Biographie Michel Leiris

Nathan et était devenue la rivale de Coralie). On lui tendit aussi un piège en lui imposant de critiquer l’œuvre de son ami d’Arthez : il alla le trouver en pleurs et d’Arthez tâcha d’arranger lui-même sa propre critique. Un des membres du Cénacle, Michel, cracha sur Lucien, ce qui finit en combat et on drame pour Lucien : touché, il resta longtemps en convalescence. Puis Coralie tomba malade et mourut. Il décide dès lors de rentrer à pied dans sa province. Les souffrances de l’inventeur En rentrant

Figures III, Paris, Le Seuil, 1972 – JOUVE Vincent, L’Effet-personnage dans le roman, Paris, Presses Universitaires de France, 1998 – MIRAUX Jean-Philippe, Le personnage de roman : genèse, continuité, rupture, Paris, Nathan, 1997 – RAIMOND Michel, Le Roman, Armand Colin, 2002 – ROBBE-GRILLET Alain, Pour un nouveau roman, 1963 – SARRAUTE Nathalie, L’Ère du soupçon, 1956 6 | Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours P005-090-9782011355430.indd 6 06/09/11 11:58 Séquence

Figures III, Paris, Le Seuil, 1972 – JOUVE Vincent, L’Effet-personnage dans le roman, Paris, Presses Universitaires de France, 1998 – MIRAUX Jean-Philippe, Le personnage de roman : genèse, continuité, rupture, Paris, Nathan, 1997 – RAIMOND Michel, Le Roman, Armand Colin, 2002 – ROBBE-GRILLET Alain, Pour un nouveau roman, 1963 – SARRAUTE Nathalie, L’Ère du soupçon, 1956 6 | Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours P005-090-9782011355430.indd 6 06/09/11 11:58 Séquence

sur l’usage que ces auteurs font de la langue française, à partir d’une étude textuelle s’appuyant sur le relevé des images et les effets de sens produits. 15 PREMIERE PARTIE LES STRUCTURES ROMANESQUES 16 CHAPITRE I ELÉMENTS DE BIOGRAPHIE ET ÉVOLUTION DES FORMES LITTÉRAIRES I. NATHALIE SARRAUTE ET LA NAISSANCE DES « TROPISMES » Nathalie SARRAUTE est née Nathalie TCHERNIAK, le 18 juillet 1900 à Ivanovo, en Russie. Son père, Elie Tcherniak a un doctorat en sciences et exerce

sectionnent dans un Ždifice dont les autres parties restent plongŽes dans la nuit È (I, 43). Il est d•s lors tentant de supposer, en lÕabsence de tout interdit explicite dans le texte du roman, que toute la zone obscure du Protagoniste recouvre la biographie et la personne de Marcel Proust. DÕautant plus que le romancier lui-m•me ˆ lÕoccasion ira puiser dans cette rŽserve (qui cumule ici ses deux sens : Ç silence È et Ç richesse disponible È) pour attribuer au HŽros tel dŽtail dont il nÕest par ailleurs

réalisées en séquence 1. Axes d’étude : la juxtaposition des souvenirs ; la quête de soi par le narrateur ; humour et distanciation ; émotion et implication. Développement de la séquence à travers l’étude d’extraits d’œuvres autobiographiques : M. Leiris, La règle du jeu (extraits), N. Sarraute, Enfance, H. Michaux, Quelques renseignements sur cinquante-neuf années d’existence. Confrontation de l’implication et de la distanciation (H. Michaux vs J.-J. Rousseau). Production orale : organisation d’un

: « paresseux », « animal », et ces insultes font apparaître le mépris qu’il éprouve pour Julien. 6. Julien lisait le Mémorial de Sainte-Hélène, de Las Cases, ouvrage consacré à la vie de Napoléon. Ce choix révèle son goût pour l’histoire, la biographie des grands hommes, et surtout l’admiration éperdue qu’il éprouve pour Napoléon, son modèle, son « dieu ». 7. Julien n’a pas les mêmes goûts que ses frères, qui paraissent vraiment s’intéresser au travail de la scierie : ses frères sont « tout occupés