Carel van Mander

c'est que celles données par son plus ancien biographe, Carel van Mander, sont plutôt de nature à nous égarer qu'à éclairer la vie et le caractère de Patinir. En effet, Van Mander le dépeint comme un homme vulgaire, ivrogne, brutal, vivant dans le désordre, dépensant dans les cabarets le fruit de son travail, et ne reprenant ses pinceaux qu'après avoir dépensé son dernier sou. Tout ceci est inexact et sans fondement ; la biographie de Van Mander semble se rapporter à un homonyme inscrit, en 1535, dans

commandite », « Les foires et les “pandts” », « Qualité et prix » et « Les marchands et le commerce de l’art ». « La fameuse ville d’Anvers, écrivait Carel van Mander au début du XVIIe siècle, prospère dans son commerce, a attiré tous les artistes les plus excellents de chaque pays. L’art est venu à Anvers parce qu’il fraie volontiers avec l’argent » (Van Mander, 1617, trad. 1906, p. 76). « Cette observation suffirait seule à justifier notre enquête sur les aspects économiques de la production artistique

l’auteur Pieter Bruegel l’Ancien est, avec Rubens et Van Eyck, est un des plus grands peintres flamands. Ces origines sont peu connues. Il est vraisemblablement né entre 1525 et 1530 dans un petit village du Brabant, du nom de Brueghel, proche de la ville de Breda aux Pays-bas. Beaucoup d’incertitudes demeurent sur ses origines familiales et l’année exacte de sa naissance. La 1ère biographie de l’artiste figure dans l’ouvrage de Carel Van Mander « Le livre des peintres », publié en 1604, soit plus

vraisemblablement entre 1525 et 1530. En revanche, on sait qu’il est mort en 1569. Son lieu de naissance aussi porte à interprétation : Breda, ville du Brabant septentrional, sur le territoire hollandais ou l'actuelle Bree dans le Limbourg (Belgique). Avec Jan van Eyck, Jérôme Bosch et Pierre Paul Rubens, il est considéré comme une des quatre grandes figures de la peinture flamande. Il a été connu en tant que créateur de scènes, qui ont été reproduites dans des gravures par d’autres artistes. Bien qu’il ait

naissance de Pieter Bruegel inconnue (se situe vraisemblablement entre 1525 et 1530) Lieu de naissance également incertain, probablement Breda dans le Brabant septentrional. 1545 Jusqu'en 1550 Bruegel est probablement en apprentissage chez Pieter Coeck van Aelst à Anvers. 1550 Bruegel collabore à un triptyque (aujourd'hui disparu) commandé par la Guilde des gantiers de Malines. 1551 Peeter Brueghels" est reçu comme maître à la Guilde des peintres, la Guilde de Saint-Luc, à Anvers. 1552 Bruegel effectue

1987 : Clément Chantôme, footballeur français. Décès[modifier] 1606 : Carel van Mander, peintre et écrivain flamand. 1613 : Mohamed ech Cheikh II el Mamoun, sultan marocain. 1721 : Rudolf Jakob Camerarius, botaniste allemand (° 1665). 1733 : François Couperin, compositeur français. 1823 : David Ricardo, économiste anglais. 1912 : Pierre-Hector Coullié, cardinal français (° 15 mars 1829). 1915 : William Van Horne, homme d'affaires canadien (° 3 février 1843). 1917 : Georges Guynemer

qui en aurait alors fait son apprenti, pressentant en lui l’artiste qu’il allait devenir. On peut noter un second ouvrage de biographie des artistes, qui témoigne de l’importance prise par les artistes dans la société du XVIIe siècle : celui de Carel Van Mander (1548-1606), Livre des peintres. L’artiste, considéré comme un héros, est encensé : on enterre, de la même façon qu’on l’avait fait pour Michel-Ange (1475-1564) ou Raphaël (1483-1520), Annibal Carrache au Panthéon de Rome. Outre ces considérations

LA PEINTURE FLAMANDE ET HOLLANDAISE, DE VAN EYCK A REMBRANDT XVe - XVIIe siècle Proposer une bibliographie commune sur la peinture flamande et la peinture hollandaise sur trois siècles impose quelques remarques liminaires. A la fin du Moyen Âge, au XVe siècle, l’art flamand est prédominant. La peinture flamande désigne en fait celle de l’ensemble des anciens Pays-Bas, jadis vaste étendue politique et religieuse. La distinction entre art flamand et art hollandais est abolie par les transferts

c'est- à-dire sans grande doctrine, est née au même moment dans les lettres de Pietro Aretino (mort en 1557), compatriote de Vasari.     Les Vite eurent un succès immédiat et général. Elles inspirèrent directement un Flamand fixé à Haarlem, Carel Van Mander, qui présenta les biographies des peintres du Nord dans son Schildersboek (Alkmaar, 1604), puis l'Espagnol Francisco Pacheco, Arte de la pintura (Séville, 1609), et le premier interprète de l'art allemand, Joachim von Sandrart, dont la Teutsche

ouvrage, de discuter l’essence même de l’Art. Conformément à ce plan, L’histoire des artistes n’y entre que pour peu de chose, et l’on y chercherait en vain les notices historiques compilées par d’autres ». Aux biographies d’un Vasari ou d’un Carel van Mander, Winckelmann substitue une analyse du style, c'est-à-dire du devenir des formes, qui paraissent par là douées d’autonomie et obéir à des lois propres dont l’artiste n’est que le serviteur. En 1740, à Iéna, il avait commencé des études de médecine