte montre que l'art ne peut remplir cette fonction que parce que, précisément, l'artiste ne recherche pas... l'utilité. Mais reprenons depuis le début. "A quoi vise l'art, sinon à nous montrer, dans la nature et dans l'esprit, hors de nous et en nous, des choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience ?" Comme

Titre : Bergson : Qu’est-ce que l’artiste ? Texte étudié : «La philosophie n'est pas l'art, mais elle a avec l'art de profondes affinités Qu'est-ce que l'artiste ? C'est un homme qui voit mieux que les autres, car il regarde la réalité nue et sans voile. Voir avec des yeux de peintre, c'est voir mieux que le commun des mortels. Lorsque nous regardons un objet, d'habitude, nous ne le voyons pas ; parce que ce que nous voyons, ce sont des signes conventionnels qui nous permettent de reconnaître

Explication de texte BERGSON, Le rire Le langage est une faculté d’expression que possède l’homme, elle lui permet de communiquer, de s’exprimer sur ses pensées ou encore ses sentiments et d’analyser les choses qui se passent autour de lui. Cependant le langage peut nous laisser passer à côté de la vrai valeur des choses, il impose des limites à ce que l’on veut exprimer comme pour nos sentiments qui sont définis par de simple mots alors qu’ils peuvent dépasser considérablement ses mots qui

L'explication de texte Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage, car les mots (à l'exception des noms propres) désignent tous des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s'insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les besoins

rien, aucun mot n’est à la hauteur de ce qu’il éprouve. Tous les mots du monde lui sembleront trop impersonnelle pour refléter le réel de ses sentiments. Ainsi tout l’intérêt du texte de Bergson que l’on nous demande ici d’expliquer est que le langage ne saisit et ne transmet que l’aspect impersonnelles des choses. On peut alors se demander : Le langage est-il un obstacle à la connaissance de soi-même et du monde extérieur ? Il défend ici que le langage et en particulier les mots sont dans l’incapacité