Brian De Palma

l’argent pour financer ses films crus et profondément intimes. Pendant les années soixante et soixante-dix, le cinéma américain a été radicalement transformé par l’arrivée d’une vague de cinéastes tels Francis Ford Coppola*, Martin Scorsese*, Brian De Palma* et d’autres qui ont occupé rapidement le centre de la profession, avec de nouvelles façons de raconter une histoire et sans avoir peur de dire leur mot sur le monde autour d’eux. Quentin Tarantino a dominé les années quatre-vingtdix avec ses

véritable figure stylistique est plus souvent garantie quand il est utilisé par un cinéaste de renom. Ainsi, dans Mort à Venise, la récurrence du zoom avant passe pour représenter la pulsion du désir (la caméra est souvent 48 49 Snake Eyes, Brian de Palma, 1998. La Corde, Alfred Hitchcock, 1948. 50 2001, L’odyssée de l’espace, Stanley Kubrick, 1968. Nous faisons référence ici à la séquence afigurale du "délire immersif cosmique". 21 comparée à un œil voyeuriste) que porte Aschenbach (le

Le ParrainTout petit trafiquant où bandit en devenir se doit de les avoir dans sa vidéothèque. Il s’agit bien sur de Scarface et Le Parrain. Des répliques cultes à la gestuelle et aux accents de Tony Montana et Vito Corleone, les classiques de Brian de Palma et Francis Ford Coppola ont inspiré des générations d’ados désœuvrés en quête de modèle. HeatLorsqu’on parle de vraie criminalité et notamment de braquage, la référence ultime c’est Heat. Le thriller hyper-documenté de Michael Mann avec Al Pacino

acharnement qui soit recherché par des consommateurs, aux idées malsaines et qui n’hésitent pas à s’approvisionner par un marché parallèle de ces snuff movies. Depuis beaucoup de films ce sont penchés sur le sujet comme récemment Dahlia noir (2005) de Brian de Palma. Paul McCarthy est influencé par l’artiste Hermann Nitsch défenseur de l’Actionnisme viennois pour son gout envers le gore. Ce dernier a une vision de l’art intense et apolitique, qui secoue les esprits et qui les réveils. Par ses performances

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mais aussi la violence d'un roman policier. L’écriture de ce roman est une manière pour l’auteur, de confesser ses sentiments qu’il a pus ressentir pour sa mère jusqu’à qu’elle lui soit volée par un meurtrier. Le roman fut adapté au cinéma par Brian de Palma en 2006. Extrait: «Vivante, je ne l'ai jamais connue, des choses de sa vie je n'ai rien partagé. Elle n'existe pour moi qu'au travers des autres, tant sa mort suscita des réactions transparaissant dans le moindre de leurs actes. En remontant

produisant, mais dans un contexte totalement différent ; il obtint le prix du Jury au festival de Cannes 2009 ; - en 2013, aux États-Unis, par Charlie Stratton, sous le titre ''In secret'', avec Elizabeth Olsen, Oscar Isaac et Tom Felton. - en 2014, Brian De Palma annonça une adaptation très libre du roman qui serait l'histoire d'un réalisateur et de deux acteurs qui, travaillant justement à une adaptation pour le cinéma, se rendraient compte que le triangle amoureux meurtrier du roman reflète leurs propres

obtint le prix du Jury au festival de Cannes 2009 ; - en 2013, aux États-Unis, par Charlie Stratton, sous le titre ''In secret'' , avec Elizabeth Olsen, Oscar Isaac et Tom Felton. - en 2014, Brian De Palma annonça une adaptation très libre du roman qui serait l'histoire d'un réalisateur et de deux acteurs qui, travaillant justement à une adaptation pour le cinéma, se rendraient compte que le triangle amoureux meurtrier du roman reflète leurs propres

pointer leur nez comme Hair en 1979 ou Que le spectacle commence en 1980. Dans les années qui suivent, la comédie musicale se modernise avec d’une part la multiplication des opéras rock dont le plus intéressant est le Phantom of the Paradise de Brian de Palma qui brille par son enthousiasme narratif et visuel et d’autres part des films de l’acabit de Grease, servi par un John Travolta fraîchement découvert pour ses talents de danseur dans la Fièvre du Samedi Soir. Malgré tout, la nostalgie de la comédie

style de vie. Dans la scène d’ouverture de The big Lebowski, un homme de main plonge la tête de Dude (Jeff Bridges) dans ses toilettes. Al Pacino échappe aux balles en se réfugiant dans les toilettes de la salle de billard (Carlito’s way de Brian de Palma). Alice (Nicole Kidman) fait pipi au début de Eyes wide shut sous les yeux indifférents de son mari Tom Cruise. Renton (Ewan McGregor) est littéralement avalé par les toilettes en cherchant à récupérer dans l’eau ses suppositoires à l’opium dans