Bicêtre

-Galérien : le bagnard, le forçat, criminel condamné aux galères. 6)       -Cachot: cellule d'emprisonnement particulièrement obscure et étroite. 7)       -Bicêtre : la plus mauvaise prison d'hommes. Elle renferme des condamnés à de longues peines et des condamnés aux travaux forcés en attendant qu'ils soient envoyés au bagne. 8)       Bicêtre : En 1632, Louis XIII ordonne la construction d'un hôpital destiné initialement aux militaires blessés. L'hôpital servit brièvement à recevoir les enfants

Le narrateur termine ce monologue interne en s’interrogeant sur sa condamnation. Il n’a pas l’air d’avoir des regrets car tous les humains sont condamnés à mort, seuls la manière et le temps restant diffèrent. Le narrateur est alors transféré à Bicêtre, une hideuse prison. Grâce à quelques mots de latin et à sa docilité, il améliore sa condition de prisonnier et reçoit une lampe, des feuilles et de quoi écrire. Il écrit pour se distraire et oublier ses angoisses, ainsi que pour ceux qui condamnent

 l’oeuvre déclencha une véritable polémique dans une  France plutôt partisane de la peine capitale.  Présentation de l’extrait: Ce passage extrait du deuxième chapitre, expose l’instant du verdict. Le  condamné, détenu depuis 5 semaines dans la prison de Bicêtre, réalise un retour en arrière ou  analepse. Il raconte son procès en replongeant dans son passé, alors que l’écriture de son  journal est plus largement au présent. En prison, le condamné repasse dans sa mémoire les  journées du jugement en août et les relate dans son journal intime fictif

de Chabert le faisant passer pour un imposteur ayant pris une fausse identité. Ce dernier sera alors emmené à l’hospice de Bicêtre. Vingt-deux ans plutard Derville et Godeschal le retrouvent, et à son interpellation, Chabert refuse de reconnaître son vrai nom suite aux accusations ayant causé son anéantissement. Son passage de l’hospice des enfants trouvés à l’hospice de Bicêtre témoigne ainsi de la succession de ses malheurs et l’accomplissement de sa chute. Ce court-roman fait ainsi partie

tournant de cette histoire de la folie en Occident en instituant le partage raison/déraison. Pris entre deux événements ou plutôt deux images, la création de l'Hôpital général à Paris en 1656 et la libération des enchaînés par Philippe Pinel à l'hôpital Bicêtre en 1793, c'est l'âge classique qui permet de comprendre comment la folie a pu être réduite aujourd'hui à la maladie mentale et comment s'est structuré l'asile à l'époque moderne. Pour M. Foucault, tout commence en fait à la Renaissance. Alors que

d'enfermement systématique dans les établissements dépendant de l'hôpital général. Cette politique était avant tout l'expression d'une volonté d'ordre public sans aucun souci médical. Ainsi, à Paris, dans les établissements de la Salpêtrière, la Pitié, Bicêtre, il s'agissait d'accueillir selon les termes mêmes de l'Édit de 1656 les pauvres « de tous sexes, lieux et âges, de quelques qualité et naissance, et en quelque état qu'ils puissent être, valides ou invalides, malades ou convalescents, curables ou

procès, sa condamnation, ses sentiments lors du jugement. Chapitre III Le prisonnier accepte avec une certaine résignation le verdict. Ne sommes-nous pas tous condamnés à mourir un jour ? Chapitre IV Le condamné décrit son transfert à la prison de Bicêtre. Chapitre V Les souvenirs et les anecdotes se poursuivent : l'arrivée à la prison, les conditions d'incarcération, le langage argotique du milieu, l'obéissance du prisonnier bien récompensée... Chapitre VI Le jeune homme dévoile son projet : il

très variables allant d’un paragraphe à plusieurs pages. Victor Hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui fait partager les états d’âme du condamné, ses éclairs de panique et ses longues souffrances. On distingue trois lieux de rédaction Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C’est là qu’il apprend qu’il vit sa dernière journée. La Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre. Le condamné y décrit son transfert vers Paris, ses

du lecteur et lui fait partager les états d’âme du condamné, ses éclairs de panique ,ses longues souffrances, de la terreur ,l’effarement et l’appréhension qu’il ressent en attente de son exécution. Le récit est ainsi divisé en  trois parties : Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot La Conciergerie : Elle constitue plus de la moitié du livre. Le condamné y décrit son transfert vers Paris, ses rencontres avec la « friauche », l’architecte, le gardien demandeur de numéros

philosophe, un poète, que saisje ? dont cette idée a été la fantaisie, qui l'a prise ou plutôt s'est laissé prendre par elle, et n'a pu s'en débarrasser qu'en la jetant dans un livre. De ces deux explications, le lecteur choisira celle qu'il voudra. I Bicêtre. Condamné à mort ! Voilà cinq semaines que j'habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids ! Autrefois, car il me semble qu'il y a plutôt des années que des semaines, j'étais un homme