Blason Sourcil

quasiment jamais ses oeuvres, et disparaît sans laisser de traces après 1560. Œuvres de Maurice Scève : une inspiration riche et diversifiée Maurice Scève acquiert sa renommée poétique en remportant le concours des Blasons, lancé par Clément Marot en 1535, grâce à son « blason du sourcil ». Humaniste passionné par l'Antiquité et l'Italie, son oeuvre se place sous l'influence de Platon et de Pétrarque (il prétendra d'ailleurs, en 1533, avoir retrouvé à Avignon le tombeau de Laure, l'inspiratrice

Q1 : Comment les sentiments contradictoires du poète sont-ils traduits par l'écriture poétique ? (Forme, structure, figures de style...)« Le sourcil »  (1536) En 1536, le poète lyonnais Maurice Scève participe au concours de blasons du corps féminin organisé par Clément Marot ; il le remporte avec ce poème. Sourcil tractif 1  en voûte fléchissant Trop plus qu’ébène, ou jayet 2  noircissant

En littératureAmour courtois / fin’amorElle est inaccessible car elle est épouse d’un Seigneur ( ou juste mariée), supérieur à l’homme.Amant courtois : courageux, fidèle, valeurs aristocratique. Poème : Le sourcil- Anaphore « Sourcil »- Rimes suivies- La femme est décrite comme ayant ‘ deux visages’, un plutôt doux et l’autre en colère - Chant lexical du ciel ligne 17 à 22 - Lignes 11 à 16, ParadisSéance 6 :Histoire littéraire La RenaissanceSupports

quatrains, afin de la comparer à la femme dans les deux tercets. On retrouve également beaucoup de poètes lyriques écrivant des « blasons » : c’est une forme de célébration de la femme, où l’auteur ne va vanter qu’une seule partie du corps de la femme. Maurice Scève a écrit cinq blasons pour un concours organisé par Marot en 1536, où il développe le front, le sourcil, la gorge, le soupir et la larme. Cette tradition lyrique va perdurer à travers les siècles, jusqu’au XXème siècle, avec notamment

de...»  Le tout évoque de manière claire une célébration. 2) L’énumération progresse selon un ordre bien établi : Vers 1 à 5 : début un peu désordonné (chevelure, taille...) Vers 5 à 14 : le visage et la tête (bouche, dents, langue, tempes, sourcils...) Vers 15 à 24 : les bras (des épaules aux doigts) Vers 25 à 29 : les jambes (des mollets aux pieds) Vers 30 à 50 : le tronc, avec successivement les seins, le ventre, le dos, la nuque, les hanches, les fesses (suivaient, à l’endroit de la coupure

féminine, et non sur une vue synthétique. A cet égard, cette description n’est pas sans rappeler le fonctionnement du blason poétique, genre qui, dès les années 1530 et sous l’impulsion notamment de Marot, tend à se spécifier dans l’évocation du corps féminin. Comme le relève V. Equey[36], chaque partie du corps est « blasonnée » : les cheveux (v. 11-18), le front (v. 19-30), le sourcil (v. 31-38), les yeux (v. 39-56), l’oreille (v. 57-62), etc.. Le poète semble d’ailleurs accorder une importance particulière

ascendante du groupe ternaire (les groupes compris entre les virgules (groupes de souffle) s’allongent et donnent de l’ampleur à la phrase cf phrases l 6 à 11.) La technique du blason : éloge et portrait du corps de la femme aimé ou de parties d’elle. Ici, on suite le regard de Frédéric : le chapeau, les bandeaux, les sourcils, sa figure, sa robe, son nez, son menton, la taille, les doigts. Importance des notations de couleur ou de nuances (« rubans roses »,, « bandeaux noirs », « mousseline claire

l’occurrence ici, ce verbe « luire », synonyme de briller : la jeune morte rayonne : « Sous leur sourcil d'ébène et leur longue paupière ( v20 ) / Luisent ses deux grands yeux ( v21 ) ». En outre, le champs lexical du corps est largement présent dans ce texte. On peut notamment relever « joue » ( v10 ), « bouche » ( v10 ), « gorge » ( v11 ), « taille » ( v13 ), « bras » ( v14 ), « main » ( v16 ), « dos » ( v17 ), « sourcil » ( v20 ), « paupière » ( v20 ), « yeux » ( v21 ), « cheveux » ( v23 ) … ce qui nous

s'exiler. Dans L'Enfer il se livre d'ailleurs à une violente critique de la justice de son temps. Ainsi, nous pouvons considérer que son engagement politique s'inscrit dans une certaine intimité, puisque le poète s'affirme et se livre. Dans le Blason du beau tétin par exemple, une certaine intimité vient rompre avec la supériorité de la femme et la tradition courtoise. En effet nous distinguons la familiarité soutenue par la tonalité érotique, de fait, cet appel à l'amour charnel est une entorse

long du poème grâce aux nombreuses anaphores « Ma femme ». Le poème n'a pas de forme fixe, il n'est pas structuré ; il est écrit en vers libre. En quoi ce poème est-il l'illustration de la poésie surréaliste ? Dans un premier temps on évoquera le blason de la femme bien aimée, puis dans un second temps on abordera les caractéristiques surréalistes de ce poème. Le poème commence par une anaphore « Ma femme » (v1) avec l’adjectif possessif « ma » qui montre la possession de sa femme au poète. On