Cass Com 22 Novembre 2005

monopole bancaire peut être de deux types, pénale et civile. Un prêt qui serait conclu en méconnaissance du monopole bancaire est-il valable ? La jurisprudence a opéré un revirement. Au départ, la Cass prévoyait qu’un tel prêt était nul. Mais elle opère un revirement par un arrêt d’assemblée plénière du 4 mars 2005 : elle refuse alors de prononcer la nullité d’un prêt pourtant illégal. Il est illégal par rapport au monopole bancaire, mais valable d’un point de vue civil. Le monopole est réservé aux établissements

de la volonté générale (=législatif). Les constituants se trouvent ainsi face à un dilemme particulièrement difficile à résoudre : Paraît insoluble, donc ces textes de lois passent ce problème sous silence. Solution trouvée dans la loi des 27 novembre et 1er décembre 1790 : création d’une juridiction suprême = le Tribunal de Cassation (1804 = Cour de Cassation). Cette juridiction va être chargée d’unifier l’application et l’interprétation des lois par les tribunaux. Cependant les pouvoirs de cette

1950, il y a eu néanmoins 2 arrêts fort commentés qui ont tendu à reconnaître une causalité partielle dans ce genre de circonstances - fait des choses et force majeure : affaire du Lamoricère (Cass. com. 19 juin 1951) ; - faute et force majeure : affaire des Houillères du Nord (l'orage et la digue : Cass. Civ.2ème, 13 mars 1957). Ces solutions semblent bien isolées et n'ont pas été réutilisées depuis. 2 Le fait d'un tiers. Il peut s'agir d'une faute d'un tiers ou d'un fait susceptible

cautionnement, à moins qu’il n’obtienne le consentement express de son conjoint. La question était de savoir si cette pratique était applicable à ce qu’on appelait le cautionnement réel. Cette question a été tranchée par un arrêt Ch. mixte 2 décembre 2005 rejetant la qualité de cautionnement, et donc l’application de l’art 1415 CC. Ce cautionnement réel n’est donc pas un cautionnement mais une sûreté réelle pour autrui. I – La structure technique du cautionnement A – Les caractères essentiels

point de vue de sa sanctionJP a élargit le domaine du dol grâce à la bonne foi : annulation du contrat donc dol La bonne foi au stade de la formation du contrat n’est pas indépendante du dol II – Rupture des pourparlers Document 1 : Com. 10 janvier 2012, n° 10-26149, D.2013-Pan.391 obs. S. & M. Mekki : Un accord de principe oblige seulement à poursuivre de bonne foi les négociations en cours sur le fondement de l’art. 1382 c. civ. Le présent arrêt est un arrêt

accessible par plus de 100 Etats. Voir: Austin Free-Net volunteer; An Introduction to the Internet. Disponible sur : (2/3/2001), et (6/11/2004). 2 P. –M. REVERDY: La Matière Pénale Á L’Epreuve Des Nouvelles Technologies (Thèse, Université Toulouse I), [2005], p. 79 3 On parle souvent de « nouvelles technologies » de l’information et de la Communication (N.T.I.C.) ; Cependant il semble que l’adjectif « nouvelle » doit être abandonné. En effet, en raison de la place qu’occupe l’informatique dans notre vie

cour de cassation elle-même avait tendance à se servir de la qualification de choses hors du commerce pour exclure du patrimoine certains objets (nullité du contrat). On a une utilisation extensive de la qualification de choses hors du commerce. Cass. Com 16 mai 2006 : la vente de marchandise périmées est une vente de choses hors du commerce. (Discutable car tout dépend du contrat ex : engrais) *Avec le temps il y a eu un recul de la catégorie des choses hors du commerce La notion traditionnelle

contraire à l’ordre public. La recherche du caractère obligatoire est souvent l’œuvre du juge lorsque la sentence litigieuse porte sur les voies de recours. C’est ainsi que la Cour d’Appel de Bruxelles dans un arrêt du 24 janvier 1997[22] avait décidé que la lecture de l’article V (1) de la Convention de New York faisait apparaître que la volonté des parties était primordiale dans la procédure d’arbitrage et que lorsque la Convention énonce que la sentence doit être obligatoire « pour

d’Assises La Cour d’Appel confirme ce jugement sous une autre argumentation : il s’agit d’un délit politique car l’infraction en cause est une manière pour le VB d’exister et partant de faire connaître son programme. 4) Cass, 18/11/2003, Appel de Gand 21/04/04 et Cass.9/11/2004, Vl. Blok- DEMOCRATIE Cette interprétation du délit politique est cependant en totale contradiction avec la jurisprudence de la Cour de Cassation, qu’elle réaffirme dans son arrêt du 18/11/03. Pour qu’une infraction

législateur mais contre le législateur par l’effet des normes constitutionnelles , européennes et internationales . Le terme de « libertes fondamentales » a été consacre par le constituant en France en 1993 , dans la loi cosntitutionnelle du 25 novembre 93 , relative au droit d’asile, qui precise que la France peut signer des accords en matiere de protection des droits de l’homme et des libertes fondamentales. Libertes fondamentales , lidee renvoie a l’expression « loi fondamentale » , autrement