Candide Un Voyage Initiatique

sens de la conclusion de Candide : « Il faut cultiver notre jardin6. » Dans Candide ou l'Optimisme, il s'attaque ouvertement à l'optimisme leibnizien et fait de Pangloss un défenseur ridicule de cette philosophie. La critique de l'optimisme est le principal thème du conte: chacune des aventures du héros tend à prouver que l'on a tort de croire que notre monde est le meilleur des mondes possibles. C'est ainsi que les épisodes s'achèvent souvent par une réflexion de Candide à propos de la théorie de

Histoire littéraire Mouvements littéraires Vocabulaire première Discours rapporté La poésie Le roman L'apologue Les registres L'argumentation La narration Introduction       Candide ou L'Optimisme, publication anonyme en 1759.       Le texte que nous allons étudier se trouve au début du conte philosophique Candide de Voltaire.       Ce conte est paru en 1759, alors que son auteur a 65 ans, pour régler les comptes avec le philosophe Leibniz ou plutôt son disciple Wolf, dont l'avatar comique

de Lisbonne qui fera par la suite parti de « Candide ». L'année 1756 est entachée par le début de la guerre de sept ans. Le penseur consacre ces sombres années à l'écriture des articles de l'Encyclopédie que d'Alembert lui avait commandés. Deux ans plus tard, Voltaire s'installe à Ferney, toujours près de Genève. Autre évènement qui le touche: le Parlement condamne l'Encyclopédie au feu. Durant tout l'hiver 1757, il est occupé par la rédaction de Candide. Il part le 30 juin 1758 pour aller rendre

de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les mœurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la sœur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze

part en 1750 et se réfugie en Prusse à la cour de Frédéric 11. Une querelle avec ce dernier mettra un terme à son séjour. Lassé des voyages, de l'exil et de la vie mondaine des cours princières, qui a soixante ans, s'installe à Genève dans la propriété des Délices. Il y goûte au charme de la nature et à la tranquillité. C'est à cette période qu'il écrit Candide (1759). Cinq ans plus tard, il quitte Genève et s'établit en France, à Ferney, à portée de la Suisse, prêt à s'y réfugier à la moindre

peut le trouver aussi dans l’essai. Par exemple il sert de fil conducteur à plusieurs niveaux dans le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot, sorte d’essai polémique sur la civilisation et la morale sexuelle. • L’apologue, la fable ou le conte philosophique utilisent parfois (souvent ?) le dialogue pour opposer des thèses, suggérer une critique, dénoncer des travers... Candide discute avec le nègre de Surinam chez Voltaire, le loup dispute avec l’agneau ou avec le chien dans les Fables de

dialogue philosophique met en présence au moins deux personnages dont l’un est censé 5 Formulation elle-même ironique dans le contexte. 6 Comme la Dent d’or dans l’Histoire des oracles de Fontenelle ou l’histoire de Polly Baker dans le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot ou, plus marquant encore, René de Chateaubriand initialement récit fictionnel inclus dans l’essai Le Génie du christianisme. -5- représenter l’auteur, faudrait-il alors le rattacher à l’argumentation directe ? Mais comme

fondement de la mémoire collective. L’histoire de Roméo et Juliette par Shakespeare, elle-même réadaptée, est la source d’inspiration de centaines d’autres ouvrages, le dilemme cornélien réapparaît en boucle dans la littérature, le voyage initiatique, de Julien Sorel, de Candide, de Perceval sont les remaniement d’un fourmillement d’intrigues inscrites dans le patrimoine humain. Ainsi, à la manière de palimpsestes, les classiques révèlent les mécanismes de la pensée humaine, en en dévoilant l’immense circularité

Chapitre 1. Mythes, fables et contes. Depuis l’épopée de Gilgamesh, première épopée écrite dans l’histoire de l’humanité (XVIIIe siècle av JC), la littérature est faite de nombreux récits de voyages. A commencer par Ulysse, Hercule et Thésée, la culture occidentale s’inaugure avec des récits de voyages et d’aventures fantastiques. Longs détours qui ne se contentent pas seulement de raconter des histoires mais qui visent souvent un but éducatif. De ce fait, le récit d’un détour est lui-même un

philosophiques (1734), Zadig (1747), Micromégas (1752), Candide (1759), Jeannot et Colin (1764), L'ingénu (1767), La princesse de Babylone (1768). II. Les origines et le but de l’oeuvre. La première version de Micromégas était connue sous le nom de « Voyages du baron de Gangan » .En 1739, Voltaire fait parvenir le manuscrit du conte à Frédérick de Prusse. On n'a jamais retrouvé ce manuscrit. L’hypothèse d’une filiation entre « Voyages du baron de Gangan » et « Micromégas » reste vraisemblable