Camp de Drancy

ce tri ne sera pas fait au domicile mais au premier centre de rassemblement par le commissaire de la voie publique7 ». Les nazis prévoient de faire arrêter par la police française 22 000 Juifs étrangers dans le Grand Paris, qui seront conduits à Drancy, Compiègne, Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Pour cela, « le service de M. Tulard fera parvenir à la Direction de la police municipale les fiches des Juifs à arrêter […] Les enfants de moins de quinze ou seize ans seront confiés à l'Union générale

avait qu'une raison aux déportations d'enfants juifs : ils n'avaient pas commis de délit ou de crime, ils n'avaient attaqué l'armée allemande. Leur seul crime était d'être né, d'être Juifs ! [pic] Fillette endormie, photographiée dans le camp de Drancy, peu de temps avant sa déportation vers Auschwitz [pic] Dessin de Cabu Lettre retrouvée écrite par une enfant déportée : Lettre à Dieu « Dieu ? Que vous êtes bon, que vous êtes gentil et s'il fallait compter le nombre

Français. Ils furent conduits par des gendarmes français en prison puis dans le camp de Drancy (en région parisienne). Drancy était un camp de transit dans lequel on entassait les juifs que les nazis envoyaient dans les camps de concentration. La petite soeur tomba malade car elle souffrait de malnutrition. Heureusement, sans doute grace à l'un de leur oncle qui lui aussi était interné dans le camp, ils furent retirés du camp pour être accueillis dans une association parisienne qui s'occupait d'enfants

mémoire des victimes des camps de concentration nazis de la Seconde Guerre mondiale. Nuit et brouillard évoque également pour Jean Ferrat un drame personnel et douloureux, la disparition de son père, juif émigré de Russie, arrêté puis séquestré au camp de Drancy par les autorités françaises, puis déporté (le 30 septembre 1942) à Auschwitz1, d'où il ne reviendra pas. Le titre fait référence à la directive Nuit et brouillard signée en 1941 par Adolf Hitler, qui stipule que les personnes représentant une

manqué : quelques policiers ont laissé fuir leurs victimes, des concierges, des voisins, des anonymes ont ouvert leurs portes et caché des Juifs... Embarqués dans des autobus, les personnes seules et les couples sans enfants sont convoyés vers le camp de Drancy, au nord de Paris. Les familles avec enfants sont quant à elles dirigées vers le Vélodrome d'Hiver, rue Nélaton, dans le XVe arrondissement de Paris (aujourd'hui disparu). Plus de 8.000 personnes dont une majorité d'enfants vont s'y entasser pendant

quelque sorte de s'évader, de partir dans un monde imaginaire, fuir les problèmes rencontrés de tous les jours. Pour Max Jacob c'était exactement ce cas-là ; il fut arrêté par la Gestapo (à cause de ses origines juives) et puis envoyé dans le camp de Drancy, où la réalisation de ses poèmes lui a donné la possibilité, grâce à son imagination, d'oublier ses maltraitances pour quelques instants. L'amour en quelques sortes, lui a permis de rester en vie le plus longtemps possible car peut-être voulait-il

a aussi trois frères et sœurs. Dans cette famille, la musique et le chant sont très appréciés. Jean témoigne : « Mon père et ma mère m’ont communiqué leur passion de la musique et du chant ». Durant l’été 1942, le père de Jean est séquestré au camp de Drancy, pour être ensuite déporté à Auschwitz le 30 septembre 1942, où il passera ses derniers jours. Jean est caché par des militants communistes, puis lui et sa famille vont se réfugiés en zone libre (il y reste 2ans). Jean commence la musique avec

de ses frères sont emmenés à la prison de Marseille avec leur mère et leur seule soeur Mireille.Ils seront tous déportés au camp de Drancy où leur mère fait une demande de reconnaissance de la nationalité helvétique pour elle et toute la famille. Il recevrons une réponse le 20 Janvier 1944, les autorités suisses nie leurs nationalité. Ils sont donc déportés au camp d'Auschwitz. À leur arrivée, Gérard et son frère se retrouvent séparé de leur mère et de leur soeur, il sont miraculeusement

LE CAMP DE GURS : HISTOIRE : Le camp de Gurs est un camp de réfugiés construit en France à Gurs près d'Oloron-Sainte-Marie dans les Pyrénées-Atlantiques par le gouvernement d'Édouard Daladier entre le 15 mars et le 25 avril 1939 pour accueillir des anciens combattants de la Guerre civile espagnole après la prise de pouvoir du général Franco. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le même gouvernement y interna des citoyens étrangers ressortissants des pays en guerre contre la France ainsi que

ce tri ne sera pas fait au domicile mais au premier centre de rassemblement par le commissaire de la voie publique9 ». Les nazis prévoient de faire arrêter par la police française 22 000 Juifs étrangers dans le Grand Paris, qui seront conduits à Drancy, Compiègne, Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Pour cela, « le service de M. Tulard fera parvenir à la Direction de la police municipale les fiches des Juifs à arrêter […] Les enfants de moins de quinze ou seize ans seront confiés à l'Union générale