Boucherie Héroïque

texte, un climat de moquerie. | Oxymore | «boucherie héroïque» (p.15, l.147). | Le narrateur précise des détails anatomiques horribles, suggère la souffrance des agonisants, et montre qu'il s'agit de familles entières. Le narrateur précise des détails anatomiques horribles, suggère la souffrance des agonisants, et montre qu'il s'agit de familles entières. La stupidité des troupes qui font des actes purement barbares : pour elles, la guerre est une boucherie certes, mais une «citation». | Champ lexical

rutilant , sa triste réalité. Puis, avec la description des atrocités, subies par les civils, c'est lémotion, la révolute du lecteur qu'il solicite. Enfin, à travers plusieurs allusions, il désigne les responsables de cette absurdité. I. UNE "BOUCHERIE HEROÏQUE". A. Un spectacle grandiose Le combat se présente comme un spectacle "théâtre de la guerre" musical et dansant, qui tourne ensuite au cauchemar. La fête commence par deux phrases hyperboliques de registre épique, qui décrit les deux armées

baïonnette » tuèrent plus de 30 000 « âmes ». Candide semble édulcorer la réalité. Dans un second temps, nous parlerons de la vision réaliste de la guerre. Pour commencer, l'auteur parle de « Boucherie héroïque » qui montre que la notion de héros est remise en cause par cette boucherie. Candide « passa par dessus des tas de morts » où « femmes égorgées », « filles éventrées », « d'autres à demi brûlées » et « [cervelles, bras et jambes coupés répandues sur la terre] » montre les effets

civile d'Espagne. Elle est représentée de façon chaotique. En effetdans le texte 1, Voltaire utilise une gradation pour décrire la guerre comme étant « Belle, brillante, harmonieuse ». Il veut provoquer le lecteur en utilisant des oxymores « une boucherie héroïque ». Il y a dans cet extrait des champs lexicaux de « l'horreur » et de « l'harmonie » dans le but d’interpeller le lecteur. Voltaire s'attarde à créer des images insoutenables de la guerre, il la décrit de manière ironique et en listant un nombre

qui donc fait allusion à un spectacle alors qu'en réalité il reflète la mort d'à « peu près six milles hommes » (l.4-5). Candide trouve l'apologie de la guerre, pourtant, il déserte «  Candide, [...], se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque. ». La fin du paragraphe nous montre donc que ce qu'il voit est une catastrophe mais il ne veut pas l'admettre en essayant de trouvé des justifications en faisant références, par la suite, aux « lois du droit public »(l.17), une justification

guerre entre les abares et les bulgares. Comment voltaire fait il la satire de la guerre ? I-Un propos apparemment favorable 1) Des références au registre épique au service de l’éloge - Le terme de « héros » apparaît 2 fois, l’adjectif « héroïque ». - Verbes d’action nombreux « renversèrent, ôta » - Hyperboles chiffrées « six milles », « quelques milliers », « dix mille », « trentaine de milliards ». - Des chiffres considérables qui évoquent un conflit de grande ampleur. 2) Une

mort du roi Tsongor par Laurent Gaudé en 2002 et enfin un tableau de Picasso appelé Guernica. Dans Candide, Voltaire essaye de persuader le lecteur, pour cela il utilise la critique masquée sous l’ironie, comme nous le montre l’expression « boucherie héroïque » où l’on observe un oxymore. Il associe le combat à quelque chose de magnifique avec l'énumération des adjectifs “ beau ”, “ leste ”, “ brillant ”, “ ordonné ” et le bruit des canons par des instruments de musiques « trompettes, fifres, hautbois

surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d'abord un village voisin

chez La Bruyère. Néanmoins, les deux auteurs recourent à des procédés similaires pour étayer leur thèse commune : la guerre est une abomination. Ils utilisent tous deux un vocabulaire extrêmement cru, violent : chez Voltaire, on relève "boucherie", "filles éventrées" , "mamelles sanglantes, "brulées" et "bras et jambes coupés" ; chez La bruyère, on note l gradation "se dépouiller, se bruler, se tuer, s'égorger les uns les autres". L'usage de ce vocabulaire montre que la guerre réveille les

des phrases, ce sont elles qui tuent et non les soldats * « ôta du meilleur des mondes », « renverser » : euphémismes pour dire tuer. L’horreur est atténuée, le choc est estompé, la guerre est considérée comme un jeu. * L’oxymore « boucherie héroïque » réunit les deux faces de la médaille de la guerre : illustre carnage sanglant comparé à une exécution d’animaux dans un abattoir, glorifié sous le masque épique. II- Une peinture pathétique des massacres. * a) Changement de