Bleu Cauchemar

je me jette dans la piscine sous le regard amusé de nos mères, je reste en apnée un moment en attendant qu’il se jette à son tour mais, rien, alors je remonte. Mais là je vois Lucas emmené de force dans une camionnette par deux hommes en uniforme bleu et blanc, des soldats… Carine se jette sur eux, sa bouche s’ouvre mais aucun son n’en sort, pourtant ses yeux criards parlent pour elle et je lis sur ces lèvres. Elle les supplie de lâcher son fils. Les yeux gris de Lucas son plein de larmes, je

Cauchemar J'ai vu passer dans mon rêve -Tel l'ouragan sur la grève,- D'une main tenant un glaive Et de l'autre un sablier,           Ce cavalier Des ballades d'Allemagne Qu'à travers ville et campagne, Et du fleuve à la montagne, Et des forêts au vallon,           Un étalon Rouge-flamme et noir d'ébène, Sans bride, ni mors, ni rêne, Ni hop! ni cravache, entraîne Parmi des râlements sourds           Toujours! Toujours! Un grand feutre à longue plume Ombrait son oeil qui s'allume Et

tombes, Un beau palmier, comme un panache vert, Dresse sa tête, où le soir les colombes Viennent nicher et se mettre à couvert. Mais le matin elles quittent les branches ; Comme un collier qui s’égrène, on les voit S’éparpiller dans l’air bleu, toutes blanches, Et se poser plus loin sur quelque toit. Mon âme est l’arbre où tous les soirs, comme elles, De blancs essaims de folles visions Tombent des cieux en palpitant des ailes, Pour s’envoler dès les premiers rayons. Théophile

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Prisonnière d’un cauchemar Ça s’est passé lors d’une froide nuit d’été dans le cœur d’une campagne africaine, juste après une soirée que j’avais passée avec des amis. Il était minuit passé quand je quittai le salon après avoir pris congé d’eux. Je m’appuyai contre le montant de la porte et je regardai autour de moi. Ma chambre était entièrement obscure. Lorsque j’eus terminé ma toilette de nuit, j’éteignis la lumière de ma petite salle

bourse d'Etat en vue d'un séjour assez long à Paris. Cette même année, il peint "Nuit D'été (Inger au bord de l'eau)" dans lequel il donne un apport nettement plus personnel où diverses oppositions nous frappent par leur cohésion. Celle du rouge et du bleu, de la lumière et des couleurs, du personnage et du paysage. Il faut noter ici que Münch travaillait d'après mémoire. (Bischoff) La voix 1893 L’huile sur toile 88 x 110 cm La peinture est un portrait, fait par cœur, de sa cousine Millie

Documents A – Charles Baudelaire, « Rêve parisien », Les Fleurs du mal, 1857. B – Paul Verlaine, « Cauchemar », Poèmes saturniens, 1866. C – Raymond Queneau, « En cas d’arrêt même prolongé », Courir les rues, 1967. m 1. Par quels éléments le lecteur se rend-il compte que ces poèmes présentent des rêves ou des rêveries ? (3 points) m 2. Relevez, en les commentant, les marques de l’angoisse dans chacun de ces textes. (3 points) Après avoir répondu à ces questions, les candidats devront traiter

dans le tableau mon appréciation, mon amour que j'ai pour lui...Derrière la tête, au lieu de peindre le mur banal du mesquin appartement, je peins l'infini, je fais un fond simple du bleu le plus riche, le plus intense que je puisse confectionner, et par cette simple combinaison la tête blonde éclairée sur ce fond bleu riche, obtient un effet mystérieux comme l'étoile dans l'azur profond." (À Théo, août 1888) On peut donc dire que l'artiste s'exprime à travers un langage symbolique de couleurs,

monstruosité chez les personnes. Il est bouleversant à quel point les expériences vécues pendant la guerre, ceux qui ont dit qu'ils ne vous trahissent pas et les gens qui vous influencent dans la vie sont ceux qui peuvent vous transformer en votre pire cauchemar; le monstre que vous avez toujours craint. En premier lieu, Jean Barbe présente la guerre comme étant une des raisons de la monstruosité des gens. D’abord, la guerre est présentée par la plupart des personnages comme la cause de leur monstruosité

Verlaine, Poèmes saturniens A une femme A vous ces vers de par la grâce consolanteDe vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,De par votre âme pure et toute bonne, à vousCes vers du fond de ma détresse violente. C’est qu’hélas ! le hideux cauchemar qui me hanteN’a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,Se multipliant comme un cortège de loupsEt se pendant après mon sort qu’il ensanglante ! Oh ! je souffre, je souffre affreusement, si bienQue le gémissement premier du premier hommeChassé d’Eden