Carmen Femme Fatale

« une femme qui n’était même pas (son) genre ». On pourrait évoquer évidemment les romans de James Joyce, de Svevo ou de Nathalie Sarraute inventant les « tropismes » ou les « sous-conversations ». Le roman à cet égard va même plus loin et recense en les créant, à moins que ce ne soit l’inverse, des types humains : Manon Lescaut de l’abbé Prévost, est pour toujours la frivole, inconstante et fidèle ; la Dame aux camélias, c’est la rédemption impossible ; Carmen, c’est la femme fatale diabolique

d’étude : La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle Œuvre intégrale : Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, de Olympe de Gouges, 1791 Parcours associé : Ecrire et combattre pour l’égalité Textes de l’œuvre intégrale Édition au choix de l’élève 1) Le préambule et le premier article de la DDFC 2) extrait du postambule de « Femme, réveille-toi […] jusqu’à […] Vous n’avez qu’à le vouloir. […] 3) Homme, es-tu capable… De « Homme, es-tu capable

 Mohammed Laamiri Université d’Oujda (Maroc) Boussif Ouasti Université de Tétouan (Maroc) Le portrait mythique de la femme dans le miroir euro-marocain « Signalons enfin une source jusqu’ici fort délaissée et qui mériterait pourtant d’être méthodiquement exploitée : les jeux de physionomie, les gestes et les attitudes. On devine bien, ça et là, que les auteurs voudraient s’y intéresser et qu’ils estiment particulièrement significatifs ici : qu’avons-nous pour juger les gens ? Nous dit-on

d’Artagnan. 4) Quels sont les détails ou les indices qui inquiètent d’Artagnan ? Quelles hypothèses différentes envisage-t-il pour s’expliquer le caractère anormal de la situation ? Que pressent le lecteur ? III. Péripéties (jusqu’à « un gant de femme déchiré ») 1) Relevez les indices temporels dans ce passage. À quel temps sont les verbes qui les accompagnent ? Avez-vous l’impression que l’action s’accélère ou ralentit à ces moments-là ? Pourquoi ? 2) La description de l’intérieur du pavillon

l’occasion semblable à une araignée à l’affût de sa victime. Sous la plume de Humbert, Lolita devient objet sexué et sexuel, source de désir et de corruption. Découpée en morceaux de corps (abdomen, hanches, bras… etc), la petite fille est faite femme fatale, une « Carmen » cruelle qui n’a guère d’égards pour son chevalier servant. La description de Lolita comme une séductrice est bien le meilleur argument de Humbert, mais aussi celui à prendre avec le plus de distance car cette « dangereuse magie des nymphettes »

à Londres le 16 avril 1889, de parents artistes de music-hall. Sa mère Hannah l'élève seule avec son demi-frère aîné Sydney tandis que son père sombre dans l'alcoolisme, fléau du music-hall londonien. L'absence de succès professionnel de la jeune femme et la maladie mentale qui la ronge plongent la famille dans le dénuement. Quand elle est internée en 1896, Charles et Sydney sont confiés à l'orphelinat de Hanwell, dans la banlieue de Londres. Ils ne retrouveront leur mère que pour de brèves périodes

légende dont le surnom devient ''la déesse de l'amour'' et de sex-symbol des années 40 (la bombe larguée sur l'atoll de Bikini porte son nom!), Par la suite, il réunira de nouveau le couple mythique de Gilda dans son film tourné en 1948 : Les amours de Carmen ( Rita Hayworth en est la co-productrice) mais il ne réussira plus à égaler le caractère érotique et la profondeur psychologique de son plus grand succès,,, Après une importante dispute d'avec le directeur de Columbia rompt son contrat, Charles Vidor

1835) - Baudelaire Charles – « Le balcon » (1836) tiré de Les fleurs du mal, « Spleen et idéal » – « Les bijoux » (1857) tiré de Les fleurs du mal, « Spleen et idéal » - Hugo Victor – Hernani (1830) - Mérimée Prosper – Carmen (1845) - Musset Alfred de – « Tristesse » tiré de Poésies nouvelles - Rimbaud Arthur – « ma bohème » - Stendhal – Le rouge et le noir (1830) - Verlaine Paul – « après trois ans » tiré de poèmes saturniens (1866)

d'Orl.. À ma douleur je chercherai des charmes, RAC. Baj. II, 5. Quel charme l'attirait sur ces bords redoutés ? ID. Phèdr. II, 1. Par quel charme secret laissé-je retenir Ce courroux si sévère et si prompt à punir ? ID. Mithr. IV, 4. Par un charme fatal vous fûtes entraînée, ID. Phèdr. IV, 6. Ils s'aiment ! par quel charme ont-ils trompé mes yeux ? ID. ib. Par quel charme, oubliant tant de tourments soufferts, Pouvez-vous consentir à rentrer dans ses fers ? ID. Andr. I, 1. Fig. Le charme est rompu

 La déréliction Le topos de la femme abandonnée est présent dès le début de la littérature latine. Pourquoi ? Raisons sociales et politiques du fait de l’éternelle minorité de la femme ? Raisons religieuses ? Raisons humaines, la femme pouvant être un obstacle à la conquête du héros. L’abandon des femmes est le mieux raconté par des hommes, jamais de retrouvailles Avant de comprendre ce qui fonde dans la poésie antique l’esthétique de la lamentation amoureuse il faut d’abord voir ce qui crée