Cass 1e Civ 11 Octobre 2000

la première chambre civile de la Cour de Cassation qui a consacré par le biais de sa jurisprudence la résolution extra-judiciaire du contrat. Il ne s’agit pas pour nous d’aborder l’exception d’inexécution largement admise en droit des contrats (Cass. Civ.1ère 5 mars1974). En effet l’exception d’inexécution est le plus souvent qualifiée de « pseudo-résolution unilatérale » car elle représente une technique provisoire, visant à inciter le contractant à s’exécuter volontairement. Nous allons

que tel ; seul certains textes l’admettent (C. civ. Art. 1612 et 2280 ; C. com. Art. L 145-29, etc.). C’est la jurisprudence qui a affirmé l’existence de ce droit, déterminé ses effets ainsi que ses conditions d’exercice (Barthélemy Mercadal, Mémento CONTRATS - Editions Francis Lefebvre N° 4976). Elle est constante sur le fait que le droit de rétention n’est pas une sûreté et n’est pas assimilable au gage (Cass. Com. 20-5-1997 : RJDA 10/97 n° 1263 ; Cass. Com. 9-6-1998 : RJDA 10/98 n° 1141). Pendant

« contrat échange » dans lequel l’objet de l’obligation des uns est la cause de l’obligation des autres. Dans le cadre de la formation de la société, l’objet et la cause sont exactement les mêmes pour tous les coassociés. Jusqu’une loi n°85-697 du 11 juillet 1985, il était impossible de créer une société unipersonnelle. Désormais, la société unipersonnelle sera créée par un acte unilatéral de l’unique associé. Mais ce qui fait la spécificité du contrat de société, c’est que sa constitution doit

de plusieurs commettants (que l’on appelle co-commettants) dans le but de réaliser un travail unique. Cette situation serait donc selon nos observations précédentes susceptibles d’avoir pour conséquence le cumul de plusieurs responsabilités civiles[11]. Dans une telle situation sera recherchée la responsabilité du commettant qui avait le pouvoir effectif de donner des instructions au moment de la réalisation du fait dommageable. Certaines activités demeurent cependant incompatibles avec un lien

A : Le principe de primauté du criminel sur le civil. 2 manifestations de ce principe : 1 : le principe de l’autorité absolue de la chose jugée au pénal sur le civil. Principe dégagé par la Juris. à la fin du 19e dans un arrêt de la Ch civ. C. Cass, le 7 mars 1855. Ce principe signifie que le juge civil ne peut pas contredire ce qui a été jugé par le juge pénal. Lorsqu’un même fait a donné lieu à la fois à des poursuites pénales et à une action en RC, le juge civil doit accepter comme des

civile, t. 2, Obligations, contrats spéciaux et sûretés, 11e éd., 2000, Paris, Dalloz, p. 481. COLARD DUTILLEUL (F.), DELEBECQUE (P.), Contrats civils et commerciaux, 3e éd., Paris, Dalloz, 1996, p. 110 à 112. DEKKERS (R.), Précis de droit civil belge, t.2, Bruxelles, Bruylant, 1995, p. 453 à 492. DEMUYNCK (I.), « De verkoop van andermans zaak en de aansprakelijkheid van de notaris terzake », note sous Gand, 22 octobre 1993, R.G.D.C./T.B.B.R., 1995, p. 62. DE PAGE (H.), Traité élémentaire

assurances impose en effet de déclarer toutes les circonstances connues de vous «qui sont de nature à faire apprécier par l’assureur les risques qu’il prend à sa charge», et ce quel que soit l’avis que vous pouvez vous faire au sujet de votre état de santé (Cass., 30 juin 1987, INC n° 1722). INC Hebdo I À noter: la Cour de cassation a considéré que la sincérité et l’exactitude des déclarations faites par un assuré doivent s’apprécier en fonction des questions posées mais que, dans le cas d’espèce

doivent être imprégnées de bonne foi ; l’article 1134 du Code civil a une application générale et s'étend au droit du travail[10] même s’il a semblé nécessaire au législateur d’intégrer en sein du Code du travail une obligation de bonne foi particulière[11]. Un courant de pensée va même plus loin en faisant valoir que les contractants ont une obligation de loyauté, leur dictant de dépasser la sphère de leurs intérêts pour intégrer celle de l’autre partie. Voilà pourquoi on parle de contrat moral. Le devoir

cocontractants et pendant la période d'exécution du contrat. Ce principe a été formulé assez tôt par la jurisprudence, dans un arrêt de la CC° 11 janvier 1922 (GAJC, numéro 181) : 1382 est inapplicable à la réparation d'un dommage rattaché à l'inexécution d'une obligation contractuelle. La solution est classique depuis 1922 reprise très fréquemment par la jp (ex Civ 1, 9 juin 1993 bulletin 2e partie n° 204). En td : AP 12 juillet 91, arrêt Besse : le sous traitant n'est pas contractuellement lié

ETRANGERE LA SOLUTION TRADITIONNELLE FONDEE SUR LA DISTINCTION DES DROITS DISPONIBLES ET INDISPONIBLES 3 3 3 4 5 6 6 7 Civ.1 , 1 juillet 1997, Driss Civ.1 , 16 novembre 2004 Com., 16 novembre 1993, Sté Amerford B. L’EVOLUTION JURISPRUDENTIELLE RECENTE : VERS UN ABANDON DE LA DISTINCTION DES DROITS DISPONIBLES ET INDISPONIBLES Civ. 1ère, 18 septembre 2002, D & J Sporting Civ.1ère 28 juin 2005 ère ère er II. LA PREUVE DE LA TENEUR DE LA LOI ETRANGERE Date de création du document : année