Canzoniere Petrarque

profond qui envahit un être. Elles révèlent une joie intense, une euphorie ou bien une souffrance, une douleur, une mélancolie, une colère, une angoisse… L’œil est aussi une source d’inspiration. Par exemple Pétrarque célèbre le pouvoir que Laure exerce sur lui, dans le poème XLVII de son Canzoniere. C’est encore une fois le regard qui inspire ses vers, les yeux de Laure motivant sa création tandis qu’il la sublime dans son œuvre : « Je vivrai quelque temps encore, tant un seul regard de vous a de puissance

identifiée comme une Heure ou une Grâce. De fait, ce sont les Charites qui tissèrent le manteau de Vénus. On dit aussi que Peitho, la Persuasion, accueillit Aphrodite sur le rivage. Au premier plan à droite, les violettes, évoquées par Pétrarque au sonnet 162 du Canzoniere, symbolisent l’Amour. Au-dessus, le bosquet d’oranger ferait allusion aux Médicis. Faut-il donner une signification allégorique à cette peinture ? Néo-platonicienne dans l’esprit de Marsile Ficin ? Humaniste faisant

scénario du film de Camerini). Il ajoute des références culturelles nouvelles, notamment à Holderlin, tout en gardant celles que Moravia proposait concernant Dante et Homère, bien évidemment. Il supprime toutefois celles qui concernent Pétrarque dont le Canzoniere structure tout le récit moravien et Giacomo Leopardi dont certains poèmes sont cités implicitement par Moravia, mais aussi James Joyce (Ulysse, cela va de soi) et O’Neill (Le deuil sied à Électre) dont discutent Rheingold et Molteni. Godard

lire le voleur de feu.)  "Ma Bohème" fait partie des premières poésies rimbaldiennes. Poème au style enfantin,  dont le style est très éloigné de la sophistication  du bateau ivre et voyelles.  genre du sonnet : le sonnet est né en Italie avec ses Canzoniere sous la plume de  Pétrarque.  Ouverture : penser à Sur la route de Kerouac qui reprendra cette thématique du voyageur  marcheur au XXeme siècle.    Axes de lecture : Je poétique  Le “je” poétique est présent dans le titre et dans le poème sous la forme du pronom “je” et 

réservée à une élite composée essentiellement de clercs, dans les monastères, puis, à partir du XIIIe siècle, dans les écoles urbaines, c'est-à-dire les premières universités européennes. On sortit progressivement de cette situation de monopole : Pétrarque dès le XIVe siècle élargis la gamme des auteurs antiques connus, L'« humaniste » Flavio Biondo découvrit de nouvelles œuvres d'auteurs romains et entreprit des fouilles archéologiques dans le Forum romain (vers 1430), En 1453, Constantinople fut

plus. Les humanistes ne forment pas un groupe cohérent. Ce sont des esprits de la Renaissance. Ils appartiennent à un mouvement qui veut libérer l’homme des tutelles de l’Eglise. Les premiers humanistes sont représentés par les trois Italiens Pétrarque, Ficin et Pic de la Mirandole. Rabelais, Montaigne et Machiavel s’opposent à eux. - Machiavel (1469 – 1527) : Son œuvre majeure est « le prince » en 1532. Il y explique comment acquérir et conserver le pouvoir. C’est donc un exposé sur

poèmes de formes médiévales comme le rondo ou la ballade, mais il traduit et imite également des œuvres de l’antiquité comme l’épigramme, l’épître ou l’élégie.  C’est également un grand traducteur puisqu’il va traduire les œuvres de Virgile, Ovide, Pétrarque ; Erasme ainsi que les psaumes de l’ancien testament, on voit le côté humaniste du XVIème dans ses traductions et le côté moyen-âge dans ses poèmes.         - François Rabelait, 1495-1553.  Il a été moine, avocat, médecin et philologue.  Il a écrit

1304-1321 Pétrarque ?  est un érudit, un poète et un humaniste italien. Avec Dante Alighieri et Boccaccio, il compte parmi les premiers grands auteurs de la littérature italienne. Plus que Dante avec Béatrice, Pétrarque est passé à la postérité pour la perfection de sa poésie qui rime son amour pour Laure. Pour beaucoup, l'ensemble de sa gloire, l'essentiel de sa renommée, la portée de son influence, tant stylistique que linguistique, tiennent uniquement à un volume, son immortel Canzoniere dans lequel

carrière militaire ou diplomatique en raison d'une surdité précoce. Helléniste brillant, il fonde avec du BELLAY le groupe de poètes La Pléiade. Il utilise la forme d'ode, le sonnet, pour composer des poèmes amoureux sur le modèle de ceux de l'italien Pétrarque. Dans le recueil Les Amours (1552), il célèbre les femmes aimées : Cassandre, Marie, puis Hélène dans Les Sonnets à Hélène (1558). Son œuvre est une série de publications qui vont de ses débuts littéraires à la fin de sa vie. Il y invente un lyrisme

vers antiques. Le premier recueil de poèmes de Ronsard, « Odes » (1550) se situa dans cette ligne avec une référence aux « Odes » du romain Horace. Dans « Les amours » (1552), il démontra ses talents dans le canzoniere italien et montra qu'il pouvait rivaliser avec le grand poète Pétrarque. Avide de nouvelles influences littéraires, il trouva de l'inspiration dans les poèmes récemment découverts du poète grec Anacréon, donnant naissance à « Bocages » (1554) et « Meslanges » (1554) qui contint certains