Bibliothèque idéale

Bibliothèque nationale de France direction des collections département Littérature et art Mai 2011 HERVÉ BAZIN (1911-1996) Bibliographie Romancier français, Jean-Pierre Hervé-Bazin est né le 17 avril 1911 à Angers, d’une famille bourgeoise, traditionaliste et profondément catholique. Il exerça différents métiers avant de faire ses débuts dans le journalisme. Il s’essaie d’abord à la poésie (en 1946 il fonde une revue poétique, La Coquille, qui n'aura pas de succès). En 1947 il obtient

Promotion des livres, de a lecture, du plaisir de lire. Promotion des mots par le truchement des images. Promotion des idées, du travail intellectuel, de la réflexion. Promotion de l’acte d’écrire. Promotion de l’édition, de la librairie et de bibliothèques. Promotion des lecteurs. » dans Le métier de Lire, Bernard Pivot. Ainsi par cette citation, Bernard Pivot veut montrer l’impact de l’émission sur la société. Elle résume la volonté de Bernard Pivot à susciter l’envie de s’ouvrir à la culture littéraire

croit à la persistante d’une complicité authentiquement littéraire. A ses yeux, le roman n’est pas réduit à la production de fictions, mais s’impose par l’inépuisabilité de ses discours sur le monde. Ainsi, ‘Un coeur intelligent’, véritable bibliothèque idéale non exhaustive du philosophe, interprète-t-il le réel à travers ‘Le Festin de Babette’ de Karen Blixen, ‘Tout passe’ de Vassili Grossman ou encore ‘Lord Jim’ de Conrad. Autant d’oeuvres porteuses de vérités essentielles capables de suppléer

grande accélératrice qui ne fera cependant qu’accroître le malaise par le rythme effréné qu’elle imposera à celui qui « a pris d’un coup pour toujours l’idée implacable de son insuffisance » (PL116). R. Bréchon, Michaux, Paris, Gallimard, « La Bibliothèque Idéale », 1969, p.44. P.42. Octogénaire, Michaux aura encore la témérité d'éprouver son cœur et son souffle (cf. Diana Grange-Fiori, « Présence-absence d'Henri Michaux », Europe, op.cit., pp.3-16. 6 Conférence de 14 sept. 1936 au XIVe Congrès des PEN

« néfaste au sujet » parce que ceux ci n'apportent que déplaisir et perte d'amour dans le monde extérieur. Afin de s'assurer l'amour qu'il est en mesure d'obtenir, l'enfant intériorise l'interdiction de l'inceste en se créant un « moi référant », un moi idéal qui lui indique les codes à suivre pour recevoir le minimum de rejet et de déplaisir dans le monde extérieur. Ce moi c'est le « surmoi ». Ce n'est donc pas l'éducation ou la vie en société qui régissent le sens moral. C'est le surmoi, instance supérieure

narcissisme. Parce que l’enfant imaginaire cristallise le fantasme de la quête d’un complément d’être hérité de l’époque où le nourrisson fut capté dans une image étrangère à son expérience et pourtant capable de la récapituler, il est investi par le moi idéal. Parallèlement, pour la mère comme pour le père, parce que l’enfant imaginaire cristallise le fantasme de la dette de vie qui relie chaque individu à son appartenance en subordonnant son être aux normes et aux valeurs, il est investi par l’idéal du

l’inconscient dans chaque instance. La nouvelle topique définit les lieux psychiques suivants : ça, moi, surmoi, dans cet ordre d’apparition lors de la formation de la psyché, mais certaines instances se subdivisent aussi (par exemple, en moi idéal et idéal du moi). Ces lieux définissent un ensemble de relations intrapsychiques. Mais, pour Freud, ils conditionnent tout autant les relations interpsychiques (terme préférable à celui d’intersubjectif ou d’interrelationnel afin d’indiquer précisément

tendra à appauvrir d'autres activités. Les phénomènes comme l'angoisse, ou les mécanismes de défense sont des aspects dynamiques du fonctionnement psychique. ça : intérêts pulsionnels. Surmoi : intérêts extérieurs. Idéal du Moi : intérêts narcissiques. Moi : intérêts de la totalité de la personne.

entretenait avec sa mère. Tereza semble être le « prolongement de la vie de sa mère » . Mère, à laquelle, elle ne voudrait pas ressembler puisque « ce qui la contrariait parfois c’était de retrouver sur son visage les traits de sa mère » . Le moi idéal de Tereza ne veut pas ressembler à sa mère et quand celle-ci se voit en les traits physiques de sa mère autant qu’en les traits psychologiques, Tereza se sent honteuse. Le sentiment de honte de Tereza place sa mère dans une position de pouvoir par

des adolescents, ils partageant tout sans exception : chaque jeu, chaque passion, chaque intérêt, chaque voyage, chaque moment de leur histoire. Tout, ou presque… En effet, l’un d’eux, Mando, s’acharne à faire de leur amitié une amitié en miroir, idéale, sans faille et fusionnelle au plus haut point afin d’ « être l’autre, absolument (…) jusqu’à la mort, au-delà même ».Loup, moins intransigeant, est quant à lui plus détaché de cet absolu, laissant dans leur histoire des rendez-vous manqués qui ne