Caricature De La Vie Hegel

femmes de Florence : Simonetta Vespucci. Le rôle de l’œuvre d’art n’est pas d’imiter simplement la nature. « Quand l’art s’en tient au but formel de la stricte imitation, il ne nous donne, à la place du réel et du vivant, que la caricature de la vie ». Pour Hegel, l’œuvre ne sert pas à imiter passivement la nature ; elle est une manifestation de l’esprit humain ; en ce sens, le beau ne peut être qu’une production humaine. L’œuvre d’art s’éloigne du réel pour le transfigurer et le rendre encore

considérer que l'art réside uniquement à l'imitation, la reproduction de la réalité. Nombreux sont ceux qui se sont opposés à cette définition et rompront avec cette conception « mimétique » de l'art en général et de la peinture en particulier. Selon Hegel, « l'art est moins le miroir de la nature que celui de l'esprit ».Lorsque l'artiste représente de manière figurative un paysage, c'est moins celui-ci qu'il exprime que l'idée ou l'émotion que ce paysage a suscitée en lui. Un art qui aurait pour seul

réalité en un jeu, comme un enfant. Cependant, Platon rejettent les artistes, qu’il considère comme des ‘illusionnistes’ qui ne développent que la conscience des plus faibles, qui trompent par leur art, et ont une vision biaisée de la réalité et Hegel, quant à lui, considère certaines formes artistiques inutiles, ou n’apportant rien à cause de leur puissance créatrice limitée, par exemple : les natures mortes, qui sont une imitation de la nature, et donc médiocres. Cependant, l’art aurait-il survécu

choses de la vie, mais qu'ils le font souvent avec une certaine force de conviction ; on a l’impression qu'ils mettent quelque chose d'eux-mêmes dans leur propos. Or, que font-ils sur la place du marché, comme Socrate à Athènes, ou dans la cour du lycée, sinon qu'ils échangent des opinions ? Les opinions ne sont pas seulement des propos en l'air, qui s'envolent comme les statues de Dédale; il ne s'agit pas seulement de parler du temps ou de chiffons, voire de tel ou tel incident de la vie. En public

c)Le rapport aux autres dans les arts d’exhibition et de production III LE DRAME DE L’EXISTENCE COLLECTIVE : LES AUTRES NOUS SONT AUSSI INDISPENSABLES QU’INSUPPORTABLES -a) l’analyse phénoménologique de la rencontre des consciences (Hegel/ Sartre) ; -b) la réflexion politique 1)L’autarcie n’est pas possible individuellement ; 2)Mais la coexistence impose de nombreuses concessions à l’égoïsme : Le paradoxe de l’insociable sociabilité(

exacerbe ma dépendance vis-à-vis de l’objet du désir, menaçant ma liberté, tout en nourrissant la surenchère du désir : il n’en faut pas plus pour justifier de la passion sa réputation ambiguë et sulfureuse. Une passion est-elle ce qui éclaire une vie ou ce qui la cache ? La question ici relève de la morale (Est-il bon d’être passionné ?), mais surtout de la sagesse. Question : La passion est-elle ce qui fait notre malheur ou notre bonheur ? 1. Le désir n’est-il qu’un besoin ? a) Besoin et nature

conférer une graphie particulière. Certains estiment, non sans raison, que, même dans ce sens, la graphie ordinaire peut convenir : « Qui sait si le but d'un tel jeu de miroirs n'est pas de nous donner, par cette réflexion en abîme de Hegel sur Genet, de Genet sur Hegel, le vertige de l'indéfini ? » (C. Delacampagne, in Le Monde, 3 janvier 1975[2]) » — Maurice Grevisse, Le Bon Usage, §96(a)1º. Procédé artistiqueModifier Giacomo Stefaneschi portant le triptyque même sur lequel il est représenté

embellir le réel. Sans même parler des œuvres qui ne représentent rien du tout (art abstrait...) Mais à y regarder de plus près, on s'aperçoit que l'artiste nous fait bien souvent accéder à une vérité, parfois même en déformant les apparences. Ainsi la caricature déforme les traits du personnage réel pour nous montrer sa vérité, qui était cachée au premier abord. Au-delà, Paul Klee nous dit que « l'art ne reproduit pas le visible, il rend visible ». Il faut comprendre que l'artiste essaie de nous apprendre

d’une activité volontaire orientée selon l’idée de produire un objet esthétique, suppose un concept plus ou moins affirmé. Quiconque contemple une œuvre d’art, désignée comme telle par l’artiste, suppose que ce dernier à chercher à faire le beau. - HEGEL : l'art n'est pas l'imitation de la nature, mais la représentation de l'essence des choses. L’art désigne un mode de représentation de l’absolu qu’il n’atteint que par la médiation du sensible. Il ne dit pas le vrai, il ne fait que le suggérer dans

la fantaisie créatrice.  Le principe de l’imitation est infondé Platon est donc bien sympa, mais, soyons sérieux, réduire l’art à un simple phénomène d’imitation est inconcevable et ne nous permet pas de saisir la véritable nature de l’art.  Hegel, dans son Esthétique a bien mis en évidence le caractère absurde de ce principe. Pourquoi, en effet, reproduire la nature une seconde fois ? N’est-ce pas une tâche superflue ? Ce que nous contemplons dans le monde, il n’est nul besoin de le reproduire