Boniface VIII

Les mutations politiques et institutionnelles ce qui avait fait défaut au royaume meroginviens et un défaut de legitimité politique qui fait de cette dynastie une dynastie absolument à part. Certes Clovis avec ses victoires et sa convertion, mais au VIII e s on ne developpe pas encore le mythe de Clovis. Elles sont importantes. La légitimité du pouvoir royal va être confrontée à une pratique du pouvoir qui va s’accompagner de l’introduction de deux nouveaux éléments : le sacre du roi et le couronnement

grands seigneurs Pour le Pape, il y a trop de désordre B. L’appui des maires d’Austrasie Pape Boniface réunit en 745 un Conseil en faveur de l’Eglise. Il facilite ensuite le coup d’état de Pépin le bref C. Le coup de force Pépin l’assure de la neutralité des Grands et de l’autorité morale du pape. Il se fait élire par une assemblée de grands à Soisson et se fait sacré roi par Boniface Ccl : Brutalité des mœurs et anarchie sous les Mérovingiens Rivalités sanglantes entre les héritiers

convenir ». (livre I, chap 8, p61). A fortiori, la passion amoureuse peut aussi être perçue comme un jeu. Est-elle toujours sincère ? Mathilde de La Mole aime-t-elle réellement J ou s’en sert-elle juste pr recréer son passé, l’histoire de son ancêtre Boniface de la Mole avec Marguerite de Vallois ? Et J ressent-il un vrai amour pr Mme de R et Mathilde ou s’en sert-il juste ds le désir de son ascension soc ? De surcroît, le R et le N narre un échec religieux et éducatif qui concerne ts les personnages

la querelle des décimes. Taxes au départ pour les Croisades. Le roi de France a tendance a récupérer cette habitude : faire payer des décimes au clergé à son profit. D’un côté Philippe IV le Bel qui règne de 1285 à 1314 et de l’autre Boniface VIII. Boniface VIII, âgé (né vers 1230), est le dernier représentant important de la théocratie pontificale. Le pape prétend que les pouvoirs laïcs sont ses subordonnés. Il est en décalage avec la société mais peut s’appuyer sur certains points. Traditionnellement

Charles
V.
En
Italie,
dès
le
XIVe
siècle,
les
contemporains
saluent
les
portraits
(perdus)
 de
 Dante
 par
 Giotto
 ou
 de
 Laure
 de
 Noves
 par
 Simone
 Martini.
 Rappelez‐vous
 l'effet
 scandaleux
produit
par
la
diffusion
des
portraits
du
pape
Boniface
VIII.

 Les
XVe
et
XVIe
siècles
italiens
montrent
l'épanouissement
du
genre
du
portrait
comme
 forme
exemplaire
de
l'illusion
mimétique
—
qui
reprend
la
tradition
antique.
Le
but
est
 même
de
faire
croire
que
le
prince
portraituré
est
vivant.
Pensez
à
l'anecdote
rapportée


Le grand Schisme d’Occident – La papauté d’Avignon contre la papauté de Rome. Avec Boniface VIII, le dernier des grands assauts de la théocratie était venu buter contre la monarchie capétienne. Après le « bref » pontificat de Benoit XI, du 11 octobre 1303 au 7 juillet 1304, qui, bon gré mal gré, accepte la fiction de l’irresponsabilité du roi de France dans l’affaire d’Anagni, avant de mourir, peut-être empoisonné, c’est le français Clément V qui devient pape en 1305. Ce pape est sous l’influence

faire appliquer une loi royale. Puis Philippe le Bel pense à s'appuyer sur la nation pour lutter contre les féodaux = il s'appuie sur les Etats Généraux, qui sont réunies pour la première fois en 1302 (différent entre Philippe le Bel et le pape Boniface VIII à propos d'un impôt sur le Clergé). Le roi prend l'habitude de les convoquer pour leur demander leur avis + mise en place progressive des cahiers de doléance. * Regards hors du royaume. En Angleterre, fusion entre les deux sources de droit au

de Grégoire IX, 1234· On y retrouve les Nouvelles Décrétales des 12e et 13e siècles, étudiées par des Décrétalistes, qui seront, elles aussi, glosées et commentées. · Liber sextus decretalium (Sexte), Boniface VIII, 1298 · Clémentines, Clément V, 1322 · Extra Decretum

tous le tarif en cas de tricherie... 7 POUR LA SEANCE 5 (MARDI 26 OCTOBRE) : L’AUTORITE NORMATIVE DE L’EGLISE  Le texte à commenter est le texte n° 3, p. 22-23 de la fiche : Boniface VIII, Bulle Unam sanctam, 18 novembre 1302 (éd. Bigeard, Faucon, Thomas et Fawtier, Les registres de Boniface VIII, t. 3, Paris, 1906-1920, col. 888-890). « La Sainte Eglise catholique est une et apostolique, c’est là le dogme que la foi impose de croire et de garder, nous y croyons fermement et nous le

seconde partie, constituée des chapitres VI, VII, VIII, IX, nous fait basculer de « l’Etat-République » à « l’Etat-nation ». Les bases de la pensée politique occidentale via la réflexion scolastique passent par la défense de l’ « Etat-République » pour aboutir à la montée d’une idéologie nouvelle qu’est la souveraineté appliquée à l’Etat et/ou à l’Eglise (à travers notamment l’ecclésiologie). L’exemple de Philippe IV le Bel et de Boniface VIII demeure le plus criant43. L’idéal de la souveraineté