Bossey

Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions [Jean-Jacques Rousseau est âgé de dix ans quand il est mis en pension chez le pasteur Lambercier, à Bossey, près de Genève.] Près de trente ans se sont passés depuis ma sortie de Bossey sans que je m’en sois rappelé le séjour d’une manière agréable par des souvenirs un peu liés, mais depuis qu’ayant passé l’âge mûr je décline vers la vieillesse, je sens que ces mêmes souvenirs renaissent tandis que les autres s’effacent, et se gravent dans ma mémoire avec

laissera " un goût si vif ". C'est dans ce cadre, à Bossey, que s'inscrit la fameuse histoire du " noyer de la terrasse ". Bossey est un véritable " paradis terrestre " jusqu'au jour où il découvre l'injustice. Curieusement alors, le décor change de couleur: " La campagne même perdit à nos yeux cet attrait...Elle nous semblait déserte et sombre... " Ainsi les états d'âme de Rousseau modifient le paysage ambiant. Malgré tout, en se souvenant de Bossey, il ne pourra s'empêcher d'écrire: " ces lieux chéris

le plaisir de raconter chez lui, et pour finir nous verrons si les objectifs que Rousseau s'était fixés ont été atteints. Dans le livre I, Rousseau, après avoir évoqué ses parents en vient à parler de Bossey : alors âgé de 10 ou 12 ans il se livre à son premier aveu honteux, vivant à Bossey en compagnie de son cousin chez les Lambercier, il reçoit une fessée de Mlle Lambercier et y trouve du plaisir. Le passage contient les caractéristiques du récit et donc de la description mais il contient

l’expression claire d’un lecteur exceptionnel. L’effet de la lecture sur l’enfant est alors incroyable. A 1722, le père de Rousseau quitte Genève à la suite d’une querelle avec un capitaine. Jean-Jacques est mis en pension chez le pasteur Lambercier, à Bossey, il y passe deux années heureuses. Rousseau insiste sur la valeur de la lecture dans cet épisode, il affirme : « La lecture ; c’était presque mon seul amusement »[8] Cet amusement ouvre les yeux de l’enfant sur le monde, conduit

persécutions religieuses. Son père fuit ensuite Genêve à la suite d'une querelle, JJ confié au pasteur Lambercier à Bossey où il passe 2 ans. Son oncle le place ensuite chez un greffier puis chez un maître graveur Livre I : ( 0 à 16 ans = 1712 à Mars 1728) → Idylle des parents – mort de sa mère – découverte des livres = bibliothèque maternelle => lecture nocturne avec le père - a Bossey chez le pasteur Lambercier - Injustice avec le peigne cassé qu'il n'a pas touché - retour à Genève ac l'oncle

l'on s'intéresse à ces quatre livres comme à un ensemble autonome : SYNOPSIS DES QUATRE PREMIERS LIVRES Livre I 1712 à Mars 1728. (0-16 ans) Préambule - Mort de sa mère - Lectures nocturnes avec le père - A Bossey, chez le pasteur Lambercier : découverte de l'injustice (le peigne cassé) ; émois sexuels lors d'une fessée (premier aveu) - En apprentissage chez le graveur Ducommun - Jean-Jacques fuit Genève dont il trouve un soir les portes fermées. Livre

Le titre des Confessions symbolise certainement l'aveu des péchés, la sincérité, la confession. Dans le premier livre qui compose toutes ses confessions Rousseau conte sa petite enfance. L'extrait qui nous est présenté évoque sa vie en pension à Bossey auprès du pasteur Lambercier et de sa sœur Gabrielle Lambercier. Cette dernière représente dans le récit la première figure féminine associée à la sexualité. En effet, lors du passage de « la fessée », l'enfant Rousseau ressent un certain plaisir

destinées. Texte B J.J. Rousseau (1712-1778), Les Confessions, Livre 1, 1771, Bibliothèque de la Pléiade, NRF.[Jean-Jacques Rousseau est âgé de dix ans quand il est mis en pension chez le pasteur Lambercier, à Bossey, près de Genève.] Près de trente ans se sont passés depuis ma sortie de Bossey sans que je m’en sois rappelé le séjour d’une manière agréable par des souvenirs un peu liés, mais depuis qu’ayant passé l’âge mûr je décline vers la vieillesse, je sens que ces mêmes souvenirs renaissent tandis

meilleur. C’est dans la forêt qu’il dévient le chantre de la révolution qui s’annonce. Retrouvons -le sous les frondaisons de ces arbres qu’il a tant aimés et tant célébrés.Nous sommes en mars 1724, en Haute-Savoie, non loin de Genève dans le village de Bossey. Deux jeunes garçons d’une douzaine d’années: Jean Jacques Rousseau et son cousin Abraham viennent de sortir discrètement du presbytère = cathédrale, ils s’éloignent en rasant les murs car si le pasteur découvre qu’ils ont encore fugué, ce sera le

ce monde moderne ne cesse de croître. Ayant perdu sa mère à sa naissance, Jean Jacques Rousseau;passe les premières années de sa vie dans la Protestante République de Genève, d’abord avec son père : un fantasque horloger ; puis chez un pasteur de Bossey en 1772. Errant sur les chemins de vie, Jean Jacques Rousseau est recueilli par Mme de Warren à Annecy qui le converti au catholicisme. Il est précepteur chez un seigneur Lyonnais, professeur de musique, secrétaire d’ambassade à Venise Rousseau se