Carlos Salinas de Gortari

symbole de la politique volontariste menée par le gouvernement pour que le Mexique ai sa place dans l’économie mondiale. L’état a ensuite voulu restructurer et privatiser les secteurs de l’économie. En effet, au cour 6de la présidence de Carlos Salinas de Gortari, une grande vague de privatisation fit passer le nombre d’entreprises publiques de 1155 en 1982 à 216 en 1994. Des sociétés importantes ont été touché comme des industries de base, de manufactures, de transports et de service. A savoir par

bonne partie des principes. Les négociations ont été lancées par le gouvernement des États-Unis sous la présidence de George Bush père, avec le représentant du gouvernement canadien, Brian Mulroney et son homologue mexicain, le président Carlos Salinas de Gortari. Bien qu'il soit en partie une réponse au Traité de Maastricht, signé le 7 février 1992, l'ALÉNA, qui avait commencé par l'établissement d'un Marché commun, n'a pas vocation à créer des institutions supranationales à pouvoir législatif

blanchiment d’argent mais ces dernières demeurent globalement inefficientes pour des raisons évidentes, une partie colossale des fonds étant utilisées pour corrompre des officiels, des banquiers et même des hommes politiques comme le démontre l’affaire Salinas. Selon les estimations, entre 10 et 30 milliards de dollars sont blanchis chaque année au Mexique (source : rapport du FMI 2008). Retenons le chiffre de 15 milliards, sachant que ce dernier représente l’équivalent de 10% des actifs des banques mexicaines

autoritaire compensée essentiellement par une parole attractive. Les princes qui y recourent se veulent bons élèves sur le plan international et sur celui, évidemment lié, de l'économie et des finances: A. Fujimori au Pérou, Carlos Menem en Argentine ou Carlos Salinas de Gortari au Mexique, comme la plupart des dirigeants de l'Europe de l'Est, activent les processus de libéralisation, voire les assainissements financiers les plus drastiques, donnent des gages à la diplomatie américaine. En même temps

d’accorder une indemnisation totale à ces épargnants floués. 187 - 151 - Après un quart de siècle d’accord continu entre le FMI et les autorités (de la dictature militaire entre 1976 et 1983 au gouvernement De la Rua en passant par le régime corrompu de Carlos Menem), l’Argentine a démontré qu’un pays pouvait arrêter de rembourser la dette de manière prolongée sans que les créanciers ne soient capables d’organiser des représailles. Le FMI, la Banque mondiale, les gouvernements des pays les plus industrialisés

en 1989 et destiné à réduire les barrières tarifaires entre le Canada et les États-Unis. Après plusieurs années de discussions, le traité de l’Alena a été conclu par les représentants des trois pays : George Bush, le président américain, Carlos Salinas de Gortari, le président mexicain, et Brian Mulroney, le Premier ministre canadien. L’accord prévoit l’élimination des barrières à l’échange tant tarifaires (les droits de douane) que non-tarifaires (quotas ou licences d’exportation) dans un délai