Biopolitique

sans nuances, il faut distinguer précisément l’eugénisme qui nous menace aujourd’hui de ses formes historiques. Dans le passé, l’eugénisme a relevé d’une biopolitique au sens que lui donnait Michel FOUCAULT. La biopolitique signifie l’entrée de la vie en politique, le moment où la politique prend pour objet la vie des populations. La biopolitique est caractéristique de l’Etat moderne. L’Etat prémoderne régnait sur ses sujets en exerçant sur eux sont droit de vie et de mort. C’est la naissance de l’Etat

contenter, dans une action régulatrice, d'éliminer les obstacles au fonctionnement normal du marché. Il ne s’agit plus de gouverner à cause du marché mais par le marché. Michel Foucault, dans une série de cours au Collège de France (Naissance de la biopolitique. Cours au collège de France -1978-79, fait une interprétation originale de ce renversement. L’économie de marché n’est plus le principe de limitation de l’Etat mais le principe de régulation de son action. C’est un Etat sous surveillance du marché

forces sur une base transnationale (par exemple, entre diasporas ou encore entre firmes multinationales) ainsi que certains courants postmodernes qui tentent de saisir les rapports de pouvoirs réifiés par le langage (philosophie du langage), par la biopolitique, ou encore par les conceptions genrées des individus. Comme de nombreuses disciplines universitaires, la science politique est divisée en sous-disciplines. L'association française de science politique compte ainsi 14 groupes de travail et sections

créative et de la réaction esthétique. Cette conception du bio-parc représente un grand « défi ». Il faudra donc attendre plusieurs années de travail expérimental pour pouvoir en vérifier les résultats. Le parc du PAV est aussi une pratique de biopolitique concrète car la vie bio culturel est mise en relation avec le système capitaliste hyper industriel mondialisé de nos jours. Au sein de celui-ci, on expérimente une nouvelle conception muséographique sous le signe du paradoxe : « le musée en dehors

Seuil, 2003 Libéralisme politique (1993), trad. par Catherine Audard, Paris, PUF, 1995.  Débat sur la justice politique, avec Jürgen Habermas, trad. par Catherine Audard et Rainer Rochlitz, Paris, éd. du Cerf, 1997.  Du retour. Abécédaire biopolitique, Calmann-Lévy, 2002  Le Pouvoir constituant : essai sur les alternatives de la modernité, PUF, 1997  Multitude : guerre et démocratie à l'époque de l'Empire (en collaboration avec Michael Hardt), La Découverte, 2004  Empire (en collaboration

les définitions culturelles régulent la perception des gens d’un comportement normal ou anormal par rapport à leur corps, et ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas faire avec. Les discours les plus importants sont ceux qui régulent à la fois le biopolitique et l’anatamopolitique – l’individuel et la masse ; le meilleur exemple de ces discours est celui de la médecine occidentale. Bio-médecine : Pour comprendre la vie moderne, il faut réaliser que nous sommes sujets à la puissance des définitions

La prothèse pornographique Le traitement scientiste du désenchantement libertaire Un avant-gardisme régressif De l’homosexualisme à la marchandisation de l’humain Aggravation des clivages sexués Les liaisons dangereuses : homosexualisme et biopolitique L’Homosexualisme . Véronique Hervoët homosexualité L’Homosexualisme nouvel avatar de la « libération sexuelle » et cheval de Troie du néolibéralisme. L’homosexualité est un phénomène aussi vieux que l’humanité et les préjugés sur elle (qui

passe de plus en plus de temps aux Etats-Unis où il donne des conférences. Entre 1970 et 1984, il poursuit ses cours au Collège de France où il étudie les principes de gouvernementalité (rationalité propre au gouvernement de la population) et la biopolitique (forme d’exercice du pouvoir qui ne porte non pas sur les territoires mais sur la vie des gens, sur des populations). Il est hospitalisé à Paris en 84 et meurt le 25 juin d’une maladie opportuniste liée au sida.

élu au Collège de France, l'institution la plus prestigieuse du corps académique, comme professeu r d’Histoire des systèmes de pensée. Jusqu’en 1984 il poursuit ses cours au Collège de France, y étudiant les principes de gouvernementalité, et la Biopolitique (cours 1978 et 1979), puis à partir de 1983 sur Le gouvernement de soi et des autres, sur la parrhésia. Il est hospitalisé à Paris début juin 1984, et meurt le 25, d'une maladie opportuniste liée au virus VIH. ➢ Ses œuvres : « Maladie mentale

« Un système ou un sous-système peut se reproduire par ses processus internes ... » ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- B * Biopolitique : C'est « (...)une forme d'exercice du pouvoir qui porte, non plus sur les territoires mais sur la vie des gens, sur des populations (...) ... » * Biopouvoir : « avant de s'exercer à travers les ministères de l'État, il aurait pris racine dans