Biographie Stefan Zweig

talentueuse… Vingt-six ans, veuve, trois enfants Qu’a pensé la petite Christine de Pisan, sept ans, en découvrant la ville de Paris en 1370, elle qui arrivait de Venise ? Beaucoup de bien sans doute, car elle en parle toujours avec chaleur dans la biographie du roi qu’elle a connu, à la cour duquel elle a passé son adolescence : Charles V, si heureux dans sa librairie – sa bibliothèque de la première tour du Louvre – avec ses cinq paires de bésicles ! Au bonheur de l’adolescence, pour Christine, s’ajoute

talentueuse… Vingt-six ans, veuve, trois enfants Qu’a pensé la petite Christine de Pisan, sept ans, en découvrant la ville de Paris en 1370, elle qui arrivait de Venise ? Beaucoup de bien sans doute, car elle en parle toujours avec chaleur dans la biographie du roi qu’elle a connu, à la cour duquel elle a passé son adolescence : Charles V, si heureux dans sa librairie – sa bibliothèque de la première tour du Louvre – avec ses cinq paires de bésicles ! Au bonheur de l’adolescence, pour Christine, s’ajoute

de millions de paysans, ou la famine de 1932-1933, imputable très largement à la politique de réquisition et de collectes d’État pratiquée par les autorités aux dépens des réserves des kolkhozes. Réponses aux questions 1. Voir ci-dessus et biographie de Khrouchtchev p. 395-396. 2 et 3. Voir ci-dessus. 4. La définition précise d’« ennemi du peuple » est impossible, elle ne peut être que politique. Voir question 7 p. 87. Doc. 5 : Affiche à la gloire de la conquête spatiale (1960) LEÇON

activité mineure – l’« eutrapalia » d’Aristote –, ou la ruine des familles, même si les humanistes du XVIe siècle et les pédagogues du XVIIIe siècle en avaient reconnu l’intérêt pédagogique et bien que Pascal, puis les mathématiciens du XVIIIe siècle 2. ZWEIG S. Vingt-quatre heures de la vie d’une femme. 1929 3. GUITRY S. Le roman d’un tricheur. 1936 5 Jeux de hasard et d’argent – Contextes et addictions aient contribué à sa réévaluation conceptuelle. Kant, le premier, érige le jeu en objet de philosophie

pour accéder à ma session. À vrai dire, je connaissais beaucoup plus d'informations sur mes personnages que je n'en mettais dans mes romans. Pour être en totale empathie avec mes « héros », j'avais pris l'habitude d'écrire pour chacun d'eux une biographie détaillée d'une vingtaine de pages. J'y consignais le maximum de renseignements, depuis leur date de naissance jusqu'à leur chanson préférée en passant par le nom de leur institutrice de maternelle. Les trois quarts de ces indications ne se

pour accéder à ma session. À vrai dire, je connaissais beaucoup plus d'informations sur mes personnages que je n'en mettais dans mes romans. Pour être en totale empathie avec mes « héros », j'avais pris l'habitude d'écrire pour chacun d'eux une biographie détaillée d'une vingtaine de pages. J'y consignais le maximum de renseignements, depuis leur date de naissance jusqu'à leur chanson préférée en passant par le nom de leur institutrice de maternelle. Les trois quarts de ces indications ne se retrouvaient

pour accéder à ma session. À vrai dire, je connaissais beaucoup plus d'informations sur mes personnages que je n'en mettais dans mes romans. Pour être en totale empathie avec mes « héros », j'avais pris l'habitude d'écrire pour chacun d'eux une biographie détaillée d'une vingtaine de pages. J'y consignais le maximum de renseignements, depuis leur date de naissance jusqu'à leur chanson préférée en passant par le nom de leur institutrice de The paper girl 119 Guillaume Musso La fille de papier

inspirer pour lui quelque sympathie, car, si regrettable qu'ait été le comportement collectif des colons français en Algérie, il n'y a aucune raison d'en accabler Camus. L'éducation entièrement française qu'il a reçue là-bas - bien décrite dans la biographie de Herbert Lottman (5) - ne l'a pas empêché de rédiger, avant-guerre, un célèbre rapport sur les malheurs locaux, dus pour la plupart au colonialisme français. Voici donc un homme moral dans un contexte immoral. Et le centre d'intérêt de Camus,

se souvient un de ses condisciples, il n’était pas le plus brillant des élèves, « mais au bout de quelques semaines, il dînait déjà avec des profs ». Etudiant à Nanterre, il a travaillé sur l’Etat et décroché un DEA de philosophie politique. Sa biographie officielle dit qu’il a été l’assistant de Paul Ricœur. Ce n’est pas tout à fait exact. Mais le philosophe, qui avait besoin de quelqu’un pour faire de l’archivage, l’a fait travailler à mi-temps pendant trois ans. « Je ne connaissais rien ou presque

embrigadé des dizaines de milliers de garçons nuer et dinka de six à quinze ans et les a envoyés en Ethiopie, sous prétexte de les inscrire dans des écoles des Nations Unies. Leur sort a été décrit dans la presse, et plus particulièrement dans la biographie, fort intéressante au demeurant, de l’épouse anglaise de Riek Machar, Emma McCune[247]. Des centaines périrent durant la marche vers l’Ethiopie ou dans dès les premiers mois dans les camps militaires où ils furent soumis à un entraînement d’une