Capitulaire De Mersen 847

normatif à valeur législative qui tend à s'imposer dans tout l'empire. Ce capitulaire est un acte impérial qui par définition à l'époque carolingienne est divisé en chapitres (capitula) et contenant des décisions législatives ou administratives prises par le souverain en matière politique, économique ou sociale. Le texte est un extrait du capitulaire de Mersen établit au nord de l'empire carolingien, en Lotharingie. Ce capitulaire semble être un Capitula legibus addenda, autrement dit un texte législatif

seigneur qui lui plaira, soit nous soit l'un de nos fidèles » cette phrase centrale dans le corps de texte du capitulaire de Mersen, marque un tournant décisif dans la conception du pouvoir royal; a l'aube du Xe siècle, cette directive signe la naissance de la vassalité et la mort de la royauté carolingienne. Charles le Chauve (823 – ✝ 877) qui donne autorité a ce texte règne en 847 depuis 4 ans sur la Francie Orientale, l'actuelle France. Il est essentiel de saisir le contexte politique d'alors

Commentaire de texte capitulaire de Mersen « Les invasions des paîens et les mauvais desseins des gens qui ne sont chrétiens que de nom détruisent l'effet des capitulaires que (Charlemagne) avait f aits pour maintenir l'ordre », dans cette citation de 875, Charles le Chauve fait référence aux grands du royaume et aux vikings, qui nuisent à l'empire, l'empire fort et unis qu'était celui de Charlemagne. Le capitulaire de Mersen est une ordonnance de février 847. Un capitulaire est un « acte royal ou

faveur des seigneurs locaux, voulant contrôler à son profit le phénomène il promulgue le capitulaire de Mersen en 847. C’est une erreur qui a pour effet de renforcer définitivement les seigneurs et qui va affaiblir la monarchie qui va finir par dépendre des seigneurs locaux. A) Un renforcement des seigneurs. Charles le chauve va commettre une grave erreur en promulguant en 847 le capitulaire de Mersen en 847. Ce texte permet d’élargir le choix du senior aux seigneurs et non plus directement au

mundium ( idée d'autorité et de protection. Ce pouvoir oblige le roi à assurer la paix et lui permet d'exercer la justice ) et le bannum ( idée de contrainte. Il permet au roi de donner des commandements qui peuvent se traduire par la prise de capitulaires ). Par le Bannum, le roi peut exiger des services de ses sujets et en cas de désobéissance, la sanction peut aller jusqu'à la mise hors-la-loi ( forisbanitio ). Cette vision germanique de l'exercice du pouvoir s’efface lors de l’avènement

révocables par le souverain. Dès le règne de Louis le pieux, l'inamovibilité s'impose et Charles le Chauve s'engage à ne révoquer un comte qu'en cas de juste motif reconnu par un plaid. L'appropriation des charges publiques devient complète avec le capitulaire de Quierzy-sur-Oise de 877. Texte de circonstance adopté avant l'expédition de Charles le Chauve en Italie en 877, il prévoit que si un comte meurt durant l'expédition, il est remplacé par son fils. La mort du Charles le Chauve permet aux comtes

fonde plus le pouvoir sur les liens personnels mais sur l’origine du pouvoir. Ils vont réunifier l’empire pour renforcer le pouvoir, on assiste donc à une renaissance de l’état. Développement du pouvoir législatif avec la multiplication des capitulaires. Décisions prises par le roi rédigé en articles ou en chapitres et règlent les problèmes du royaume. Malgrè tout cela on assiste à l’echec de la réunification avec les conquetes et la renaissance de l’état, l’empire est mis de coté, retour à la

qui s'inspirant de l'époque romaine, est de plus en plus forte. De fait à partir de Charlemagne le roi s’appuie sur des capitulaires, qui font office de loi pour régner. Nombre de ces capitulaires ont pour but de réorganiser l’Église et enlever les laïcs qui ont pris la place d'évêque uniquement pour les avantages que ce titre procure, et donc diminuer les abus. Ces capitulaires réorganise et fixe les pouvoirs des ecclésiastiques, notamment celui des abbayes ou encore des évêques, ils restaurent une

rédaction de capitulaires. Peu à peu, le roi personnalise son pouvoir. Déjà en pratique sous la dynastie mérovingienne, la vassalité, qui consiste en un engagement personnel entre le seigneur et son vassal retrouve sa pratique sous les carolingiens. Ce lien personnel, cet engagement, ira jusqu’à s’étendre au domaine politique. Le roi possédera ses propres vassaux (aristocrates ou ecclésiastes). Ils seront liés au roi par un serrement personnel. C’est par la rédaction de capitulaire que le roi étend

cette royauté n'est plus assez puissante les liens qui unissent les vassi regales à leur propre vasseau deviennent plus fort et plus exigent que la fidélité et les devoir envers le souverain. En 847 Charles le Chauve ds l'espoir de contrôler à son profit ce phénomène promulgue le capitulaire de mersene qui oblige chaque homme libre à ce choisir un seigneur. Le but c qu'il n'y est plus d'hommes libres et que chaque hommes libres soit obligatoirement rattacher à un seigneur qui lui même serait sous