Blairisme

Le « blairisme » naît d'un long processus de mutation idéologique de la gauche britannique, rejetée dans l'opposition en 1979 après l'élection de Margaret Thatcher, et victimes d'échecs électoraux répétés face à cette dernière1. Lors des élections législatives de 1983, le Parti travailliste (Labour Party), sous la direction de Michael Foot et de son principal lieutenant Tony Benn, adopte un programme radicalement orienté à gauche et subit une défaite écrasante. Neil Kinnock, qui succède

un nouvel élément de continuité avec le thatchérisme, et de rupture avec les politiques économiques mises en œuvre après 1945. Pour conclure on peut dire que de 1997 à 2007 le royaume unis a était marqué par le courant « blairisme » mené par tony blair. En effet le blairisme est indissociablement lié à la « troisième voie » et se démarque du thatchérisme, dont l’enracinement dans les principes du néolibéralisme économique constituait un élément essentiel. Se plaçant au-delà du clivage traditionnel

l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et du Commonwealth of Nations. Sommaire [masquer] 1 Histoire 1.1 Naissance d'une Union 1.2 Empire britannique 1.3 Trois phases de l'après-guerre : travaillisme, thatcherisme et blairisme 2 Politique 2.1 Gouvernement 2.2 Relations extérieures 3 Systèmes légaux 4 Subdivisions 4.1 Territoires britanniques d'outre-mer 5 Géographie 6 Économie 7 Démographie 7.1 Population 7.2 Immigration et ethnicité 7.3 Religion 8 Culture

européen convaincu, mais pour une Europe « molle » : pas d’unité politique, pas de défense commune, libéralisme généralisé, refus de l’euro…  des difficultés accrues : - attentats terroristes en 2001 et 2005 ­ - enlisement en Irak. Le blairisme = un thatchérisme modéré ou un pragmatisme de gauche ?

adaptable. B) le travail est-il essentiel ? TEXTE : Tony BLAIR, interview le monde journal. Tony blair accorde une très grande importance à l'éducation. C'est le premier ministre britannique en 1997, il fait parti du parti travailliste Le blairisme est un programme adhérant pleinement aux valeurs du libéralisme économique. C'est une façon qui consiste à valorisé les entreprises. Valorisation de l'éducation dans ce texte, l'éducation de la jeunesse est une priorité politique. Qu'est ce

Éditions Amsterdam, 2007. Mark Alizart, Stuart Hall, Eric Macé, Eric Maigret, Stuart Hall, Paris, Éditions Amsterdam, 2007. Stuart Hall, Le Populisme autoritaire. Puissance de la droite et impuissance de la gauche au temps du thatchérisme et du blairisme, trad. de Christophe Jaquet, Paris, Éditions Amsterdam, Paris, 2008. Jérôme Vidal, « Les « temps nouveaux », le populisme autoritaire et l'avenir de la gauche. À propos de Le Populisme autoritaire de Stuart Hall », in La Revue internationale des

budgétaire. Les déçus : Oskar LAFONTAINE (ancien Président du SPD) refuse cette évolution blairiste, il forme un nouveau parti : le WASG qui change tout de suite de nom : Die Linke (Parti altermondialiste = dénonce la mondialisation, le libéralisme, le blairisme). En 2009, Die Linke obtient 21% des voix alors que le SPD voit ses voix chuter. Le syndicalisme connaît lui aussi une crise. En 2005, Angela MERKEL arrive au pouvoir, elle est CDU (droite à filiation chrétienne). Etude critique d’un document

sociales semblerait un acquis et une évidence sur laquelle il est incongru de revenir. Cette question serait tranchée. Dans le discours politique, la chose semble évidente : lorsque les communistes parlent des « gens » et que les théoriciens du blairisme, comme Anthony Giddens et Ulrich Beck, nous dépeignent une société fragmentée et individualisée où tous, du manager à l’opérateur, nous faisons partie de la même équipe , les classes sociales désertent le débat. En revanche, il est possible de

Laffer) Elle peut remettre en cause la méritocratie puisque les mérites ne sont pas pris en compte Conclusion : la difficile troisième voie Constat de la double faillite (socialisme, ultralibéralisme). Développée par A. Giddens et ayant inspiré le Blairisme en GB et la politique de Clinton aux EtatsUnis, elle consiste à faire évoluer le système de l’Etat-Providence (Welfare State) en assurant le passage du « welfare » au « workfare ». Il s’agit de réintroduire la notion (libérale) de mérite et des incitations

Royaume-Uni Allemagne France Hausse de la production manufacturière entre 1913 et 1928 ---> 6 % 18 % 40 % Trois phases de l'après-guerre : travaillisme, thatcherisme et blairisme. Après la Seconde Guerre mondiale, le travailliste Clement Attlee est porté au pouvoir par le raz-de-marée électoral de 1945. Au programme, nationalisations des services et création d'un État-Providence, avec le Service national de santé britannique