Bonheur Vérité Descartes

→ André comte Sponville : la vie avec la vérité comme norme → Gramsci : la manière dont on conçoit le monde et dont on agit sur lui → Russel : se libérer des préjugés, questions qui restent insolubles dans les autres sciences et qui ne sont pas encore résolus → Jaspers : tout ce qui existe et la situation de l’homme dans l’être, les questions que posent les enfants A quoi ça sert ? → André comte Sponville : procurer le bonheur dans la vérité, sagesse, béatitude → Gramsci : être son propre

différer si longtemps, que désormais je croirais commettre une faute si j'employais encore à délibérer le temps qui me reste pour agir. Aujourd'hui donc que, fort à propos pour ce dessein, j'ai délivré mon esprit de toutes sortes de soins, que par bonheur je ne me sens agité d'aucunes passions, et que je me suis procuré un repos assuré dans une paisible solitude, je m'appliquerai sérieusement et avec liberté à détruire généralement toutes mes anciennes opinions. Or, pour cet effet, il ne sera pas nécessaire

ce qu'ont les autres ou bien ce qu'on croit que les autres désirent (envie, jalousie). Je ne désire pas seulement l'objet mais ce que les autres sujets désirent parce qu'ils le désirent (le « désir mimétique », René Girard, Mensonge romantique et vérité romanesque, 1961). II Les conflits entre les désirs : Peut-on et doit-on maîtriser ses désirs ? Les désirs peuvent s'opposer, se contredire (dilemme) et donc ils ne peuvent tous conduire à la satisfaction. Il peut donc y avoir une distinction

je sais que je ne rêve pas, même si, lorsque je rêve, je me crois éveillé ». De fait quand nous rêvons nous ne nous posons pas la question de la vraisemblance de ce dont on rêve, ni de son rapport à une autre réalité possible. La certitude, pour Descartes, de l'existence d'un Dieu non trompeur, lui permet de résoudre la question de la distinction du rêve et de la veille qu'avait suscitée son doute méthodique. Les critères retenus sont ceux de la cohérence et de la continuité des perceptions de la

le fou inconscient ne peut établir de vraies relations avec autrui, ni même avec la réalité). • La conscience psychologique est-elle fiable ? On peut voir en elle un principe. Pour René Descartes, la conscience de soi est une certitude échappant au doute (le cogito : je suis, si je pense). C'est la première vérité. • On peut au contraire voir dans la conscience le résultat d'une histoire ou d'un processus. Cette histoire peut être naturelle (l'évolution des espèces, établie par Darwin), elle peut

sont-ils des barrières aveuglantes, pour nous, Homme à notre condition? Sont-ils des obstacles de par l'influence qu'ils ont sur l'Homme, à notre prise de conscience? A première vue, on considère les mythes religieux comme une voie d'accès à la vérité, à la connaissance :il semble que c'est les mythes qui nous permettent de définir notre condition. Cette condition nous l'expliquons par l'ensemble des mythes et légendes transmis de génération en génération, et issues des civilisations plus anciennes

méthodique (52) -la règle de l'évidence (première règle) contient l'idée du doute méthodique. -il faut douter de tout afin d'éviter les préjugés et atteindre la vérité. -doute sceptique: douter pour douter, une fin en soi (ne permet pas de tirer de conclusion) -Doute cartésien: méthode qui permet d'atteindre la certitude, la vérité. -les informations données par les sens ne sont pas toujours conformes a la réalité. -l'hypothèse du trompeur. Peut-être il y a un dieu qui nous trompe a chaque

ordre et rigueur – De la méthode à l’éthique cartésiennes Procéder par ordre et avec mesure, tel était la consigne de Descartes dont le nom désigne une doctrine souvent incomprise, notamment par ceux qui brandissent les vertus libératoires de la fantaisie et de l’imagination face à une supposée « sécheresse » de la raison. Ce qui importe pour un philosophe comme Descartes, ce n’est pas l’ordre en lui-même, mais bien de procéder par ordre, ce qui définit la rigueur. Or qu’il s’agisse du calcul

Qui suis-je ? Descartes définit le sujet comme substance pensante, consciente de sa pensée, « Je pense donc je suis », « cogito ergo sum ». Je suis ainsi conscient de mes actes, je suis maître de mes pensées. Ma conscience est l’essence de ma pensée, et ce « je pense » que nous sentons au fond de nous mêmes est permanent, toujours identique a lui même. Un être inconscient ne pourrait avoir conscience de la temporalité. L’être est alors conscient qu’il existe a travers le temps. Il existe deux types

un questionnement. Différents buts ont pu lui être attribués, de la recherche de la vérité, du bien, ou du beau, à celle du sens de la vie, et du bonheur. On l’associe donc régulièrement à trois domaines ; philosophie comme réflexion critique : Socrate. Philosophie comme art de vivre : Socrate ; stoïciens, épicuriens, sceptiques grecs. Philosophie comme métaphysique (savoir absolu) : philosophes du 17ème (Descartes, Leibniz, Spinoza) , présocratiques. Quelles ont été les principaux courants philosophiques