Boileau Narcejac

corpus de textes traite de la poésie. Il est composé de deux poèmes : "Art poétique (chant I) " de Nicolas Boileau, "Les Contemplations" de Victor Hugo, ainsi qu'une lettre de Arthur Rimbaud adressée à un ami. Chaqun de ces poètes a une conception différente de la poésie, malgrés que ces trois textes soient des "arts poétiques" qui illustrent des moments forts dans l'évolution de la poésie. Boileau énonce quelques-un des principes du classicisme, Hugo rappelle la révolution romantique contre le classicisme

des formes. Le baroque est un courant littéraire inspiré du Maniérisme (1580). Classicisme Règne de la raison/ 1ere partie du règne de louis 14 ->monarchie absolue. Langue fixée, règles énoncées et surtout codifiés par Nicolas Boileau dans son art poétique (1674) L’idéal esthétique du classicisme est le triomphe de l’ordre et du gout. Le classicisme prone l’immitation des Anciens, se décline en 3 principes : (clarté, vraissemblance)->refus des incohérence aussi bien sur le plan

Boileau – L’Art poétique Ce poème est extrait de « L’Art poétique » tiré du chant 1 vers 155 à 198 a été écrit par Boileau en 1674. Nicolas Boileau-Despréaux est considéré notamment par son Art poétique comme l’un des fondateurs de la doctrine classique. Au chant 1 de son grand poème, véritable code esthétique, Boileau expose les principes majeurs d'une écriture poétique où la clarté des idées doit rimer avec la pureté de la langue et la qualité du travail stylistique. En effet, il expose les principes

corpus, nous avons trois textes qui nous servent d’exemple précis. Le texte de Perrault de La Fontaine et de Boileau sont le miroir de ce tourment. En effet, ils sont tous les trois des poèmes écrits en Alexandrins. Un alexandrin est un vers composé, formé de deux hémistiches de six syllabes chacun : « Avant donc que d’écrire, apprenez à penser» vers 20 de l’Art Poétique de Nicolas Boileau contre « On ne peut n’adorer pas toute l’antiquité »vers 16 de Le siècle de Louis Le grand de Charles Perrault

important. Ils n'entendent qu'une phrase sur deux.” Jean Anouilh “Le théâtre doit faire de la pensée le pain de la foule.” Victor Hugo “Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli-Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.” Nicolas Boileau L'Art poétique (1674) “Nous voulons de la vie au théâtre, et du théâtre dans la vie.” Jules Renard “Une pièce de théâtre sert à donner du travail au comédien et du plaisir au spectateur.” Jean Anouilh “Le théâtre, c'est la superbe exaltation

Nicolas Boileau-Despréaux Né à Paris le 1er Novembre 1636, Nicolas Boileau est d'une famille bourgeoise. Orphelin de mère, il fut élevé par son père, qui occupait la fonction de greffier au parlement.  Il étudia la théologie, puis le droit, et devint avocat en 1656. Dès 1657, il décida alors de se consacrer à la poésie. En 1653 il fut introduit dans des cercles mondains et distingués, où il put faire ses premières armes en littérature.     Il s'illustra d'abord dans le genre satirique (ses premières

par Charles Perrault de son poème Le Siècle de Louis XIV dans lequel il proclame la primauté de la littérature du temps s’engage une polémique. Les partisans de la suprématie antique se recrutent surtout à la Cour et dans la génération classique (Boileau, Racine, La Fontaine, Bossuet, La Bruyère). Leurs adversaires sont plutôt des auteurs jeunes (Charles Perrault, Fontenelle), des mondains et des amateurs de genres nouveaux (opéra, contes, romans). Vers 1700 l’antagonisme s’apaise, sans victoire nette

de la Fontaine (1621 - 1695) - Molière (1622 - 1673) - Jean Racine (1639 - 1699) - Charles Perrault (1628 - 1703) - René Descartes (1596 - 1650) - Nicolas Boileau (1636 - 1711) - Mme de Sévigné (1626 - 1696) - Mme de la Fayette (1634 - 1693) - Saint-Amant (1594 - 1661) - Guez de Balzac (1594 - 1654)

d’en critiquer d’autres. Nicolas Boileau (1636/1711) fut avocat avant que son héritage ne lui permette de vivre dans l’aisance en écrivant. Son frère, Gilles Boileau, académicien lui permit d’être introduit auprès des cercles littéraires. Connu pour ses Epîtres et ses Satires, il est élu à l’Académie française en 1684, sa candidature étant fortement soutenue par Louis XIV, dont il est l’historiographe avec Racine depuis 1677. Dans cette épître (lettre en vers), Boileau écrit pour réconforter le dramaturge

L’Art poétique de Nicolas Boileau est un poème didactique de onze cents alexandrins classiques (chaque vers est composé de deux hémistiches de six syllabes), découpé en quatre chants et paru en 1674. Il traite des règles fondamentales de l'écriture en vers classiques, et de la manière de s'approcher au plus près de la perfection. Pour Boileau, porte-étendard de la théorie classique, le beau est la conséquence du vrai1. Afin d'être lu dans les salons, par le public de mondains qu'il veut toucher,