Cassation 27 Juillet 1937

Commentaire de l’arrêt de la chambre mixte de la Cour de cassation du 27 février 1970 La réparation dans le droit de la responsabilité civile est subordonnée à l’existence de trois conditions comme en dispose l’article 1382 du Code civil : une faute doit être dommageable et il faut qu’un lien de causalité soit établit entre ces deux premières conditions. Ainsi, une personne peut être à l’origine d’une faute grave, si celle-ci n’a causée aucun préjudice, alors aucune responsabilité civile ne sera

 Commentaire d’arrêt : Chambre mixte, 27 février 1970 Dame Gaudras demande une réparation de préjudice suite à un accident de voiture qui causa la mort de son concubin . La concubine du défunt a assigné l’auteur du dommage en réparation du préjudice résultant pour elle de la mort de son concubin. Le juge de première instance a fait droit à sa demande en considérant que ce concubinage offrait des garanties de stabilité et ne présentait pas de caractère délictueux. L’auteur du dommage a interjeté

Fiche 7 : L'application de la loi dans le temps Document n°1 : Cass.civ. 2e, 8 juillet 2004 Présentation : L'arrêt de Cassation rendu le 8 juillet 2004 par la 2ème Chambre civile de la Cour de cassation traite de l'application de la loi dans le temps en matière de responsabilité délictuelle résultant d'un accident de circulation. Faits : En l'espèce, circulant en sens inverse, le véhicule de Mlle Y est entré en collision avec le véhicule conduit par M.X. M.X étant bléssé lors de l'accident

n'est-il pas une chose, pourtant dans cet arrêt il semble que le cheval soit personnifié dans la mesure où son propriétaire est indemnisé pour dommage moral causait par la mort de son animal. En effet dans l'arrêt du 16 janvier 1962, la Cour de Cassation a octroyé un droit à réparation pour préjudice moral à un propriétaire M. Daille du fait de la perte de son cheval :Lunus. En l'espèce M. Daille était propriétaire d'un cheval de course nommé Lunus, qu'il loue à un entraineur M. de Lotherie. Ce dernier

partie : Le couple Jusqu'a maintenant le couple a été définit comme l'union affective et morale d'un homme et d'une femme. C'est tout d'abord une réalité sociologique et le droit a utilisé pour la première fois ce terme de couple dans une loi du 29 juillet 1994 : la loi sur la bioéthique et sur la PMA. Dans la PMA, on fait référence aux couples mariés ou non mariés mais avec une vie commune d'au moins 2 ans. Mais la doctrine utilise ce terme de couple afin de pouvoir étudier les couples mariés et

fidélisée et l’achalandage. Ce terme désigne la clientèle de passage retenue uniquement par la situation géographique du fonds de commerce. La clientèle apparaît comme indispensable au fonds de commerce. D’ailleurs la Cour de cassation, dans un arrêt du 15 février 1937 affirme que « la clientèle est l’essence du fonds ». Ce n’est pas seulement une composante du fonds, parmi d’autres mais une condition sans laquelle le fonds de commerce n’existe pas. Cela témoigne à quel point la clientèle est importante

l’encontre de l’auteur de l’accident est il légitime ? Dans un arrêt de principe en date du 27 juillet 1937, la chambre civile de la Cour de cassation ne l’avait pas pensé : elle décida que la concubine n’avait pas droit à des dommages-intérêts, parce que les relations de concubinage « ne peuvent, à raison de leur irrégularité même, présenter la valeur d’intérêts légitimes, juridiquement protégés ». La cour de cassation a, en 1970, affirmé qu’un lien de droit n’était pas nécessaire pour permettre l’indemnisation

chambre civil le 27 juillet 1970, le 25 avril 1974 et le 16 avril 1996. 1. Dommage direct La Cour de cassation emploi de moins en moins le dommage direct pour éviter l’effet ricochet de certains dommages. En effet le dommage subit doit découler directement du fait générateur. Ce caractère est repris par l’arrêt Soc du 25 novembre 2015. Ce caractère n’est plus forcément exigé. En effet, la jurisprudence a évolué sur ce sujet. Puisqu’à plusieurs reprises, la Cour de Cassation a décidé d’indemniser

commerce (B) A- la clientèle : condition d'exploitation et d'activité du fonds de commerce. Cette idée que la clientèle est une condition nécessaire du fonds de commerce vient de deux arrêts de principe de la Cour de cassation en date de 1934 et de 1937. L'arrêt rendu en 1937 affirme : « des éléments du fonds de commerce, la clientèle représente le plus essentiel, celui sans lequel le fond de commerce ne saurait exister ». En effet, la clientèle regroupe l'ensemble des clients d'une entreprise

pratiquer son métier et sa passion du jour au lendemain, il est évident qu’elle subit un certain choc psychologique pouvant mener à une dépression ou à de l’anxiété. 2. Il s’agit ici d’un accident de la circulation. Il faut donc se référer à la loi du 5 juillet 1985, l’automobiliste est alors confronté à la responsabilité du fait de chose étant le gardien du véhicule. Pour que les dommages subis par la demandeuse soient réparés, la compagnie d’assurance de la victime demandera réparation auprès